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26 juillet 2021

Albums d'été : Thésée, Ariane et le Minotaure

Une merveille portée par une voix sublime et la sublime musique d'un certain Beethoven ❤️❤️❤️❤️

 

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C’est l’histoire de Thésée qui nous est contée dans ce magnifique album de la collection Livres-disques … des éditions Didier jeunesse. La voix de Laurent Natrella  entraine le lecteur dans une Grèce brillante mais rude et violente aussi. Elle glisse sur la musique magique de Bethoven qui convient de manière géniale à ces histoires de mythologie, puissante, envoutante, occupant l’espace pour emporter le lecteur quelque part en Grèce puis en Crète. Thésée va devoir affronter sa belle mère Médée alors qu’il retrouve son père, puis bien évidemment ce que tout le monde connait il partira affronter le Minotaure. 

Des aventures marquées par diverses aventures et affrontement avec des bandits, des objets magiques ou des bêtes furieuses.  Les illustrations de  Donation Mary  sont à l’unisson : puissante, (à l’image de ce taureau qui affronte Thésée peu après son arrivée à Athènes, un taureau déjà), en ombres portées noir et blanc avec des taches de couleurs vives, on aime la descente dans le labyrinthe, inquiétant dédale de couleurs et d’escaliers … Les choix typographiques et de mise en page, fonctionnent totalement et chaque page a un numéro qui renvoi à la fin aux références de la musique, permettant ensuite en fonction des envies et des découvertes d’aller écouter des morceaux plus complets. Lorsque les premières notes de la symphonie n°7, (deuxième mouvement) résonne, Thésée s’est porté volontaire pour partir affronter le Minotaure, Athènes entière semble s’être couverte d’un voile sombre, celui de la couleur des voiles du bateau qui emporte les jeunes athéniens vers le sacrifice ultime. Thésée saura-t-il contrer la malédiction ? Toute la malédiction ? 

« Tatatadam », c’est la symphonie n°5 qui nous accueille dans le labyrinthe, le destin est en marche, plus rien ne l’arrêtera. Puis les fuyards reprennent la mer, Ariane avec eux et la musique encore nous emporte dans les flots déchaînés.
Au fil des pages, on tremble, imagine, assiste en spectateurs impuissants à cette terrible histoire de malédiction, de destin dans lequel les femmes et les hommes semblent le jouet des dieux et du destin qu’ils ont tracé pour eux, contre eux, malgré eux.

Tout est limpide est passionnant dans ce livre-disque, tout fonctionne, dès les premières notes et les premiers mots, on savoure cette histoire remarquablement réécrite, et on plonge au plus près du mythe entrainés dans un univers étonnant et vivant. Sublime ! 

 

Jean-Luc 

 

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Thésée, Ariane et le Minotaure 

Texte de Jean-Michel Coblence

Raconté par Laurent Natrella

Illustrations : Donation Mary 

Editions Didier jeunesse, Collection Livres-disques Contes & histoires, 2 septembre 2020, 23,8 €

Roman Mythologie - Dès 7 ans

Trois romans junior pour les plus de sept ans et entrer dans la mythologie ! On aime ! ❤️❤️❤️❤️

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Où l’on retrouve Hercule et son terrible destin pour le quatrième de ses travaux pour lequel il va devoir tuer le terrible sanglier d’Erymanthe. En chemin il va rencontrer des centaures et perdre la tête une nouvelle fois en buvant le vin d’une amphore offerte par Dionysos et destinée à être ouverte lors de la rencontre entre les centaures et Hercule. Décidément les dieux sont de bien mauvais joueurs… On aime l’histoire mise à portée des 7 ans et plus par  Hélène Montardre  et les illustrations  d’Alban Marilleau. Dans la même collection, retrouvez Zeus à la conquête de l’Olympe écrit par  Clémentine Beauvais  et illustré par  Céline Giglio ; ou  Persée contre Méduse par  Hélène Montardre, illustré par Nicolas Duffaut. 

Une collection formidable à découvrir ou redécouvrir sans hésiter pour plonger avec délice dans les méandres de la mythologie grecque. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Hercule et le sanglier d’Érymanthe -  Roman Mythologie - Dès 7 ans

Hélène Montardre

Illustration de couverture : Alban Marilleau 

Editions Nathan jeunesse, collection  petites histoire de la mythologie, 27 août 2020, 6,20 €

 

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Petites histoires de la Mythologie - Dès 9 ans

Quatre petites histoires de la mythologie dès 9 ans pour travailler notre côté aventurier ! 
❤️❤️❤️❤️❤️

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Tout commence avec la lutte entre les trois frères prétendants au trône de Crète, Minos le plus impressionnant des trois invoque alors Poséidon et reçoit un taureau à la blancheur éclatante, preuve de sa supériorité : il sera roi. Dans la foule Dédale et son jeune fils Icare. 

Pourtant Minos avait fait un promesse : sacrifier la bête au dieu qui l’a envoyée. Mais les cadeaux des dieux sont souvent empoisonnés et ne pas tenir une promesse peut mener à la catastrophe. Et c’est ainsi que son épouse Pasiphaée va se prendre dans les pièges de la malédiction et avec l’aide de Dédale accoucher neuf mois plus tard d’un enfant étrange, un corps d’homme avec une tête de taureau  : le Minotaure est né.

La suite vous la connaissez, le lourd tribu payé par la riche cité d’Athènes et qui un jour envoie dans le groupe d’otage Thésée…

Mais la mort du Minotaure et la fuite d’Ariane doivent se payer. Minos est furieux et enferme Dédale et Icare dans le labyrinthe. Comment faire ? Impossible d’en sortir ? Mais pour Dédale presque rien n’est impossible…

Hélène Montardre   sait entrainer les jeunes lecteurs dans l’univers de la mythologie comme personne. Elle donne vit à ces créatures étranges et aux humains de façon si réaliste qu’on perd peu à peu le sens de la réalité et se retrouve quelque part en Grèce antique à vivre des aventures palpitantes. 

Dans la même collection rééditée, avec de très belles jaquettes très pratiques pour faire marque page, on signale les illustrations de Nancy Pena en couverture mais également à l’intérieur pour présenter la grande famille de l’Olympes. 

 

D’autres titres existent aussi pour lire, vivre et rêver mythologie : Avec Persée et la Gorgone, la chasse à la tête de Méduse est mise à prix. On retrouve aussi l’histoire de Pégase l’indomptable cheval ailé, le destin infernal de Prométhée, voleur de feu qui va subir le courroux de Zeus … 

 

 

 

Jean-Luc 

 

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Le labyrinthe de Dédale - Petites  histoires de la Mythologie - Dès 9 ans

Hélène Montardre

Illustration de couverture : Nancy Pena 

Editions Nathan jeunesse, collection  petites histoire de la mythologie, 3 septembre 2020, 4,95 €

 

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Prométhée le voleur de feu - Petites histoires de la Mythologie - Dès 9 ans
Pégase l'indomptable - Petites histoires de la Mythologie - Dès 9 ans
Persée et la Gorgone - Petites histoires de la Mythologie - Dès 9 ans
Hélène Montardre

Illustration de couverture : Nancy Pena 

Editions Nathan jeunesse, collection  petites histoire de la mythologie, 3 septembre 2020, 4,95 €

 

 

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Mythologie

Et si on profitait de l'été pour réviser ses classiques en s'amusant ! ❤️❤️❤️

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Qu’ils soient  demi dieux ou humains comme Ulysse, Héraclès, Achille, Antigone ou Orphée, ou des divinités comme Poséidon et Déméter, leur histoire nous est contée dans de très beau petits livres qui permettent de plonger avec plaisir dans la mythologie et d’en découvrir les arcanes. On aime le principe aussi des cartes à découper dans la jaquette des livres pour se constituer un jeu de bataille de la mythologie. Un seul regret, on en aurait aimé d’autres encore. A signaler les superbes couvertures de  Cécile Carre. 

 

Jean-Luc

 

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 Héraclès le valeureux ( 11 mai 2016)

Démeter la généreuse (7 septembre  2016)
Antigone la courageuse (30 août 2017) 

Ulysse le voyageur (28 mars 2018)

Autrice : Françoise Rachmuhl

Orphée l’ensorceleur (9 septembre 2016) 

Poséidon le terrible (8 mars 2017)

Illustrations : Cécile Carre 

Editions Flammarion jeunesse, 5,9 €

 

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Romans d'été : De Cape et de Mots

Souvenez vous, c'était le premier roman de Flore Vesco : Quel plaisir de lire ce roman !

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Flore Vesco  débarque dans l’univers des romans jeunesse et autant vous le dire tout de go, on aimerait beaucoup qu’elle reste avec nous encore très longtemps. Son premier roman est une petite perle de plaisir, de bonheur, d’insolence et d’histoire.

La langue est belle, joyeuse, elle nous embarque dans un monde où le vocabulaire et les belles phrases font le plaisir du lecteur et inventent sans complexe aucun des mots nouveaux qui devraient faire tourner en bourrique les plus experts d’entre vous : esperlune et lifrejole sont deux mots que désormais tout lecteur de  De Cape et de Mots  aura à cœur d’ajouter à son vocabulaire courant.

L’histoire, on a presque envie de ne rien vous en raconter pour ne pas déflorer le plaisir de la découverte. Quelques mots tout de même : l’héroïne à un nom à rallonge de vieille noblesse perdue depuis longtemps dans sa province et vivant dans un château dont la description vous fait greloter et éternuer d’avance. Pour tous elle sera Serine, la joyeuse, la lutine, le feu follet faisant l’admiration de ses six frères et le désespoir de sa mère. Son père mort, Serine du se rendre à l’évidence, sa mère désormais ne penserait plus qu’à la marier. Et alors qu’un bon feu flambait pour une fois dans la bibliothèque du château, Serine sentit le froid la gagner et la nécessité de prendre le large, reconnaissant dans les flammes vives et cruelles la couverture et les pages de l’Odyssée, cette histoire jamais terminée par son père adoré.

Sa fugue la mena directement au château où elle finit par croiser de nouveau le chemin de l’Odyssée mais surtout celui de le Grande Demoiselle, et devint par le plus grand des hasards une des Demoiselles de compagnie, la garde rapprochée et souffre douleur de la Reine.  Cette peste insolente et exigeante avait à ses basques toute une série de jeunes femmes de bonne famille, prêtes à devenir folles pour lui plaire, tremblant chaque jour de faire les frais de la fureur royale. Et puis il y a les ambitieuses comme Crisante d’Amillequin et son roquet insupportable.

Tout un monde de mystère, de secrets, d’intrigues, de coups bas. Et alors que le roi s’étiole, le Secrétaire fait des mystères, se retrouve là où il ne devrait pas et intrigue en voyant comme Crisante d’un très mauvais œil l’arrivée et l’aura montante de cette Serine, petite provinciale qui n’est pas à une gaffe prêt, qui se joue des codes toujours,  avant de se retrouver dans une situation inextricable ou presque et de rebondir toujours. Enfin toujours… et oui la chance finit par tourner comme vous l’annonce le prologue.

Flore Vesco  nous embarque avec cette héroïne entre roman de cape et d’épée et conte de fées d’un bout à l’autre du palais, du lavoir en passant par les salles somptueuses puis aux cuisines et surtout dans les sous-sols là où résident peut-être tous les secrets les mieux gardés du palais.

Véritable vif-argent, gaffeuse professionnelle, héroïne au grand cœur, Serine est un personnage de roman comme on les aime et comme on en redemande. Vive, intelligente, elle vous embarque dès les premières lignes dans un tourbillon d’aventures, de rencontres et de découvertes qui vous rendront totalement accro et que vous ne souhaiterez plus lâcher ! A lire toutes affaires cessantes : un premier roman qui fait mouche, génial !

 

Jean-Luc    

 

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De Cape et de Mots
Flora Vesco
Illustration de couverture : Charlotte Gastaut
Editions Didier Jeunesse, 3 juin 2015, 14,2 €

 

Romans d'été : Caprices ? C'est fini !

Souvenez vous : ❤️❤️❤️❤️❤️ Le premier roman de Pierre Delye est un petit bijou de fantaisie, d'humour, de dérision et d'histoire de coeurs grands comme ça qui ne demandent qu'à s'ouvrir ! Et notre coeur bat à l'unisson de ce merveilleux roman ! A lire absolument !

 

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Avec en prime des illustrations de la grande Albertine ... 

 

 

L’objet livre est superbe : ce jaune éclatant d’où éclate cet orage rose et noir avec des personnages qui éveillent sourire et curiosité donne le ton. Et puis c’est Pierre Delye, alors on se lèche les babines, on tourne autour et on se dit que ça va être bien, enfin… et si … non pas possible. Du coup, presque intimidés on se lance et on ouvre la première page et là dès les premières lignes on ricane de plaisir face à ce roi qui en a ras la couronne. Il faut dire que le malheureux semble souffrir d’une pauvre vie bien misérable, pensez donc, un château, un royaume à gérer et une fille. Oui là il faut bien le reconnaître la Princesse est un bonheur à elle seule, une véritable caricature de peste, arrogante, capricieuses et despote. Et les deux, parce que le père est pareil, de terroriser tout le château avec des domestiques qui en perdent leur latin et ne savent plus où donner de la tête pour garder la leur. Jusqu’au jour où un caprice de trop va enclencher toute une cascade d’évènements : elle va élever un pou puis s’en lasser. Un matin son père presque  plus capricieux qu’elle, décide de faire une tournée d’inspection. Tout se passe bien au grand soulagement du grand chambellan, des serruriers, et des domestiques du château, tout va bien donc, sauf qu’une porte refuse de s’ouvrir. Impossible, impensable ! Elle doit céder (non mais) : la bestiole qui était derrière la porte et qui avait tant grossi au point d’occuper toute la pièce finira raccourcie et tannée.

C’est ainsi que commence l’histoire de la Princesse capricieuse d’un royaume merveilleux et mystérieux dont le père un jour eut la brillante idée pour s’en débarrasser de vouloir la marier. Oui mais pas à n’importe quelle condition : passer le test ultime, une Princesse de ce rang, aussi pénible, cela se mérite !

Les évènements qui suivent, inutile de vous les dévoiler, inutile de vous priver de ce petit régal. Pierre Delye  sait comme personne vous le savez raconter des histoires, les détourner, les faire rebondir, revenir et s’enrichir les unes des autres avec un écriture vive et très visuelle et c’est à ce petit jeu où il excelle qu’il s’est livré avec ce Caprices ? C’est fini !

 Il nous faire sourire, rire aux éclats, nous moquer des personnages, de nous même, mais aussi sait peu à peu amener le jeune lecteur à se poser de vraies questions sur ce qui a de la valeur, ce qui est important.  Ce Caprices ? C’est fini !  est en fait un roman à voix multiples et à niveau de lecture variable. On pourra le lire pour passer un excellent moment de rire, de divertissement et de franche rigolade, on pourra aussi s’émouvoir et s’attacher aux personnages principaux, mais aussi à toutes ces petites mains qui s’agitent dans l’ombre ou en second plan (et vous le verrez, pour certains il faut de la constance pour résister à ce royaume).  Comment vous dire ? Comment vous convaincre ? Au fil des pages, on savoure, se laisse emporter et on va même jusqu’à ralentir parce qu’on sent que cela va se terminer. La construction du roman  qui alterne le récit avec quelques Apartés bienvenus saura vous tenir en haleine et vous donner envie de lire un bon et beau roman dont on aime également il faut le dire les illustrations de couverture, mais réjouissez vous, aussi des pages intérieures par  Albertine qui donnent un relief tout particulier à cette Princesse dont vous ne découvrirez le prénom que dans les dernières pages et de son « prince ». Tout est formidable il faut bien le dire dans ce premier roman de Monsieur (Il va râler) Pierre Delye  et on aime vraiment à la folie ! Bravo !

 

Jean-Luc 

 

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Caprices ? C'est fini !
Pierre Delye
Illustration de couverture : Albertine
Editions Didier Jeunesse, 25 février 2015, 14,2 €

 

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Illustrations © Didier Jeunesse, Albertine. Tous droits réservés ! Merci beaucoup ! 

22 juillet 2021

Romans d'été : La légende de Maurice, le poney volant

Coup de ❤️❤️❤️❤️ pour une petite pépite drôle, tendre et emplie d'imagination 

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Ce roman pour les plus jeunes est un vrai bain de fraicheur et de plaisir de lecture. Découvrez les Lointaines Collines Pluvieuses, remplies de créatures magiques dont un poney dodu aux petites ailes très efficaces. Alors qu’il dort douillettement installé dans son nid sur son arbre fétiche, Maurice, le poney volant va être bousculé et emporté par une terrible tempête. La violence des vents contre lesquels il ne peut lutter va le transporter jusque dans le monde des humains où il finit par s’écraser plus ou moins brutalement contre le plus haut des immeubles. 

Dans celui-ci vit un petit garçon prénommé Max qui rêve d’avoir un animal de compagnie et qui se sent un peu seul. Leur rencontre va donner une rencontre magique parce que la tempête dans les Lointaines Collines Pluvieuses a provoqué une inondation monstrueuse avec des vagues qui ont envahi la ville et inondé les habitations du centre ville. Partout c’est la panique. Très vite l’immeuble et l’appartement des parents de Max va devenir le lieu de refuge alors que la ville plongée dans l’eau devient le lieu de scènes magiques : les créatures des Lointaines Collines Pluvieuses ont envahi les lieux. Les hippocampes font la course dans les rues, les sirènes ont investi le salon de coiffure de la maman de Max et les affreux Ouistitis des Mers sont prêts à jouer des tours pendables. 

Tout la ville s’organise, les gens plongent pour récupérer ce qui est sauvable, la solidarité est partout et Maurice et Max deviennent inséparables (deux amateurs éclairés de biscuits fourrés à la vanille). 

C’est frais, magique, et cela se lit d’une traite, emporté par les aventures des deux héros et par les illustrations et la mise en couleur qui font de ce roman à la couverture cartonnée, un vrai moment de plaisir et de découverte. A offrir dès 9 ans. 

 

Jean-Luc 

 

 

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La légende de Maurice, le poney  volant

Philip Reeve 

Traduit de l’anglais : Emmanuel Gros 

Illustrations : Sarah McIntyre

Editions Little Urban, 8 janvier 2021, 12, 9 €

19 juillet 2021

Romans de vacances : Les aventures involontaires des Soeurs Mouais, tome 2 : Terminus !

Deux jumelles étonnantes ! Une tante inconnue ! Un train qui ressemble à l'Orient Express semblant tout droit sorti de l'imagination fertile d'une mamie anglais et une aventure qui décoiffe ! Mais dans quelle galère les Soeur Mouais se sont-elles encore fourrées ? ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Où l’on retrouve  Aubépine et Clémentine les deux soeurs qui aiment la routine mais qui ont des parents aventuriers et qui vont faire contre mauvaise fortune bon coeur et vivre à cent à l’heure. Dans l’épisode précédent, elles avaient été enlevées par des pirates et à peine revenus à la tranquillité, voilà que Clémentine est victime d’un de ses pressentiments ! Aïe se dit Aubépine, ça va mal finir. Un courrier de leurs parents plus tard, leur annonçant l’arrivé de tante Bégonia et voilà leur vie toute tourneboulée de nouveau. 

Sur le quai, comment reconnaître quelqu’un qu’on n’a jamais vu ? Et qui est cette mystérieuse femme qui les entraine dans le train et les embarque dans une nouvelle aventure, parce que bien évidemment, le train va démarrer avant qu’elles aient eu le temps d’en descendre. 

Quelle aventure ! Voici nos deux soeurs parties à l’aventure avec Madame Magie une magicienne qui doit remonter sur scène pour sauver sa réputation ternie par un premier spectacle. Et dans le train toute une galerie de personnages dignes de l’Orient Extrême avec au final un célèbre détective Howard Cheddar  qui vous fera penser furieusement au célèbre Hercule Poirot. La scène finale qui dénouera les fils de l’enquête avec tous les protagonistes convoqués par le détective est une scène d’anthologie. Disparitions, tentatives de meurtre, faux semblants, voleurs de grands chemins, de quoi bouleverser nos deux jumelles préférées qui devront se forcer à sortir de leurs gonds, tout en regrettant régulièrement leur routine et leur tranquillité. 

Une nouvelle aventure qui nous plonge de nouveau dans le monde des Soeurs Mouais avec le côté rassurant de retrouver deux héroïnes à la routine bien établie tout en adorant voir leur quotidien bouleversé et suivre avec délectation leurs nouvelles aventures. Un roman brillant, bourré de référence livresques, cinématographique et télévisuelles qui fait pétiller les neurones. On adore. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Les aventures involontaires des  Soeurs Mouais, tome 2 : Terminus ! 

Kara LaReau 

Traduit de l’anglais (américain) : Rosalind Elland-Goldsmith 

Editions Little Urban,  8 janvier 2021, 12,9 €

 

Retrouvez le tome I en cliquant sur le visuel ! 

 

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Et à suivre, le dernier tome des aventures ...

 

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Romans d'été : La Loi du Phajaan

Un roman puissant, hypnotique et lumineux comme sa couverture superbe ! Jean-François Chabas va vous bluffer et vous retourner ! Superbe ! ❤️❤️❤️❤️❤️ Bel été avec les Sandales jeunesse

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Quelle claque ! Quel récit ! Quel conteur ce Jean-François Chabas. On le savait, mais chaque roman confirme un peu plus le plaisir que nous avons nous lecteurs à le retrouver, lui ses personnages, ses ambiances, ses histoires.

Ici c’est littéralement au travers des yeux de Kiet jeune garçon de dix ans, de ses souvenirs, de ses émotions qui crèvent les pages que nous allons découvrir ce destin pas comme les autres d’un de ceux qui ont osé dire non à la violence, à la tradition, au poids de la famille et qui alors qu’ils se sentent tellement coupables ont ouvert la voie, on l’espère pas trop tard, vers un avenir meilleur et plus doux.

Au fil des pages, l’émotion suinte des lignes, la terreur face au tigre ou aux chiens rouges, l’angoisse quand il va falloir dire non à son père, la folie des éléphants acculés dans la jungle et la vie qui revient tenace et l’espoir aussi malgré son sentiment de culpabilité. Dès les premières lignes l’auteur nous tient en haleine et ne nous lâche plus, en fait on n’a aucune envie qu’il nous lâche, surtout pas ! Un court roman puissant qui vibre de la première la dernière ligne, à la fois sauvage, dur, triste et porteur d’espoir et de vie. Magnifique ! A faire découvrir

 

Jean-Luc

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La Loi du Phajaan

Jean-François Chabas

Editions Didier Jeunesse, 6 septembre 2017, 13,5 €

Romans de vacances : Louisiana

Un roman coup de ❤️❤️❤️❤️ pour se laisser emporter ! 

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C’est à une sorte de road-movie étrange , celui d’une grand-mère et de se petite fille fuyant une malédiction que nous invite  Kate Dicamillo.

Lorsque grand-mère décide de partir un beau matin en abandonnant motu, Louisiana est furieuse. Mais grand-mère n’en démord pas et elle fonce vers la Géorgie, quittant la Floride pour fuir la malédiction familiale qui s’est de nouveau enclenchée.

L’autrice, nous dévoile l’univers de Louisiana, un hôtel miteux avec Bérénice sa gérante aux bigoudis ; Miss Lulu et son orgue : Burke Allen son corbeau Clarence et sa merveilleuse famille et bien d’autres personnages encore.

Au fil des pages tout se brouille et s’éclaire en fonction de l’envie de l’actrice qui nous emporte entre re^ve et réalité dans l’univers de cette petite fille si attachante et lumineuse. Alors lorsque grand-mère disparait pour affronter seule la malédiction, la lettre qu’elle laisse à sa petite fille pourrait bien bouleverser la donne.

L’histoire s’emballe, devient folle, magique et achève, il faut bien l’avouer, de nous bouleverser.

Chère Louisiana, chère rêve éveillé, on entend ta voix merveilleuse et on sait que tout ira bien désormais. Superbe roman tendre et émouvant, pour rêver et grandir ! 

Jean-Luc

 

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Louisiana
Kate Dicamillo
Illustration de couverture : Lucia Calfapietra / Nicole Giacomin
Traduit de L’anglais (Etats-Unis) : Antoine Pinchot
Editions Didier jeunesse, 5 juin 2019, 13,9 €

Romans de vacances : Charlock La disparition des souris / le trafic de croquettes

Charlock on l'aime, il est malin et en plus il est trop beau ! ❤️❤️❤️

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Un nouveau héros dans la galaxie des romans illustrés pour les jeunes lecteurs est désormais à votre disposition. Le moins que l’on puisse dire de prime abord c’est qu’il a de la chance ce chaton avec deux papas merveilleux :  Sébastien Perez et Benjamin Lacombe.  Et nous aussi les lecteurs du coup, parce que c’est plus que réussi. Pour chaque aventure, un cadre, un moment dans le temps, le héros principal et à chaque fois de nouveaux invités. Dans le premier volume  la disparition des souris, nous voici projetés dans le Paris des années 1970, et Charlock ce chaton au pelage bleu merveilleux va faire la connaissance d’une nouvelle amie formidable : Magali la souris. Charmante la bestiole, mais totalement accro aux fromages de quelque sorte qu’il soit, au point de prendre tous les risques face à une dégustation. Aussi, lorsqu’elle disparait, Charlock est très vite inquiet d’autant que même dans le royaume des souris c’est la panique, leurs congénères disparaissent les unes après les autres. C’est avec ses amis que Charlock va mener l’enquête : Choupachoups un lapin blanc gourmand ; Cacahuète le perroquet ; le chat Mallow, grosse boule de poils blancs et Wawa le Chihuahua teigneux. 

Dans le deuxième épisode, le trafic de croquettes, nous voici plongés dans le New York du début du siècle en 1917. Charlock et Claude le pigeon qui débloque un peu, vont devoir trouver une solution parce que c’est en train de tourner à la guerre des gangs entre les Pet shop Dogs et Chapuccini. Qui a bien pu empoisonner les croquettes. Les noms d’oiseaux fusent et les poils se hérissant, les babines se retroussent. Il faut faire quelque chose. Cette histoire rend dingue le gang des chiens qui jusque là maitrisaient le trafic de croquettes dont les chiens errants sont devenus accro. Charlock et Claude vont aider Joe le cocker et Ed le Loubard  et découvrir une vérité surprenante. 

Deux histoires pour les jeunes lecteurs, construites sur des époques différentes avec des héros qui changent sauf Charlock bien évidemment, des histoires bien construites qui maintiennent suspens et intérêt des lecteurs, une jolie plume comme à l’habitude qui sait nous emporter en utilisant des clins d’oeil à des contes ou des situations historiques particulières et un un écrin de luxe avec ce chat bleu aux oreilles parfaitement roses et leurs amis animaux, dotés de chapeaux, casquettes et autres accessoires tous bien trouvés et amusants. On aime donc les histoires, on aime la place laissée aux illustrations qui se complètent parfaitement montrant une fois de plus la complicité des deux artistes qui les ont créées. Une vraie réussite. On souhaite une longue vie à Charlock et on espère bientôt de nouveaux épisodes. A ne pas manquer. 

 

Jean-luc 

 

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Charlock La disparition des souris / le trafic de croquettes
Benjamin Lacombe
Illustrations : Sébastien Perez
Editions Flammarion jeunesse, 30 septembre 2020

 

15 juillet 2021

Romans de vacances : NÉO , tome 1 : la chute du soleil de fer

Un premier tome étonnant, foisonnant, avec des héros surprenants et surtout des thèmes porteurs qui amènent à se poser des questions tout en s'amusant ! Formidable premier tome ❤️❤️❤️

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Le tome 1  de la nouvelle saga pour la jeunesse de l’auteur Michel Bussi nous emmène dans un monde duquel les adultes ont disparu et dans lequel survivent en groupe très organisés  des adolescents. L’auteur fixe ce premier tome dans un Paris étonnant, vide ou quasi vide avec deux groupes notamment qui survivent différemment. Ceux du « Tipi » et ceux du « château ». Deux lieux emblématiques de la capitale pris dans  une atmosphère étrange. 

Alors qu’approche le jour du « Birth Day » où  le soleil de fer qui surplombe la ville s’illumine. Tous ces ados ont douze ans, ils ont été protégés par quelques adultes rescapés ou qui ont tout fait avant de disparaitre pour les mettre en sécurité. Deux groupes d’ados qui grandissent cependant bien différemment, ceux du Tipi semblent revenus à une vie plus primitive dans laquelle le collectif s’impose pour survivre. Au château l’ambiance est toute autre. Les ados vivent aussi en collectif mais sont regroupés en différentes catégories et suivent des cours de formation intensives dans tous les domaines leur permettant  pour un certain nombre d’entre eux de sauver en partie la mémoire collective perdue avec la catastrophe. 

Ces deux groupes vont, vous le verrez se rencontrer et devoir se parler alors qu’ils ne faisant que s’observer jusqu’alors. De cette rencontre et de ce partage naissent des questions sur l’avenir, le fonctionnement des différents groupes, la liberté de chacun face au groupe … Autant de questions qui résonnent dans notre monde actuel. Le monde créé par Michel Bussi  est à la fois familier et étrange, fascinant et inquiétant. Les personnages et notamment les héros principaux sont particulièrement attachants et tout ce monde est décrit avec acuité et donne le sentiment que l’auteur fait un travail d’observation anthropologique. On aime l’histoire, son décor rendu presque irréel et l’idée aussi que l’histoire ne s’achève pas là parce que ce soleil de fer mystérieux brille de ses derniers feux et les ados des deux groupes vont devoir faire face et vite pour continuer à vivre et grandir. 

Un excellent titre, difficile à lâcher à savourer sans hésiter. 

 

Jean-Luc 

 

 

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NÉO , tome 1 : la chute du soleil de fer  

Michel Bussi

Illustration : Petur Antonsson

Editions PKJ, 1 octobre 2020, 19,9 €

Romans de vacances : Les Aventures involontaires des Soeurs Mouais – Hissez haut !

Le tome I de nos soeurs préférées ! Trop bien ! Trop fort et le format cartonné, on adore ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Deux jumelles dont les parents sont partis un jour en voyage et qui ne sont jamais revenus. Les ont-ils abandonnés ? Les filles se sont organisées se nourrissant de sandwich au fromage payés par les chaussettes qu’elles raccommodent pour le voisinage. Une petite vie bien tranquille pour Aubépine qui s’habille en gris et Clémentine en marron.

Et puis un jour, se produisit quelque chose qui ne s’était jamais produit, on frappa à leur porte. Stupeur, que faire ? Jamais elles n’avaient ouvert à qui que se soit , toute leur petite vie s’était repliée sur la maison, comme figée dans l’attente, au point qu’elles n’avaient jamais relevé le courrier non plus. Les filles pèsent le pour et le contre et décident contre toute attente et surtout contre toute prudence d’ouvrir. Elles se retrouvent face à une femme pirate qui très vite va les piéger et les enlever. Commencent alors des aventures sur le bateau de cet équipage de pirates très particulier puisqu’il est constitué uniquement de femmes.

A bord, elles vont être traitées à la dure, sans être maltraitées, se jouer des pirates en modifiant progressivement la direction du bateau, obtenir des nouvelles de leurs parents, se faire même une ou deux amies en utilisant les tensions entre les femmes du bord. Car les deux jumelles sont pleines de ressources et si dans leurs poches se cache un livre et quelques objets en apparence désuets, ils seront bien utiles comme par exemple fabriquer une boussole de fortune.

Ce premier tome annoncé d’une trilogie est un petit bonheur de lecture. C’est. frais, avec un humour très particulier,  les héroïnes attachantes dès les premières pages, les personnages secondaires absolument irrésistibles et l’autrice construit tout un univers aventureux et étonnant qui plaira aux lecteurs notamment à la tranche d’âge à laquelle ils sont destinés, entre 9 et 12 ans et bien plus encore. On aime l’histoire ; le fait qu’elle soit au féminin avec des héroïnes qui ne servent pas de faire valoir aux hommes pour une fois ;  les protagonistes et leurs  aventures, ; on aime le format et sa couverture cartonnée et illustrée avec bonheur ;  on aime la typographie, la construction du texte et sa mise en page. Une vraie réussite pour l’un des premiers romans de cette nouvelle collection créée à l’occasion des cinq ans de la maison d’édition Little-Urban. Un pari réussi et on attend avec impatience la suite des aventures des Soeurs Mouais.

 

 

Jean-Luc

 

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Les Aventures involontaires des  Soeurs Mouais – Hissez haut !

Kara Lareau

Illustré par : Jen Hill

Traduit de l’anglais (américain) : Rosalind Elland-Goldsmith

Editions Lillte-Urban, 3 juillet 2020, 12, 9 €

05 juillet 2021

Romans d'été : les renards de Londres

Un roman entre rêve et réalité avec des renards qui ne manquent pas de chien !
Le nouveau Eugène Green est formidable ! 

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Des renards polygames, mais bien élevés et parlant le français qu’ils tiennent de leurs anciens ancêtres  ; des hommes toujours aussi dangereux et la mort qui rôde avec les chasseurs emportant le père de la petite tribu.
C’est le début d’un long et étrange périple ou se mêle l’étrange et la réalité d’une manière tellement subtile et délicate qu’on se surprend parfois au fil de l’histoire ou celle-ci terminée à ne plus bien savoir où se trouve le vrai du faux.

Mais pour tout vous dire, on s’en moque, parce qu’on a aimé suivre la migration des renards vers la ville qui semble plus sécurisée, leur rencontre avec une bande de jeunes voyous pas très nets qui vont abuser de leur faim et de leur crédulité ; la découverte des parcs royaux de Londres ; quelques animaux qui jouent les seconds rôle comme le blaireau ou la chauve-souris jouant les pigeons voyageurs entre les amoureux…

Il faut bien dire que ces renards ont bien quelques caractères de leurs voisins humains, la famille, les jalousies, ceux qui rêvent de voir quelqu’un d’important épouser leur progéniture au détriment de leurs sentiments. Au fil des pages, on s’attache à Enguerrand, Baudoin, Goupillet et les autres qui nous embarquent dans de drôles aventures, profiter de balades nocturne dans les parcs londoniens, entrer dans les sous-sols des palais et finir par rencontrer la reine qui les anoblira pour service rendu à la couronne.

C’est frais, malin, juste ce qu’il faut de décalé, vous savez un peu comme la lumière les chaudes journées d’été qui semble former des voiles de chaleur qui bougent. On se sent bien dans ce deuxième roman d’Eugène Green et on aime sa folie douce et sa langue belle et curieuse.

Un roman très bien écrit, qui ne prend pas les jeunes lecteurs pour des crétins décérébrés, illustré de nouveau avec bonheur par un Odilon Thorel très inspiré par ces renards pas comme les autres.

 

Jean-Luc

 

 

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Les renards de Londres

Eugène Green

Illustrations : Odilon Thorel

Editions l’école des loisirs, collection neuf, 10 février 2021, 11 €

 

Romans d'été : Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.

Du rythme, de la musique, et des personnages formidables ! Coup de coeur ❤️❤️❤️❤️

 

 

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Le premier chapitre est particulièrement bien rythmé et surprenant et nous fait entrer dans ce premier tome d’une saga un peu folle, emplie de musique et de personnages attachants et généreux. Pas banal de commencer une histoire avec une piano à queue qui s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas.

Les héros sont oncle Andreï (russe, pianiste autodidacte de génie) ; tante Mary (lady anglaise , trompettiste qui a pris la poudre d’escampette pour éviter un mariage arrangé) ; oncle Lucien (batteur, mais surtout blessé de la Première Guerre mondiale qui lui a enlevée un bras) ; Ethy et son fils John (américaine venue à Paris pour son patron faire réparer un piano avec son fils de 12 ans et jamais repartie) et enfin Raoul le patron du Quatrième-Round  qui va les accueillir et leur permettre de respirer un peu.

Au départ, ceux qui semblent former une famille, mais qui n’ont en fait en commun qu’un destin qui les a réunis et leur a permis de partager ensemble leur talent pour la musique. Très vite le petit café devient un lieu où il faut absolument aller entendre des musiciens absolument fous et merveilleux. D’ailleurs ils aiment partager ceux là et vont créer une école de musique, avoir de plus en plus de succès et ce qui nous ramène au piano à queue du départ. Car très vite les musiciens en se rendant chez les parents riches de leurs jeunes élèves, découvrent parfois qu’un instrument merveilleux, dort dans une vitrine et très vite l’idée leur vient de les substituer à d’autres à la sonorité de casserole pour en faire bénéficier leurs jeunes élèves pauvres et doués.

Ainsi nait le Club des voleurs de pianos autrement appelé CAP : club des amateurs de pianos.

Ainsi au fil des chapitres on suit leurs aventures, on fait connaissance d’un journaliste talentueux, Alfred Lourdes , d’un commissaire colérique et coriace, le commissaire Bachelet et d’autres personnages étonnants qui vont croiser leur route comme un certain monsieur Eiffel.

Et puis un jour, le 18 avril 1920, débarquent à Paris, des morceaux de leur ancienne vie : un patron furieux de ne jamais avoir vu revenir son piano ; un lord anglais éconduit ; et une vieille russe dangereuse.

Les choses se corsent donc encore pour nous nos amis qui vont devoir trouver une solution pour échapper aux dangers multiples qui rôdent et aux ennuis dans lesquels ils se sont fourrés jusqu’au cou.

Il est sympathique ce roman, même si parfois au départ un peu brouillon (mais il faut bien poser l’histoire) et ses héros qui aiment la vie, qui cherchent à échapper à leur destinée par toujours très rose, même s’ils choisissent es moyens pas très catholiques parfois pour s’en sortir sont particulièrement attachant et gagnent en épaisseur au fil des pages. Un brin de folie, beaucoup d’imagination et nous voilà sur les toits de Paris en train de courir comme des fous, le sourire aux lèvres, pleins d’entrain en attendant la suite (vite, vite, vite)

A dévorer sans tarder.

 

Jean-Luc

 

 

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Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.

Paul Beaupère

Illustration de la couverture : Pauline Duhamel

Editions Fleurus, 11 septembre 2020, 13,9 €

Romans d'été : La quête du renard blanc, tome 1 : la pierre mystérieuse

Pour le plaisir de découvrir de nouveaux héros ! Bel été avec les Sandales jeunesse 
La nouvelle vient de tomber le tome 2 arrive début octobre ! trop bien 

 

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Un monde de neige dont le  héros est un jeune renard blanc prénommé Dilah. Il vit avec sa famille près du cercle polaire et est fasciné par les humains dont il s’approche régulièrement malgré les avertissements de son père. Le jour où ses parents sont tués par des chasseurs, sa mère a juste le temps avant de mourir de lui parler d’une vieille légende, celle d’Ulla, le saint patron des renards polaires qui aurait créé un trésor unique imprégné d’une magie puissante capable de transformer les animaux en hommes.

Sa mère morte, le jeune renardeau s’enfuit avec pour seul souvenir une pierre de lune dont il ne comprend pas bien à quoi elle va lui servir. Au fil des pages il va rencontrer d’autres animaux, certains peu aimables qui ne lui veulent pas que du bien comme Carl à la tête d’un groupe de renards bleus , ou d’autres beaucoup plus sympathiques comme le phoque Colbert, dit Coco, Fred le Crabe , Grand-Père tortue.

Mais surtout, il va faire la connaissance d’Ankel la fouine, de Kassel, une jeune jument prisonnière des hommes et d’un lapin prénommé Petit-Pois.

Au fil des pages et des rencontres avec les animaux se dessine un monde aujourd’hui disparu dans lequel des civilisations animales puissantes se sont autrefois développées avec leurs divinités protectrices. Un monde qui se meurt, menacé par les humains et les rivalités.

Dilah est un jeune héros attachant et fort sympathique, ses aventures et le début de sa quête pour retrouver la pierre mystérieuse qui complète la sienne est semée d’embûches et de rencontres qui peu à peu tissent l’histoire et ses ramifications. C’est léger, bien écrit, avec une histoire aux ressorts multiples qui promettent bien des rebondissements. Un premier tome qui se dévore d’une traite et fait passer un très bon moment. On attend désormais la suite.

 

Jean-Luc

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La quête du renard blanc,  tome 1 : la pierre mystérieuse

Chan Jiatong

Traduit de l’anglais : Nathalie Serval

Illustration de couverture : Yann Tisseron

Editions Casterman, 6 janvier 2021, 12,9 €

28 juin 2021

Romans d'été : Les SAISONS, le voyage d’HODEI

Un roman étrange, petite pépite essentielles pour bien débuter les vacances 

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Le roman d’Eugène Green commence de manière très classique par cette histoire de jeune garçon solitaire pris entre deux cultures et deux langues, le basque et l’autre langue (le français ?). Puis pour tromper sa solitude et trouver une solution à sa tristesse il va en parler avec sa grand mère qu’il adore qui va l’envoyer chez une femme que tout le monde appelle la sorcière. Le jeune garçon prend son courage à deux mains pour aller la voir et finira par suivre ses conseils et se fera un ami précieux : un jeune dragon qu’il nommera Basaburu.

La suite du roman oscille entre monde familier et réel et merveilleux, il nous conte aussi la solitude du jeune garçon, la vie qui passe, les deuils et toujours l’espoir qui renaît tel le phoenix et de jolis moments de bravoure avec la rencontre avec les laminak, créatures merveilleuses et polymorphes, et l’élimination des Zacopains, ogres sans foi ni loi, qui ont fait prisonnière une belle princesse notamment.

C’est un roman étonnant que nous offre Eugène Green. Il nous parle de sorcière, de créatures fantastiques, d’épreuves initiatiques et surtout d’un jeune garçon qui apprend à grandir et à affronter son monde et ses limites. Particulier, surprenant et étonnant les Saisons est un roman différent de la production ambiante qui parlera notamment aux jeunes lecteurs qui eux aussi parfois se sentent différents et à part.

 

Jean-Luc 

 

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Les SAISONS, le voyage d’HODEI
Eugène Green
Illustrations : Odilon Thorel 
Editions l'école des loisirs, 9 janvier 2019, 12,5 €

07 juin 2021

Podkin le Brave

Le retour en poche du tome 3 cette semaine pour une sage addictive, passionnante et merveilleuse ! ❤️❤️❤️❤️

A lire et dévorer ou alors à mettre en réserve pour l'été qui arrive 

 

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Podkin le Brave, trois tome, folio junior 7,9 € / Grand format : 14,5 € à 15,5 €

Gallimard jeunesse. 

19 mai 2021

L’oeil du dragon Livre I Vulcain / Livre II Souffle d’Ombre

De retour en poche on ❤️❤️❤️

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Les deux premiers tomes  de la saga de Mark Robson sont revenus en poche pour notre plus grand plaisir.
Cette série est destinée à tous ceux qui aiment les dragons, la magie, les quêtes et les luttes entre deux camps, même si parfois la frontière entre les deux est bien plus compliquée qu’on voudrait bien le croire. 

Dans le premier tome, on assiste aux émois, bien différents de jeunes gens qui vont devenir des cavaliers-dragons. Pour chacun d’entre eux Nolita ou Elias, la réaction est pourtant bien différente. Si les premiers instants de terreur pure passée, Elias s’enthousiasme de ce qui va devenir sa nouvelle vie auprès d’Aurore sont dragon doré de l’aube, Nolita elle ne veut même pas en entendre parler. Terrifiée, elle tente de fuir. Pourtant les liens entre dragons et cavaliers sont fixées par des règles ancestrales et sont définitivement fixées dès la naissance de l’un ou l’autre des protagonistes (les dragons attendant parfois très longtemps la naissance de leur cavalier), donc pour Nolita il faudra s’adapter. 

D’autant que ces dragons sont pressés, car une mission les attend auprès de l’Oracle  d’Orupée qui doit leur confier une mission essentielle.
Au fil des pages du tome I vous allez découvrir la mission des héros, l’arrivée des chasseurs de dragons bien décidés à violer les règles interdisant de s’en prendre à l’une de ces créatures si elle a un cavalier, faire la connaissance de nouveaux dragons et vivre la première aventure de la quête initiatique et vitale que va leur confier l’Oracle. 

Dans le seconde une nouvelle tâche les attend avec des complications, les changements d’entre deux mondes, la confrontation aux humains de la terre … des complots, des rivalités. Le lien s’intensifie aussi entre les dragons et leurs cavaliers, leur communication télépathique s’améliore, tous progressent et tentent de faire face et front face aux dangers et aux ennemis  nombreux. La lutte acharnée pour la survie des dragons est enclenchée. 

Très bien écrit, ces romans embarquent le lecteur dès les premières pages, la typographie passant à l’italique dès que le dragon s’exprime, permet la fluidité de la lecture et de bien suivre rapidement les dialogues et les histoires. Deux premières histoires qui appellent la suite bien évidemment pour ceux qui les découvrent et qu’on attend désormais avec impatience. Passionnant et rythmé  : foncez ! 

 

Jean-Luc 

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L’oeil du dragon Livre I Vulcain /  Livre II  Souffle d’Ombre 

Mark Robson 

Traduit de l’anglais : Fabienne Berganz 

Illustrations : David Wyatt 

Editions Pkj, collection best seller, 21 janvier 2021, 6,95 €

 

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Dino chevaliers : tome 2 : invasion dans les Hautes Terres

Une série qu'on aime et qu'il faut lire ! ❤️❤️

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Où l’on retrouve avec bonheur le monde d’Henry et des Dino Chevaliers. Lorsque l’on retrouve notre héros, il est sur le dos de son T-rex et surveille la récolte prometteur des baies de  Brecklan. 

Pourtant l’arrivé d’un petit groupe d’enfants épuisés et paniqués va semer la panique : les hautes terres sont envahies. Que faire, les Dino Chevaliers sont sensés défendre pas attaquer.

N’écoutant que leur courage et leur amitié, Ellie et Henry partent cependant vers les lieux de l’invasion pour trouver la source du problème. Très vite ils vont se rendre compte de l’étendue des dégâts et que surtout leurs adversaires ont pris la mer pour pouvoir les attaquer. Ce seconde tome est un plaisir comme le premier, mais en mieux certainement, les personnages et les aventures prennent de l’épaisseur et l’histoire gagne en intensité. Deux premiers tomes à lire et à découvrir sans tarder. 

 

jean-Luc 

 

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Dino chevaliers : tome 2 : invasion dans  les Hautes Terres 

Jeff Norton 

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Justine Richard

Editions Albin Michel Jeunesse, 3 mars 2021, 10,9 €

 

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