13 janvier 2011
Quelques sorties de janvier : des romans, des romans, des romans...
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10 janvier 2011
Interview Fabrice Colin
Lorsqu'il était venu nous voir l'année dernière nous avions posé quelques questions à Fabrice Colin et comme il est particulièrement patient, gentil et talentueux
(vous en conviendrez sans peine) voici ses réponses.
Que Fabrice soit donc remercié pour sa gentillesse, sa sympathie, sa disponibilité et tout...
Vous êtes un auteur très connu, voir une des stars des plumes de la littérature française. Pour ceux qui croient vous connaître et ceux qui vous découvrent comment vous présenteriez vous ?
Star ? Pas du tout. Je suis juste quelqu’un qui écrit beaucoup. J’ai publié mon premier roman en 1997, à vingt-cinq ans. Je suis issu de la génération « jeux de rôle, » biberonnée aux livres dont vous êtes le héros, à Donjons & Dragons et la Nintendo 64. Un rejeton de la pop-culture, en somme. J’ai appris sur le tas.
Vous écrivez en littérature jeunesse et adulte. Ces deux univers vous sont-ils nécessaires ? Est-il facile de passer de l’un à l’autre ? Pense-t-on adulte ou jeunesse quand on écrit ?
L’adjectif « nécessaire » paraît approprié. J’ai besoin des deux, en effet. De manière générale, mes écrits estampillés adultes sont plus introspectifs, plus violents et plus sombres que mes romans jeunesse. Mais je ne suis pas de ceux qui désirent protéger à tout prix le lecteur adolescent, au contraire : on peut émerveiller, et on peut aguerrir. La littérature jeunesse représente, à cet égard, un formidable espace de liberté.
En littérature jeunesse vous êtes particulièrement prolixe (ce n’est pas un reproche, nous on aime !) Comment faites vous ? (vous avez 150 ans d’avance ? Etes vous humain ?)
C’est plutôt aux autres qu’il faudrait poser la question : ceux qui prétendent avoir besoin d’un ou deux ans pour accoucher d’un roman de 300 pages – et on ne parle pas de Finnegans Wake.
J’écris vite. La régularité fait le reste. 9h – 18h, travail même le week-end et jamais de vacances totales.
Ces multiplications des univers : un besoin ? La crainte de se faire enfermer dans un genre ?
Un besoin, définitivement.
De nombreux romans (La Saga Mendelson, Les Etranges sœurs Wilcox…) ont un fond historique. A quoi cela est-il dû ? Une évidence pour vous ? Cela vous demande-t-il beaucoup de recherches, de documentation ?
J’ai un grand appétit de découverte : chaque nouveau livre est une plongée en territoire inconnu. Se documenter est un immense plaisir. Du coup, la concentration suit, et le temps se comprime.
Pour les Etranges sœurs Wilcox, c’est un peu différent : Londres, New York et Venise (où se passe le 3e tome) sont des villes que je connais bien.
Vos références, vos héros, vos romans ont souvent pour cadre un monde anglo-saxon (Amérique, Angleterre au XIXème siècle) idéal ou inquiétant : fascination ? « Rêve américain » ? Pourquoi ces références constantes ?
L’Amérique est une obsession, depuis mon premier roman. La verticalité de New York (une certaine idée du vertige), l’horizontalité de Los Angeles (le pays des anges, des morts et des rêves brisés) et, entre les deux, les grands espaces, le désert, où l’imagination se déploie.
Ma fascination pour le 19e siècle, elle, est d’ordre esthétique : c’est un amour d’adolescence dont je ne me suis jamais défait.
Quelques questions sur vos romans
- Pour la Malédiction d’Old Haven et son double masculin le Maître des Dragons, vous avez dit (Citrouille juin 2009) que vous avez un projet de troisième volume : où en est-il ?
Un synopsis a été écrit ; un contrat signé, même. Mais, dans l’intervalle, un autre roman m’est « tombé dessus » : Bal de Givre à New York, qui sort chez Wiz ces jours-ci. C’est un livre qui s’est imposé à moi de façon assez inattendue. Du coup, le troisième volet de ma pentalogie américaine (car j’ai cinq livres à l’esprit) attendra.
- La Saga Mendelson est une trilogie étonnante par bien des aspects. On ne vous attendait pas vraiment ici. Comment pourriez vous qualifier en quelques mots cette aventure passionnante ? A-t-il été difficile de vous « brider », de vous limiter à trois tomes ?
Au départ, je voulais écrire dix tomes (raclement de gorge des éditeurs, éclats de couteaux doucement tirés). La Saga… est un projet déjà ancien, né de ma fascination pour la genèse d’Hollywood. J’ai éprouvé un intense plaisir à accompagner cette famille sur un siècle entier, à revisiter l’Histoire par son prisme.
- Avec Les sœurs Wilcox on retrouve un univers plus familier pour les fans de La Malédiction d’Old Haven. Combien de tome comprendra la série ? Comment écrire différemment comme vous le faites sur les vampires en pleine vague Twilight et autres ? Cela influence-t-il les envies, les histoires ?
La série comprendra quatre tomes. L’idée est née à un moment où la tétralogie de Stephenie Meyer n’en était, commercialement parlant, qu’à ses balbutiements. Il ne s’agit nullement d’un calcul.
Le vampire de Twillight, sexy en diable, n’a rien de foncièrement original : Anne Rice a déjà écrit tout ça il y a vingt ans, et avec plus de panache à mon sens. En ce qui me concerne, je préfère envisager le vampirisme comme une malédiction engendrant la cruauté, la paranoïa et une létale froideur d’âme.
- Dans la vie extraordinaire des gens ordinaires, vous surprenez de nouveau vos fans avec des histoires courtes, des nouvelles. Ce genre nécessite-t-il pour vous une adaptation plus grande que pour écrire un nouveau roman au format plus classique ?
On a le sentiment d’entrer dans l’intimité des ces hommes et de ces femmes, sans voyeurisme, (comme une présence bienveillante …). Là encore, tout est-il inventé, fantasmé ? Des histoires vraies ? Beaucoup de documentation ?
Rien n’est vrai. Le livre est né de mon envie de recycler tous les germes d’histoires qui hantaient mon cahier de notes – germes dont je savais qu’ils ne deviendraient jamais, faut de temps, des romans à part entière.
Souvent, les lieux décrits sont des endroits que j’ai déjà visités : un parc à Munich, un cimetière à Rome, une maison à Londres, une rue dans Coney Island, etc. Pour le reste, il m’a fallu me documenter, effectivement. Mais les décors étant souvent minimalistes, cela ne s’est guère révélé insurmontable.
- Pouvez-vous nous dire quelques mots de Bal de Givre à New-York, qui sort ces jours-ci chez Albin Michel dans la collection Wiz ?
Une jeune fille reprend ses esprits : elle vient d’être percutée par une voiture. Un jeune homme sort de la limousine. Il est jeune, séduisant, vêtu de blanc. Il courtise notre héroïne avec assiduité.
La jeune fille rentre chez elle : ce New York dans lequel elle évolue, elle le connaît sans le connaître. Des détails ne « collent » pas. Le passé lui échappe. Elle se souvient sans se souvenir. Un troisième personnage, le Masque, semble la suivre à la trace.
Bal de Givre à New York est un roman dont le sens profond ne se dévoile que dans les trois dernières pages. Le commencer par la fin est fortement déconseillé.
Dans vos romans vous défendez les valeurs de fraternité de démocratie… Certains de vos titres comme Memory Park sont même de véritables romans engagés ! Alors Fabrice Colin écrivain engagé ?
Pas du tout. C’est même une notion qui me gêne. L’engagement en littérature, à moins d’habiter au Pakistan, en Iran ou en Chine, n’est souvent qu’une occasion de se mettre en valeur à peu de frais. La question est : qu’est-on prêt à risquer ? Je n’ai aucune leçon à donner, aucun message à transmettre, si ce n’est « nous sommes vivants, c’est un foutu miracle. » Je peux être engagé dans ma vie d’homme – on ne l’est jamais assez – mais ça relève de la vie privée.
Dernière question : vous donnez le sentiment d’être très entouré, très fidèle en amitié… Quel rôle votre entourage joue-t-il dans votre vie d’écrivain ?
Ma femme joue un rôle essentiel : lectrice et présence attentive. Quelques lecteurs et relecteurs fidèles gravitent également autour de moi. J’ai des amis écrivains, des amis éditeurs, ou illustrateurs, de Claro à Xavier Mauméjean, d’Oliver Gallmeister à Jérôme Noirez en passant par Michael Moorcock et François Place. Mes éditrices et éditeurs sont, par ailleurs et pour la plupart, des amis chers.
Retrouvez quelques uns de titres de Fabrice Colin en cliquant sur les visuels de couverture.
Propos recueillis par Jean-Luc Clerc. Merci beaucoup Fabrice.
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Bal de Givre à New York
Coup de coeur !
Bal de givre à New York ; Fabrice Colin ; Editions Albin Michel Jeunesse, Collection Wiz,
5 janvier 2011, 13,5 €
La limousine qui a manqué de la renverser a libéré un prince charmant bien particulier. Anna quand à elle, rentre chez elle sonnée. Et peu à peu on s’aperçoit qu’il y a autre chose dans son trouble que celui de l’accident. Rentrée au manoir de ses parents, elle retrouve son majordome (sans bras) Jacob qui est télékinésiste. La ville de New York qui défile sous nos yeux au travers du regard d’Anna est étrangement familière, et étrangère à la fois, diffusant un sentiment de malaise. Tours et constructions reliées par des passerelles, moyens de locomotion futuristes (Orpheus) inventés par l’un des plus grands architectes de son temps : le père d’Anna Claramond. Le problème de cette jeune femme c’est qu’elle se souvient d’images, de lieux de sons, qui lui semblent normaux mais elle ne peut quitter ce sentiment qu’il manque quelque chose.
Quelle est cette voie qui lui souffle de se laisser aller ? Qui sont ces personnages étranges qui apparaissent au cours du roman et auxquels elle semble liée de façon vitale ?
Et le destin s’emballe, remarquée par le riche héritier des Seth-Smith, Wynter, elle devient l’objet de toutes les jalousies et des attentions le jour où elle est invitée au Bal de Givre, soirée sélecte s’il en est organisée par cette famille toute puissante.
Il est difficile de raconter plus avant ce Bal de Givre à New York, car il serait dommage d’en déflorer les secrets, les intrigues et les découvertes qui s’enchaînent de pages en pages. Sachez cependant, qu’une fois commencé, vous aurez le sentiment d’être entrainé dans un tourbillon infernal, qui vous emmènera aux côtés de son héroïne dans une sorte de brume dont les lambeaux se déchirent peu à peu pour un final étourdissant. Fabrice Colin nous embarque de nouveau dans une histoire fantastique, fort bien écrite, qui ne saurait vous laisser indifférents. Bal de givre à New York est à la fois un roman fantastique avec tous les codes du genre que maîtrise particulièrement bien Fabrice Colin, mais également un roman à la psychologie fouillée, car cette fois-ci ces sont presque discrets, ils accompagnent l’histoire de cette jeune femme à la recherche de sa vie, de sa mémoire perdues. Une plongée en abîme dans le traumatisme et la mémoire, à lire d’une traite.
Un excellent roman pour bien débuter l’année chez Wiz bien évidemment !
A dévorer, le souffle court, étourdissant !
Jean-Luc
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Alera Tome I
Deux royaumes ennemis de longue date, des guerres qui n’en finissent pas et une paix fragile menacée. Les royaumes d’Hytanica et de Cokyri ont tout pour se haïr. Un long passé de haine et de violence, des légendes, de vieilles histoires qui rappellent que la menace n’est jamais totalement écartée. Leur incompréhension est également culturelle et sociale. En effet en Hytanica les hommes seuls sont aptes à gouverner et leurs épouses sont de charmants faire valoir dont l’influence et l’avis en matière de politique et de gestion des affaires du royaume notamment sont rarement pris en compte pour ne pas dire inexistants ou ignorés. En Cokyri les femmes gouvernent depuis des temps immémoriaux et une jeune fille bien élevée se doit d’être capable de se défendre notamment. Deux mondes qui se méprisent donc et qui vont de nouveau se confronter.
Dans ce premier tome de ce qui est annoncé comme une trilogie, vous ferez principalement connaissance avec le royaume d’Hytanica et principalement la princesse Alera et son entourage proche (palais, famille, amis, garde rapprochée…).
Cayla Kluver signe un premier roman au rythme lent, mais très intéressant. On suit avec plaisir l’histoire de cette jeune femme dont le destin semble être de se confondre avec celui de son royaume. Elle la princesse héritière qui doit épouser un homme qui deviendra grâce à cette union le roi, celui qui détient les rênes du pouvoir.
Pourtant Alera est une jeune femme à l’esprit indépendant et l’idée d’épouser Steldor le fils du capitaine de la garde un superbe et arrogant jeune seigneur de la cour ne l’enchante pas vraiment.
L’intrusion de la grande prêtresse cokyrienne et la découverte d’un jeune Cokyrien qui va se révéler être quelqu’un perdu depuis longtemps, va bouleverser le destin tout tracé d’Alera.
Les complots, les secrets, mystères, destins sacrifiés vont peu à peu se dévoiler et nous entrainer dans cette première aventure, qu’on n’a pas au fil des pages envie de lâcher. Les personnages multiples sont bien campés et on s’attache rapidement aux princesses (Alera et sa sœur Miranna) et à leurs garde du corps notamment celui d’Alera, London… Si vous aimez les romans au rythme effréné avec une explosion ou un meurtre à chaque page, vous en serez pour vos frais, ce roman n’est probablement pas pour vous. Non, il faut aimer les mises en places, les descriptions, les petits détails en apparence anodins qui tissent patiemment les bonnes histoires. Ce premier tome, d’un premier roman n’échappe pas à quelques longueurs et pourrait parfois accélérer. Mais les premiers tomes de trilogie posent souvent le problème de la mise en place de l’histoire et de sa complexité. D’autant que c’est plus que réussi ici et on suit avec bonheur cette jeune femme à l’esprit bien trop indépendant pour la place étriquée que lui prépare sa société d’origine.
Un très bon premier tome donc avec bien des questions en suspens et des interrogations pour la suite. Le tome II sera attendu avec plaisir et curiosité pour voir si cette première très bonne impression était la bonne. A découvrir et à suivre donc.
Alera Tome I, La légende de la lune sanglante ; Cayla Kluver ;
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) Nicole Ménage ;
Editions du MASQUE, collection MSK, 5 janvier 2011, 17,5 €
Joseph
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Le tertre des Ames
Le Tertre des âmes ; Ludovic Rosmorduc ; Editions BAAM, 5 janvier 2011, 14 €
La licorne royale a été mystérieusement tuée. L’arme du crime retrouvée sur les lieux accuse son propriétaire légitime : Héribold le chef des armées, descendant d’une longue lignée de serviteurs fidèles. Comment lui un fidèle parmi les fidèles a-t-il pu perpétrer un acte aussi vil ? Arrêté, celui-ci est condamné à la pendaison, alors que la colère de la foule gronde. Pourtant, au delà de l’attachement, peu se souviennent encore de l’importance de la licorne.
Le vieil ami d’Héribold, Ambroise de Liemmos, proche conseillé du roi, va alors user de la ruse et de toute son influence pour sauver celui qu’il considère comme son fils d’une mort aussi inutile qu’injustifiée.
Une fois le juge et le roi convaincus, la quête va se mettre en marche. Fort de ses connaissances des textes anciens et des vieilles légendes Ambroise est en effet persuadé que la licorne est l’animal protecteur du royaume et qu’un terrible danger menace celui-ci, que le meurtre de l’animal n’est pas un hasard.
Yorel l’alchimiste, Dungal le géant roux, Vitéric l’albalétrier vont se joindre à Héribold dans sa quête pour trouver une autre licorne.
Créatures fantastiques, magie, pierres magiques d’Armathie, mystères, cités et légendes fabuleuses, îlot du Prédicant Blanc, pendentif de clairvoyance, guilde de arpenteurs de mers…le tout dans un décor médiéval rendu comme si on y était, font de ce premier roman de Ludovic Rosmorduc une pleine réussite. Ses personnages sont cohérents, vivants, on sent la chaire palpiter sous la plume, malicieux, dangereux, inquiétants… A partir du moment où la quête est lancée, plusieurs histoires se construisent en parallèle, se croisent pour notre plus grand plaisir.
Cette quête se lit d’une traite, l’émotion monte de page en page et on le repose au final, heureux et triste à la fois de quitter un bon roman. Le signe d’une réussite ?
A lire et découvrir sans tarder. Les éditions BAAM commencent bien l’année !
Joseph
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Mortels petits secrets
Mortels petits secrets tome 1 ; Laurie Faria Stolarz ; Traduit de l’anglais (américain) : Cécile Chartres ; Editions Albin Michel, collection Wiz, 5 janvier 2011, 13,5 €
Le nouveau roman de Laurie Faria Stolarz débute avec un petit air de déjà vu : une jeune lycéenne est sauvée d’une voiture folle sur le parking de son lycée par un mystérieux jeune homme. Bon toute ressemblance… et surtout la suite n’ont rien à voir. Ce roman se lit d’une traite, facile à lire, il met en scène Camélia et ses amis, sa vie, ses parents et surtout ces messages étranges et cette voix au téléphone qui peu à peu fait monter la pression, l’angoisse. Car à lire les extraits du journal de l’individu qui émaillent le récit, on se dit que franchement on a à faire à un fou furieux particulièrement dangereux. Ben le petit nouveau qui arrive avec une réputation peu avantageuse est donc le suspect tout trouvé. Pourtant vous vous en doutez, cela serait trop facile. Ses talents de psychométrie (le talent de voir grâce au toucher) lui donnent des allures encore plus mystérieuses.
Le fantastique est moins présent que dans les histoires précédentes du même auteur, le livre est mieux écrit que le premier de la série Bleu Cauchemar. Ce roman léger, plaira aux adolescentes et aux fans de Laurie Faria Stolarz. On a le sentiment de ne pas trouver beaucoup de nouveautés par rapport aux livres précédents, mais c’est bien fait et efficace. Un moment de lecture agréable pour les amateurs du genre.
Jean-Luc
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06 janvier 2011
Ishango Tome I
Ishango ; Tome 1 : La nuit des métamorphoses ; Patrick Delperdange ; Editions Nathan, collection Nathanpoche, avril 2010, 6,9 €
" Parti à la recherche de sa soeur disparue dans la jungle africaine, Martin trouve un étrange fétiche.
C'est l'os d'Ishango qui, à la nuit tombée, lui fait subir une extraordinaire métamorphose... Guidé par une magie ancestrale, le garçon se voit alors investi d'une lourde mission : sauver tout un peuple, menacé par les activités secrètes d'une dangereuse firme internationale. Mais Martin doit faire vite : son temps est compté... "
Attention pour les fans, le tome II arrive
03 janvier 2011
L'épouvanteur tomes I à VI
Avant de retrouver le tome VII mi janvier découvrez une série
absolument fantastique chez Bayard : l'épouvanteur !
Depuis toujours, l'obscur s'infiltre sur la Terre, par l'entremise de créatures démoniaques plus ou moins puissantes, corrompant la vie des pauvres humains que nous sommes. Certains parmi nous deviennent des êtres de l'obscur ou s'y allient, d'autres, ignorants, sont enveloppés par de dangereuses illusions émanant de sa malignité, tandis que quelques-uns le combattent, protégeant le monde de sa noirceur. Dans les Comté, les manifestations courantes de l'obscur sont des sorcières, des gobelins, des âmes errantes : John Gregory, l'Épouvanteur, s'efforce de réduire leurs agissements.
Septième fils d'un septième fils et armé de solides connaissances, il est l'un des rares à pouvoir véritablement combattre l'obscur. Tom Ward, doté des mêmes pouvoires, devient l'apprenti de l'Épouvanteur, et, selon sa mère, est detiné à être le meilleur Épouvanteur que le Comté ait jamais connu. Tout au long de ces livres, vous découvrirez quelles affreuses créatures sévissent de par le monde, ainsi que les puissances surnaturelles soulevées par les terribles secrets que dissimulents certains pans occultes du passé et de l'avenir, au cours d'une montée en puissance où rebondissements, incertitudes et tromperies, combats et révélations s'entremêlent pour former d'haletantes histoires, très matures. Aucune niaiserie, aucun cliché, l'auteur mène ses intrigues de main de maître, installant une délicieuse atmosphère oppressante qui fait de sa saga un ensemble de livres formidable ! À découvrir absolument si vous appréciez la fantasy sans lourdeur et tout en profondeur.
N'hésitez pas à Lire la suite pour avoir plus d'informations sur un livre en particulier...
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Chroniques de l'université invisible
Imaginez.
La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
un petit clic magique sur lire la suite...
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Oksa Pollock Tome II
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Société Protectrice des Monstres : tomes II et III
27 décembre 2010
Reckless
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Ulysse Moore. Tome VII La ville cachée
Ulysse Moore. Tome VII ; La ville cachée ; Pierdomenica Baccalario ; Traduit de l’italien : Anna Buresi ; Editions Bayard Jeunesse, novembre 2010, 11,9 €
Anita Bloom est la fille d’une restauratrice d’œuvres d’art italienne et d’un banquier anglais. Lorsque nous faisons sa connaissance, elle est avec sa mère à Venise dans une ancienne villa. La villa des Monstres qui a appartenu à l’illustrateur Morice Moreau dont sa mère est en train de restaurer les fresques endommagées par le temps et la négligence humaine.
C’est avec curiosité et intelligence que Pierdomenica Baccalario nous entraine à la découverte de cette merveilleuse villa et de son histoire ainsi que dans les rues de Venise dans les pas de sa jeune héroïne Anna et de son ami Tommy. Mais peu à peu grâce à la curiosité de Mioli le chaton indiscipliné d’Anna, la jeune fille curieuse va faire une découverte qui va bouleverser sa vie d’adolescente. Dans une trappe secrète qui s’ouvre dans le plafond, elle trouve une enveloppe mystérieuse destinée à un certain Ulysse Moore.
De là va partir un nouvel épisode de cette formidable saga. Découvrez le club des Voyageurs imaginaires ; Malarius Voynich et Eco ; le club des Incendiaires ; le carnet mystérieux et les livres-fenêtres avec cette femme mystérieuse notamment qui appelle à l’aide cachée dans les pages.
On ne retrouve, Jason, Rick, Julia et Nestor (enfin Ulysse) qu’à la moitié du livre. Les adolescents ont grandi (les illustrations et les texte nous le laissent à penser). Ces retrouvailles qui ouvrent une deuxième partie dans ce septième tome accélère le rythme et nous entraine dans un tourbillon d’évènements avec de nouveaux personnages qui mettent en place de futures histoires qui seront, nous n’en doutons pas, passionnantes.
Ce jeune auteur italien a du talent. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, nous en sommes au septième tome et les six premiers riches en évènements avaient connu un épilogue particulièrement riche en évènements.
On avait donc tout à craindre d’une série qui ne s’arrête pas. Et bien non, Pierdomenico Baccalario fait preuve ici d’une grande maîtrise et d’une capacité de renouvellement surprenante. A la fois familière et nouvelle, cette septième aventure relance la série et nous ravit de nouveau.
C’est reparti pour de nouvelles aventures. Alors ne boudez pas votre plaisir (si vous êtes déjà fans) et/ou votre curiosité (pour les novices) et foncez c’est une réussite totale.
Jean-Luc
la couverture vous renverra vers les chroniques des tomes précédents... belles découvertes.
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Le Secret de l'Ange : les vampires de Manhattan tome V
Le Secret de l'Ange ; Melissa de La Cruz ; Traduit de l’anglais (américain) : Valérie Le Plouhinec ; Editions Albin Michel, collection Wiz, novembre 2010, 13,5 €
Une nouvelle saison s’ouvre sur les Vampire de Manhattan, Théodora et Jack partis en Europe sont désormais sous le contrôle de la comtesse de Paris, ensembles, mais dans une prison dorée. Le roman s’ouvre sur leur volonté de s’évader et d’échapper aux deux Venator chargés de les garder. En Italie ils se sont donnés pour mission de retrouver la porte de la Promesse, troisième porte connue de l’enfer. Leur fuite particulièrement musclée et sportive va les amener à faire la connaissance d’un groupe étrange, l’ordre Pétruvien, dont l’un des membres va leur venir en aide.
La deuxième partie du roman nous ramène à New-York où Mimi la jumelle éconduite de Jack folle de rage et de rancœur est devenue régente de l’Assemblée. Malgré ses pouvoirs d’ange noir et sa position sociale enviée, il va être difficile pour cette jeune femme de dix-sept ans dans ce cycle de vie de s’imposer face à une communauté de Sang-bleu de plus en plus susceptible, inquiète, songeant même à se réfugier une fois de plus sous terre. L’enlèvement et le meurtre filmé et diffusé sur internet d’une jeune Sang-bleu va semer la panique et mettre les nerfs de Mimi à rude épreuve. Elle saura cependant trouver de l’aide chez les Venators et de façon plus inattendue avec Oliver l’ancien familier de Théodora.
Dans la dernière partie, en jouant sa dernière carte, elle fait appel à une Venator réputée de la communauté asiatique : Deming Chen. Celle ci va mener l’enquête qui doit aboutir avant que les vampires affolés ne renversent Mimi et ne prennent des décisions catastrophiques pour la communauté.
Le livre s’ouvre sur le journal personnel de Lawrence Van Allen et sur la création d’un ordre mystérieux chargé de s’opposer à leurs ennemis, les Sang-d’argent. La clef semble se trouver dans la réincarnation d’un ange Alcyon en Catherine de Sienne.
Le récit est d’ailleurs émaillé de rappels de l’histoire et de la lutte contre les Sang-d’argent au XVème siècle. L’existence des Néphilims et de traîtres font que la menace semble permanente. La communauté des Sang-bleu et notamment leur Assemblée newyorkaise, réputée pourtant comme l’une des plus puissantes, semble bien mal en point, vieillissante et en prise à des conflits d’intérêts plus humains que vampires. La menace guette toujours, insidieuse et peut surgir n’importe où, n’importe quand. L’intrigue est toujours menée tambour battant, les révélations et les découvertes se font au fil des pages pour notre plus grand bonheur.
Le retour de Melissa de la Cruz en cette fin d’année 2010, est une réussite, une fois de plus. On se souvient des premières pages des Vampires de Manhattan au début de la série, et du sentiment étrange ressenti. A l’époque je me souviens de m’être demandé dans quoi j’étais tombé. (le mot vampire n’apparaît pas avant la page 167 !!!). Pourtant très vite le charme avait agi et les tomes suivants n’ont jamais démenti cette sensation. Melissa de la Cruz est redoutable et sous des dehors clinquants et rutilants, sa série nous entraine peu à peu sur les sentiers d’une histoire particulière, riche en rebondissements et en découvertes. Un univers à part particulièrement attachant et réussi. A suivre pour les fans (mais la recommandation est-elle utile ? ) et découvrir sans hésiter pour les autres.
A lire et surtout pour les fans, bonne nouvelle, le prochain tome annoncé sera un volume inédit de la saga avant la révélation finale du tome VI à paraître en 2011. Annoncé comme un collector indispensable pour les fans de la série, gageons que l’auteur saura y distiller révélation et surprises avant le bouquet final. Pour patienter, le visuel de couverture. On se retrouve en février.
Jean-Luc
PS : le clic sur la couverture du Secret de l'Ange, devrait vous renvoyer vers les chroniques des autres tomes. Et en attendant le dernier tome programmé pour 2011. Voici la couverture du collector à paraître au mois de février.Juste pour les fans. Depuis sa chronique a été mise en ligne : clic pour découvrir Bloody Valentine.
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Les dragons de Nalsara tome X
Les dragons de Nalsara Tome 10 ; Aux mains des sorciers ; Marie-Hélène Delval ; Illustrations : Alban Marilleau ; Editions Bayard Jeunesse, octobre 2010, 4,9 €
Cham fait des progrès rapides en magie. Mais le temps presse et les Addraks veulent accélérer le mouvement. Son oncle Darkat va tout tenter pour le convaincre de passer de leur côté. Ou plus exactement de la manipuler.
Le garçon est trop jeune pour résister. Darkat l’emmène visiter le mausolé de son grand-père et lui permet de toucher son épée. Celle-ci bouleverse le garçon et la magie noire fait effet. Il ne se méfie plus de Darkat et mange les fruits empoisonnés qui font de lui peu à peu un sorcier.
Les sorciers n’ont plus besoin de Dhydra désormais pour appeler les dragons. Son fils possède le pouvoir de leur parler, il le fera à sa place.
Les magiciennes de leur côté ont perçu le danger et Dhydra elle même a eu le temps de faire prévenir les dragons par l’intermédiaire des élusims.
Cham saura-t-il vaincre la magie noire de son oncle ou va-t-il basculer du mauvais côté de la magie ? Un tome passionnant, au rythme endiablé qui nous entraine de nouveau dans un très bon moment de lecture. Avec toujours les illustrations particulièrement réussies d’Alban Marilleau.
La suite arrive bientôt on l’espère février pour le tome suivant et d’après nos sources, les prochains tomes devraient être plus long : youpi !
Un régal de lecture et d’aventures pour nos jeunes amis. Une belle porte d’entrée dans le monde de la fantasy. Marie-Hélène Delval en grande forme. On en redemande.
Retrouvez les autres titres de la série en cliquant sur ce visuel
Jean-Luc
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23 décembre 2010
SF et fantastique
Bjorn
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Hunger Games
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20 décembre 2010
Fablehaven
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