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15 mars 2021

Bob & Marley : le capitaine

Les deux compères sont revenus depuis quelques semaines et on ne pouvait pas manquer de vous en parler ! Quel plaisir ! Du bonheur en page toujours et encore ! ❤️❤️❤️❤️❤️

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Bob veut un bateau, alors Marley va lui construire et Bob en profiter pour jouer au petit chef et tyranniser son Marley préféré. Bonne pâte, il se laisse faire, enfin presque, car de temps en temps il faut rappeler au petit tyran grognon, les droits et devoirs d’un capitaine de bateau. 

Mais notre Bob préféré peut-il entendre raison ? Simple, presque épuré en terme d’illustrations et de dialogues, le duo fonctionne toujours aussi bien. 

Toujours adorer Bob & Marley et grandir avec eux en s’amusant. Excellent ! 

 

Jean-Luc

 

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Tous droits réservés. Illustrations © Seuil jeunesse

Bob & Marley : le capitaine

Marais-Dedieu 

Editions le Seuil jeunesse, 22 janvier 2021, 8,5 €

 

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Les animaux de la ferme

Un livre jeu superbe et étonnant ! Très réussi ❤️❤️❤️❤️

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Une pyramide d’animaux qui n’est pas sans rappeler les animaux d’un conte célèbre et ancien, des pages cartonnées renforcées et vingt pièces renforcées qui cachent les rêves les plus fous des animaux concernés et c’est partit pour un grand moment de découverte pour les petits. 

Au fil des pages, découvrez différents univers : dans la cour de la ferme, le chat rêve de tricoter enroulé dans les fils de la pelote, et le lapin d’une famille nombreuse.
Dans la basse-cour, l’oie se voit en reine du skate, alors que le coq le pauvre à mal aux dents (quoi ? N’importe quoi un coq avec des dents…), les poussins s’en donnent à coeur joie et le dindon fait la roue s’imaginant star de la revue avec une perruque du plus bel effet. 

Dans le pré, la chèvre devient acrobate, le mouton se gèle après la tonte et l’abeille se voit bien en pilote de ligne. Et puis à la fin, une jolie surprise vous attend. 

Chaque pièce détachable se termine par un petit embout qui peut s’emboîter sur le décor final et permettre de reconstituer tout cela et de réunir les animaux. Quand on en a assez de jouer, hop on les encastre de nouveau dans leurs cases et on claque les pages cartonnées. 

C’est ludique, malin, cela permet d’enrichir le vocabulaire et de jouer aussi. Très réussi. 

 

Jean-Luc 

 

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Les animaux de la ferme

Illustrations : Aki 

Editions Tourbillon , mon imagier à rire, 3 février 2021, 11,9 €

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Je prends le bain / Je vais au dodo

Pour bien passer les étapes importantes de la journée, la nouvelle collection je grandis avec Milan nous offre de superbes albums cartonnés, colorés et très réussis ❤️❤️❤️

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Deux petits livres adorables de la collection « je grandis avec Milan »  qui nous proposent deux moments particulièrement importants de la journée des petits : Je prends le bain  et je vais au dodo.  

Les illustrations d’Ilaria Falorsi sont douces à souhait et très réussies, donnant d’un livre à l’autre des situations et des univers différents, marquant la diversité des enfants. Ici on n’a pas d’univers formaté mais des personnes de couleurs, de lieux et de vie différents, la vraie vie en somme. 

Chaque double page est accompagnée d’un texte simple et agréable décrivant les situations et pour chaque page des tirettes permettent de faire avancer, l’histoire du soir, de se brosser les dents et de voir celles ci bien blanches briller à la fin, de se savonner …

Deux petit livres cartonnés que les enfants adoreront manipuler et qui ont tout pour devenir un livre accompagnant les rituels de la journée, pour en parler, se raconter des choses, prendre le temps, lire des histoires et se faire des câlins avec papa et maman. Deux petits albums d’une nouvelle collection très réussis et chaleureux. 

 

Jean-Luc 

 

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Je prends le bain / Je vais au dodo 

Illustrations Ilaria Falorsi 

Editions Milan jeunesse, collection je grandis avec Milan, 17 février 2021, 7,9 €

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03 mars 2021

La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein  d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux. 

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Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek. 

Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles  de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables ! 

Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter,  de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher. 

Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là  va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la  réputation lugubre. 

Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance. 

Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait. 

Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes.  Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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La fabuleuse histoire de cinq  orphelins inadoptables

Hana Tooke

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov

Illustrations : Ayesha L. Rubio

Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €

L’enfance des dieux Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Revisiter la mythologie pour les 8 ans et plus avec Evelyne Brissou-Pellen, c'est l'assurance d'un excellent moment. Coup de coeur pour une nouvelle série, très bien écrite
pour voir les dieux de l'Olympe dans leurs jeunes années 

 

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Les deux  premiers tomes de cette  Enfance des dieux  embarquent les jeunes lecteurs à leur hauteur ou presque avec des dieux de l’Olympe au début de leur longue carrière. D’abord survivre avec le premier tome et Zeus. En effet, avant de régner sans partage, la génération des olympiens, doit régler un petit problème : leur père Cronos. Celui-ci  a des fâcheuses manies et à cause d’une fichue prédiction, il avale ses gosses à la naissance pour se prémunir de l’avenir annoncé. Mais un jour … l’un d’entre eux va échapper à sa gloutonnerie et ainsi changer la donne. 

Dans le second, tome la première génération des olympiens a grandi et la famille va s’élargir avec l’arrivée d’Athéna. Et rien que la description de sa naissance vaut le détour. Fureur d’Arès, furie d’Héra et conséquences en chaînes. Il faut dire que Zeus n’est pas très fidèle et n’hésite pas à tromper la pauvre Héra. La petite Athéna en grandissant va avoir fort à faire. 

On aime le rythme des histoires, leur mise à portée des plus jeunes mais tout en restant remplies de détails et proches de l’original. On aime les arbres généalogiques de la fin ainsi que les quelques mots de vocabulaire qui permettent de comprendre l’ensemble. (Mots grecs, termes précis impossibles à transformer) . 

C’est un très bon moment et une jolie découverte que cette nouvelles collection qui débute. A savourer vraiment sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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L’enfance des dieux  

Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Evelyne Brissou-Pellen 

Illustrations Thierry Christmann

Editions Pkj à partir de 8 ans, 18 février 2021, 5,5 €

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A nous Versailles ! tome 1, la marquise au poison

Coup de ❤️ pour une visite dans l'Histoire avec de jeunes héros attachants !
Le retour d'Anne-Marie Desplat-Duc : ❤️❤️

 

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Il y a Gaspard, Andéol, Marguerite, Margot Basile, Mazet des petits paysans du Vivarais, qui vivent dans une famille heureuse mais pauvre. Alors un jour les enfants décident de partir et de monter à Versailles : parce qu’il y a le Roi. 

Malgré leur chagrin, les parents les laissent partir pour se soulager et leur permettre, ils l’espèrent, un meilleur avenir. 

La route est longue, semée d’embûches, jusqu’au moment où il vont rencontrer un mystérieux carrosse qui verse juste devant eux et contient une mystérieuse marquise très attachée à une mystérieuse mallette plus que visiblement à son cocher mort dans l’accident. 

C’est Gaspard qui va partir avec elle en avant, laissant les autres terminer la route vers la capitale seuls. Arrivés aux portes de Versailles, les enfants qui espèrent retrouver leur grand frère  vont vivre de bien curieuses aventures et peu à peu pénétrer dans le saint des saints. 

On le aimes bien ces jeunes enfants, leur caractère différent, leur envie d’un ailleurs mais toujours solidaires, et ce qu’ils nous font découvrir. Le premier tome d’une nouvelle série pour les jeunes lecteurs qui aiment les héros bien vivants, et l’histoire aussi. A découvrir et suivre bien évidemment. 

 

Jean-Luc 

 

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A nous Versailles ! tome 1, la marquise au  poison 

Anne-Marie Desplat-Duc

Illustration : Camille Raveau

Editions Flammarion jeunesse, 3 février 2021, 10 €

 

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Ma tribu pieds nus : tome 1, Adieu, béton !

Un concentré de bonne humeur ! Une envie de vivre communicative ! Foncez dévorer ce premier tome aux accents de l'été et du bonheur retrouvé !  ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Ce roman  fait un bien fou. On a juste (presque) envie de se retrouver elle 15 juin, dans la cité des « Flamants roses »,  au pied de la tour Argos  devant laquelle la famille Papaioannou est regroupée. Papa a mis le feu à l’appart avec sa fameuse recette de crêpes flambées. Alors il faut trouver une solution de replis, d’autant que les voisins semblent en avoir particulièrement ras le bol de la famille. 

Pépé donne une adresse et c’est parti pour un tout autre monde, une maison dans la nature, près d’un lac, avec de nouveaux amis et vive les vacances ou presque. 

Un pépé anarchiste, Sélé, Apollon et Hélios les enfants, et Achille et Céline les parents. Tout reconstruire ailleurs, tout reprendre de loin parfois pour certains comme papa traumatisé par un accident et repartir d’un bon pas. 

On vous laisse découvrir les méandres des aventures, les clins d’oeil aux habitudes et aux manies de chacun et de notre monde. Surtout laissez vous emporter, laissez vous gagner une fois la maison rejointe par l’air chaud de l’été, par le bonheur d’être ensembles, par la douceur de vivre qui peu à peu s’installe et devient communicative. On aime ce premier, tome plein d’entrain et de vivacité. On espère bien suivre bientôt la famille Papaioannou. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Ma tribu pieds nus : tome 1,  Adieu, béton ! 

Stéphane Nicolet

Illustrations : intérieures et couverture : Stéphane Nicolet

Editions Casterman jeunesse, 3 février 2021, 9,9 €

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01 mars 2021

Après nous, les animaux

Le roman de Camille Brunel en évoquant la disparition de l'espèce humaine, laissant la place aux animaux est étonnant et donne à découvrir et réfléchir ! ❤️❤️❤️❤️

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Au début il  en reste une. Une humaine, celle de ceux qui régnaient sur l’ancien monde d’avant 2086. La dernière humaine qui accompagnait trois taureaux, une vache, un lion, quatre chevaux, deux geais, cinq lycaons, trois pandas roux, deux chimpanzés deux éléphants, une panthère et un python est mort juste avant que le bateau ne s’échoue sur les côte du Mexique, au Yucatan, là où autrefois les jeunes américains étudiants et européens en croisière venaient prendre des vacances. Désormais la nature reprend peu à peu ses droits. Il y a ceux qui comme dans le navire étaient habitués à la présence de l’homme, ceux pour qui elle était indispensable et les autres qui peu à peu retrouvent les territoires perdus, occupent l’espace, parce que la nature à horreur du vide. 

Les animaux entre eux, ont tissé des liens, d’amitié, de protection, instinctivement ils sentent que certains ne leurs feront pas de mal, que d’autre seront des alliés précieux. Et puis elle meurt, la dernière, et le bateau échoue. La  découverte de la terre ferme, d’une nouvelle terre, de nouveaux animaux, de nuées d’oiseaux, de nouveaux dangers… la nécessité d’avancer, de se retrouver parce que désormais , même si certains peuvent voler et s’éloigner, ils sont un groupe qui va affronter la mort, et survivre ensembles. Les hommes ont disparu à jamais, un autre monde est à inventer. 

Que ce roman est étrange, comme il est surprenant de lire une histoire dans laquelle, nos traces s’effacent jusque dans les réflexes et les souvenirs des héros animaliers qui tiennent le haut de l’affiche. Tout un monde à redécouvrir. De quoi réfléchir à notre action, notre rôle sur la planète et sur ce qui pour le moment semble correspondre à une extinction de masse des autres animaux. Mais peut-être la crise sanitaire qui nous traversons nous permettra de retrouver un peu de sagesse et de limiter la casse. Surprenant, étonnant et presque dérangeant parfois. Un très bon titre à lire et savourer. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Après nous, les animaux 

Camille Brunel

Illustration de couverture : Delphine Jacquot 

Editions Casterman Jeunesse, collection ici/maintenant, des romans qui regardent le monde en face, 16 septembre 2020, 16 €

Tenir debout dans la nuit

Mention spéciale du prix vendredi 2020  ! Coup de ❤️ pour une histoire de vacances rêvées qui tournent très vite au cauchemar. Pour parler de ce qui ne devrait plus jamais arriver ! Superbe ! 

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 Ce roman ne se raconte pas. Lalie est une jeune adolescente qui en accumulant les mensonges ou les petits accommodement avec la vérité pour être exact, va finir par convaincre sa mère, qui l’élève seule, que cette invitation à New York est une formidable opportunité. 

Elle l’est en vrai, sauf que l’histoire va tourner au cauchemar. Parce que le garçon, à priori si sympa, va changer du tout au tout et provoquer la fuite de Lalie dans la Grosse pomme. Seule, paniquée, affolée par l’agression, elle hère de rues en rues, cherchant du temps pour trouver le moment où la mère de Piotr reviendra et pour lui demander de l’aide. Mais est-il si facile de reconnaître dans son enfant, le genre d’individu que la jeune Lalie s’apprête à lui décrire ? 

L’écriture est nerveuse, les chapitres courts, qui nous tirent d’un moment à l’autre dans la tête de l’héroïne où tout tourne très vite. Des rencontres, des photos volées au hasard d’une rencontre et la vie plus tard qui se reconstruit grâce à l’écoute attentive de sa mère, le dépôt de plainte contre son agresseur…

Un roman coup de poing pour les ados, pour dire qu’il faut parler, et qu’il faut aussi être attentif chez les adultes comme chez les adolescents dans l’éducation, la confiance et apprendre aussi surtout pour certains individus que non veut dire non tout simplement. Des mots simples qui disent la réalité et le stress, l’effroi et la douleur, mais aussi la rédemption plus tard. A lire et faire lire par les filles et les garçons. 

 

Jean-Luc 

 

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Tenir debout dans la nuit 

Eric Pessan

Couverture  Flavia Morlachetti / Getty Images

Editions l’école des loisirs, Médium +, 4 mars 2020, 13 €

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Choubidouwha

Bien commencer la semaine avec une petite merveille qui rime avec bonne humeur ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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 Rire ! C’est certainement le mot qui convient le mieux à ce petit bijou aux pages cartonnées, légères comme de la plume et qui nous entraine avec une créature improbable un Choubidouwha. Petit chose marron, avec deux dents qui dépassent, et des yeux joyeux ronds comme des soucoupes. 

En plus, pour être certain de vous le rendre agréable, l’autrice Lucie Phan  a été sans pitié. Il aime les gâteaux. Pourtant comme un gremlins, il faut absolument éviter qu’il en mange parce qu’alors… il change de couleur. Malgré les mises en gardes qui embarquent le jeune lecteur dans le jeu, la bestiole rigolote croque un tout petit bout et hop, il va falloir vite, vite, vite, prononcer la formule magique qui lui permettra de retrouver sa couleur d’origine. Mais plus facile à dire qu’à faire et notre petit monstre délicieux finira de bonheur par chanter la formule dans tous les sens et quand on prononce mal une formule magique on peut changer de couleur, ou pire encore. 

C’est drôle et entrainant du début à la fin, tout fonctionne, le Choubidouwha, créature improbable au potentiel sympathique évident, sa gourmandise, son oeil qui frise, les changements et la fin grandiose ! Génial ! Ce petit livre risque fort de devenir le chouchou de nos petits monstres qui en profiteront certainement pour croquer un délicieux gâteau histoire de voir si la réalité peut rattraper la fiction. 

 

Jean-Luc 

 

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Choubidouwha 

Lucie Phan

Editions l’école des loisirs, loulou & Cie, 13 janvier 2021, 10 €

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27 février 2021

Nix Olympica

Le premier vol habité vers la planète Mars coup de coeur ! 

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 Le premier vol habité vers la planète Mars quitte la terre fin août 2037 pour un voyage d’environ six mois et une mission de deux ans sur place. L’équipage est formé de deux femmes (une chinois et une française) et de trois hommes (un allemand, un canadien et un sud-africain). Nix Olympica nous relate ce voyage. 

E., la française, tient son journal qu’elle confie à sa mère en février 2038. Grâce à elle, nous suivrons cette odyssée jour après jour. Cependant se pose immédiatement la question : quand sommes nous, nous les lecteurs ? 

Le temps du récit est 2038 mais qui a eu accès à ce journal ? Qui nous permet de le lire ? N’oublions pas que pour une pissions spatiale, la NASA sélectionne, surveille, dicte des règles, veille ç leur respect et que pour une conquête spatiale elle fait des choix et définit des objectifs. Alors sommes nous en 2038 ou en 2088 ? Qui a eu accès à ce texte ? Est-il publié ? 1984 d’Orwell ponctue le journal d’E. 

 

Le livre est un roman avec une coloration BD tans les illustrations s’imbriquent dans le texte. Sur l’écran d’une salle de contrôle, fond noir, lettres blanches, s’affichent les rapports de surveillance de l’équipage par la NASA; (activités, humeurs, tensions…) Nous entendions les émission de radios. Des coupures de presse donnent l’historique de la conquête spatiale, évolution des connaissances. Journal, rapports, coupures de presse, émissions de radio relatent cette aventure humaine, l’enrichissent de nombreux éléments scientifiques et permettent au lecteur (à partir de 15 ans) de rêver à cette planète rouge… si accueillant , 

 

Coup de coeur d’Isabelle Cholley (les amis des Sandales) 

 

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Nix Olympica 

Nicolas Beck

Illustrations : Louis Diallo 

Editions Lucca éditions, 20 août 2020, 18 €

18 février 2021

Les lapins de la couronne d’Angleterre, tome 2 : Air force one

Ils reviennent avec un tome 2 coup de coeur ! ❤️❤️❤️❤️❤️

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 Une maman perdue qui ose rejoindre le terrier d’un vieux lapin pour comprendre ce qui est arrivée à son cher petit Timmy et une nouvelle aventure qui commence.  En effet, alors qu’il commence juste à se remettre de ses émotions et qu’il a particulièrement contrarié un ennemi puissant, Papa Razzi, Tommy et ses amis vont devoir repartir à l’aventure avec cette fois-ci la visite du président des Etats-Unis d’Amérique (POTUS), accompagné de ses lapins (les LOTUS) qui viennent rencontrer la reine. C’est l’effervescence à Buckingham Palace et dans les souterrains. Mais aussi chez les Razzis, bien décidés, un, à s’emparer du jeune Timmy et de lui faire payer sa chance de l’épisode précédent, deux, à troubler définitivement l’amitié entre les deux pays. Deux rats, particulièrement monstrueux sont choisis pour mener à bien la mission et c’est parti. 

On adore ce nouveau tome, il est encore plus réussi que le précédent, on découvre davantage de choses sur les rats et leur immeuble de rassemblent, on tremble en se demandant qui peut bien l’être l’abominable Papa Razzi (une réponse peut-être à la fin du roman) ; on découvre de nouveaux lapins au service du président américain tout de noir avec lunettes de soleil vêtus (cela devrait vous rappeler un petit quelque chose version cinéma) ; des renards particulièrement classe et qui vont jouer un rôle particulièrement important et devenirs, notamment leur patron, des amis de Timmy, alors qu’ils sont au service de la protection du premier ministre à Londres…

C’est rythmé, il y a des surprises, notre coeur bat au rythme de nos héros et c’est parti pour une aventure de folie. 

Un deuxième tome génial, dense, rythmé et inventif. Formidable ! On attend désormais le tome 3 des aventures de Timmy et de ses amis. 

 

Jean-Luc 

 

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Les lapins de la couronne  d’Angleterre, tome 2 : Air force one 

Texte : Santa Montefiora, Simon Sebag Montefiore

Illustrations : Kate Hindley

Editions Little Urban, 8 janvier  2021, 12,9 €

 

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D'un clic sur le visuel retrouvez notre avis sur le tome 1 

 

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Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.

Du rythme, de la musique, et des personnages formidables ! Coup de coeur ❤️❤️❤️❤️

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 Le premier chapitre est particulièrement bien rythmé et surprenant et nous fait entrer dans ce premier tome d’une saga un peu folle, emplie de musique et de personnages attachants et généreux. Pas banal de commencer une histoire avec une piano à queue qui s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas. 

Les héros sont oncle Andreï (russe, pianiste autodidacte de génie) ; tante Mary (lady anglaise , trompettiste qui a pris la poudre d’escampette pour éviter un mariage arrangé) ; oncle Lucien (batteur, mais surtout blessé de la Première Guerre mondiale qui lui a enlevée un bras) ; Ethy et son fils John (américaine venue à Paris pour son patron faire réparer un piano avec son fils de 12 ans et jamais repartie) et enfin Raoul le patron du Quatrième-Round  qui va les accueillir et leur permettre de respirer un peu. 

Au départ, ceux qui semblent former une famille, mais qui n’ont en fait en commun qu’un destin qui les a réunis et leur a permis de partager ensemble leur talent pour la musique. Très vite le petit café devient un lieu où il faut absolument aller entendre des musiciens absolument fous et merveilleux. D’ailleurs ils aiment partager ceux là et vont créer une école de musique, avoir de plus en plus de succès et ce qui nous ramène au piano à queue du départ. Car très vite les musiciens en se rendant chez les parents riches de leurs jeunes élèves, découvrent parfois qu’un instrument merveilleux, dort dans une vitrine et très vite l’idée leur vient de les substituer à d’autres à la sonorité de casserole pour en faire bénéficier leurs jeunes élèves pauvres et doués. 

Ainsi nait le Club des voleurs de pianos autrement appelé CAP : club des amateurs de pianos. 

Ainsi au fil des chapitres on suit leurs aventures, on fait connaissance d’un journaliste talentueux, Alfred Lourdes , d’un commissaire colérique et coriace, le commissaire Bachelet et d’autres personnages étonnants qui vont croiser leur route comme un certain monsieur Eiffel. 

Et puis un jour, le 18 avril 1920, débarquent à Paris, des morceaux de leur ancienne vie : un patron furieux de ne jamais avoir vu revenir son piano ; un lord anglais éconduit ; et une vieille russe dangereuse. 

Les choses se corsent donc encore pour nous nos amis qui vont devoir trouver une solution pour échapper aux dangers multiples qui rôdent et aux ennuis dans lesquels ils se sont fourrés jusqu’au cou. 

Il est sympathique ce roman, même si parfois au départ un peu brouillon (mais il faut bien poser l’histoire) et ses héros qui aiment la vie, qui cherchent à échapper à leur destinée par toujours très rose, même s’ils choisissent es moyens pas très catholiques parfois pour s’en sortir sont particulièrement attachant et gagnent en épaisseur au fil des pages. Un brin de folie, beaucoup d’imagination et nous voilà sur les toits de Paris en train de courir comme des fous, le sourire aux lèvres, pleins d’entrain en attendant la suite (vite, vite, vite)

A dévorer sans tarder. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.  

Paul Beaupère 

Illustration de la couverture : Pauline Duhamel

Editions Fleurus, 11 septembre 2020, 13,9 €

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La quête du renard blanc, tome 1 : la pierre mystérieuse

Un nouveau héros courageux et sympathique, une quête merveilleuse ! On aime ! 

 

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Un monde de neige dont le  héros est un jeune renard blanc prénommé Dilah. Il vit avec sa famille près du cercle polaire et est fasciné par les humains dont il s’approche régulièrement malgré les avertissements de son père. Le jour où ses parents sont tués par des chasseurs, sa mère a juste le temps avant de mourir de lui parler d’une vieille légende, celle d’Ulla, le saint patron des renards polaires qui aurait créé un trésor unique imprégné d’une magie puissante capable de transformer les animaux en hommes. 

Sa mère morte, le jeune renardeau s’enfuit avec pour seul souvenir une pierre de lune dont il ne comprend pas bien à quoi elle va lui servir. Au fil des pages il va rencontrer d’autres animaux, certains peu aimables qui ne lui veulent pas que du bien comme Carl à la tête d’un groupe de renards bleus , ou d’autres beaucoup plus sympathiques comme le phoque Colbert, dit Coco, Fred le Crabe , Grand-Père tortue. 

Mais surtout, il va faire la connaissance d’Ankel la fouine, de Kassel, une jeune jument prisonnière des hommes et d’un lapin prénommé Petit-Pois. 

Au fil des pages et des rencontres avec les animaux se dessine un monde aujourd’hui disparu dans lequel des civilisations animales puissantes se sont autrefois développées avec leurs divinités protectrices. Un monde qui se meurt, menacé par les humains et les rivalités. 

Dilah est un jeune héros attachant et fort sympathique, ses aventures et le début de sa quête pour retrouver la pierre mystérieuse qui complète la sienne est semée d’embûches et de rencontres qui peu à peu tissent l’histoire et ses ramifications. C’est léger, bien écrit, avec une histoire aux ressorts multiples qui promettent bien des rebondissements. Un premier tome qui se dévore d’une traite et fait passer un très bon moment. On attend désormais la suite. 

 

Jean-Luc 

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La quête du renard blanc,  tome 1 : la pierre mystérieuse

Chan Jiatong

Traduit de l’anglais : Nathalie Serval 

Illustration de couverture : Yann Tisseron

Editions Casterman, 6 janvier 2021, 12,9 €

Les renards de Londres

Un roman entre rêve et réalité avec des renards qui ne manquent pas de chien !
Le nouveau Eugène Green est formidable ! 

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Des renards polygames, mais bien élevés et parlant le français qu’ils tiennent de leurs anciens ancêtres  ; des hommes toujours aussi dangereux et la mort qui rôde avec les chasseurs emportant le père de la petite tribu.
C’est le début d’un long et étrange périple ou se mêle l’étrange et la réalité d’une manière tellement subtile et délicate qu’on se surprend parfois au fil de l’histoire ou celle-ci terminée à ne plus bien savoir où se trouve le vrai du faux. 

Mais pour tout vous dire, on s’en moque, parce qu’on a aimé suivre la migration des renards vers la ville qui semble plus sécurisée, leur rencontre avec une bande de jeunes voyous pas très nets qui vont abuser de leur faim et de leur crédulité ; la découverte des parcs royaux de Londres ; quelques animaux qui jouent les seconds rôle comme le blaireau ou la chauve-souris jouant les pigeons voyageurs entre les amoureux…

Il faut bien dire que ces renards ont bien quelques caractères de leurs voisins humains, la famille, les jalousies, ceux qui rêvent de voir quelqu’un d’important épouser leur progéniture au détriment de leurs sentiments. Au fil des pages, on s’attache à Enguerrand, Baudoin, Goupillet et les autres qui nous embarquent dans de drôles aventures, profiter de balades nocturne dans les parcs londoniens, entrer dans les sous-sols des palais et finir par rencontrer la reine qui les anoblira pour service rendu à la couronne. 

C’est frais, malin, juste ce qu’il faut de décalé, vous savez un peu comme la lumière les chaudes journées d’été qui semble former des voiles de chaleur qui bougent. On se sent bien dans ce deuxième roman d’Eugène Green et on aime sa folie douce et sa langue belle et curieuse. 

Un roman très bien écrit, qui ne prend pas les jeunes lecteurs pour des crétins décérébrés, illustré de nouveau avec bonheur par un Odilon Thorel  très inspiré par ces renards pas comme les autres. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Les renards de Londres 

Eugène Green

Illustrations : Odilon Thorel 

Editions l’école des loisirs, collection neuf, 10 février 2021, 11 €

 

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09 février 2021

Le jardin de Basilic : Comment les arbres fonts-ils caca ? (Tome 1) / Les fleurs tombent-elles amoureuses ? (Tome 2)

Terminer les présentations de cette semaine par un dernier coup de coeur. Comme les documentaires présentés sur la fiche précédente, c'est une nouvelle collection et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est particulièrement réussi. 
A découvrir sans faute donc ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

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 Faites la connaissance d’un nouveau petit héros né de l’imagination de deux grands auteurs des livres jeunesses.  Sébastien Perez pour l’histoire et  Annelore Parot  pour les illustrations. 

Ils nous embarquent dans un univers d’une tendresse absolu avec un petit héros qui vous rappellera forcément un enfant de votre entourage et fera bien rire ceux de son  âge qui vont s’en faire un copain. Parce que Basiclic qui passe souvent du temps  chez sa mamie Carotte a toujours des milliers de questions existentielles à poser. Dans ces deux livre, il va s’intéresser à d’abord Comment les arbres font-ils caca ?  Et  Les fleurs tombent-elles amoureuses ? . L’occasion pour lui de se rendre compte que tout le monde fait caca (si si même la maîtresse et les parents) et que la poussière qui a envahi le jardin ce jour là est du pollen que mamie Carotte appelle de la poussière d’amour. 

On aime les histoires qui sont bien menées et qui peu à peu poussent les détails vers une partie plus documentaires avant de consacrer une double page à la fin sur les explications de mamie Carotte permettant de faire le point sur la question de départ posée par le petit Basilic décidément insatiable. 

On aime le ton employé, le niveau de vocabulaire (dès 4 ans pour l’éditeur), les idées et l’envie de partager les trésors et mystère de la nature dans le but de mieux la comprendre et de la protéger pour les nouvelles générations. On aime bien évidemment tout l’univers visuel créé par cette illustratrice de très grand talent qu’est Annelore Parot  qu’on ne présente plus mais qui sait depuis des années se réinventer et nous offrir ici un petit héros attachant et un monde dans lequel il évolue rempli de détails, d’animaux et de personnages tous plus réussis les uns des autres. 

Deux très beaux et indispensables albums pour faire grandir nos enfants le sourire aux lèvres et leur rappeler, nous rappeler l’essentiel. Bravo ! 

 

Jean-Luc 

 

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Le jardin de Basilic

Comment les arbres fonts-ils caca ? (Tome 1) 

Les fleurs tombent-elles amoureuses ?  (Tome 2)  

Sébastien Perez 

Illustratrice : Annelore Parot 

Editions Père Castor Flammarion, 3 février 2021, 7,5 € 

Mon imagier préféré : Dans le monde entier / Dans la maison

 Très gros coup de coeur pour deux imagiers cartonnés absolument magnifiques. 
❤️❤️❤️❤️

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  Plus de 250 mots illustrés pour permettre à nos bouts de choux de découvrir et de nommer tout ce qui peut l’être Dans la maison et  Dans le monde entier. 

On aime le concept, le format pas trop grand, pas trop petit, en fait parfait à notre avis.

On aime les illustrations surtout et leur finesse qui mélangent quelques idées un peu vintage avec d’autre carrément moderne. Elles sont toutes d’une très grande finesse, apportant ici ou là une touche d’humour et de piquant comme avec le toucan buvant un noix de coco avec une paille, l’hippo faisant du canoë ou la dégaine du lama ou du kangourou (habillés pour l’hiver ces deux là). Dans celui sur la maison, les parents et les enfants évoluent dans des situations familières et son eux aussi accompagnés d’objets du quotidiens joliment croqués avec des animaux familier comme le chien qui rappellera à certains parents ou grands parents le toutou teigneux et ricanant du couple Satanas et Diabolo de la série animée les fous du volant. 

 

Deux albums que les petits vont adorer; ils pourront accompagnés puis seuls en grandissant tourner les pages encore et encore éduqués en s’amusant pour enrichir leur vocabulaire tout en aiguisant leur petit oeil tout neuf avec de belles illustrations. Deux petits merveilles à offrir et se procurer d’urgence pour les bibliothèques de petits et d’écoles. Absolument nécessaire. 

 

Jean-Luc 

 

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Mon imagier préféré

Dans le monde entier 

Dans la maison 

Illustrations : @Studio ImageBooks

Editions Casterman jeunesse, 3 février 2021, 9,95 €

08 février 2021

la bibliothèque idéale du Père Castor

Vous parler de la bibliothèque idéale du Père Castor, qui ressort ces histoires merveilleux dans de très jolis cartonnés à la tranche renforcée et travaillée : ❤️❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Imaginez, un Grand Loup solitaire tout en haut d’une colline, amateur de sieste au soleil, de gymnastique matinale et de petits déjeuners aux fruits : la routine. Quand au loin, apparaît un petit loup mignon et tout bleu. Ils ne se parlent pas, s’observent, font les mêmes choses. Mais Grand Loup trouve cela étrange, cet inconnu, nouveau venu qui fait tout comme lui.

Et puis, est-ce si désagréable ? Mais un jour, petit loup part, et Grand Loup l’attend, longtemps, longtemps…

Une histoire toute en douceur, sur l’absence, la jalousie, la difficulté du partage et la douceur de l’amitié enfin retrouvée. Des couleurs chaudes de rêve pour accompagner le texte, précis, efficace. Un de mes album préféré. Laissez-vous tenter.

Il revient dans ce petit format cartonné avec une tranche superbe qui marque l’occasion et la collection. C’est le moment de faire découvrir ou de redécouvrir aux plus jeunes cet album merveilleux. 

 

Jean-Luc

 

 

Grand Loup & Petit Loup

Nadine Brun-Cosme

Illustrations : Olivier Tallec.
Editions Flammarion jeunesse, la bibliothèque idéale du Père Castor, 6 janvier 2021, 5 €

 

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La famille Rongetout, deux parents aimant, mais très inquiet que leur fille adorée trouve le bon parti. Le souci c’est qu’ils veulent absolument lui trouver le meilleur parti du monde. Cette histoire ancienne n’a rien perdu de son charme pas plus que les illustrations fines et pleines de vie de son auteur Etienne Morel. 

A faire découvrir et raconter encore et encore pour savoir qui va épouser la plus mignonne des petites souris. 

 

Jean-Luc

 

La plus mignonne des petites souris 

Etienne Morel

Editions Père Castor, Flammarion jeunesse, la bibliothèque idéale du Père Castor, 6 janvier 2021, 5 €

 

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Mon petit bout du monde

Gros coup de coeur ❤️❤️❤️❤️❤️❤️ pour un très bel album, intelligent qui invite au voyage et au partage.

 

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Cet album sorti à l’automne dernier a fait parti de nos chouchous de la fin d’année. Il est temps de vous en parler plus avant. Un petit garçon au bonnet rouge et son fox terrier Wouf qui vivent sur une petite île, leur petit bout du monde. Un jour en se promenant sur les rochers au bord de la plage, voici qu’ils se retrouvent nez à nez avec une petit boule verte aux grands yeux. 

Le petit garçon décide alors de la sortir de son élément et de l’adopter. Les premiers jours sont drôles et merveilleux entre les  trois amis, le petit nouveau est curieux, joueur, mange de tout et fait des prouts odorants et marrants. 

Sauf que la  petite boule verte, grosse comme une pomme prend de plus en plus de place et qu’un jour il faut partir pêcher loin en mer pour trouver de quoi les nourrir, les ressources de l’île étant épuisées. 

 Sébastien Pelon nous offre ici une superbe histoire de solitude, d’amitié, de partage, de réflexion sur ce que l’ont peut attendre et apporter aux autres dans un univers absolument magique que ce petit bout du monde, égaillé par des multiples petits détails d’illustration et des héros absolument formidable. Il dit aussi à nos jeunes amis que parfois, on ne peut pas tout avoir et que cela peut aussi trop changer de choses dans la vie de tous. 

Une très belle histoire avec un petit garçon que nous porterons dans notre coeur très longtemps encore. 

 

Jean-Luc 

 

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Mon petit bout du monde

Sébastien Pelon

Editions du Père Castor, Flammarion jeunesse, 28 octobre 2020, 14 €

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Mon lapin Mio

Un album et son héros délicieux pour les petits et leurs petites mains habiles ... ❤️❤️❤️

 

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Un cartonné avec un lapin trop choupinet dont les grand yeux noirs semblent vous dévisager, la tête légèrement penchée, se demandant , il va être comment celui là : gentil ? 

C’est le nouvel Olivia Cosneau  chez Sarbacane et c’est un petit trésor de douceur, de malice, et de couleurs à la fois. 

Mais comme le fait remarquer malicieusement, l’air de rien l’album, un lapin c’est super mignon, cela vous suit partout et c’est doux pour faire des câlins… mais, mais, mais, ça fait aussi pipi sur le tapis, laisse des crottes rondes partout, et pas certain que papa et maman apprécient le sort réservé à leurs plantes vertes. Même dehors cette bestiole en apparence toute mignonne peut s’avérer dangereuse parce qu’elle creuse partout. 

On aime beaucoup ce cartonné avec des flaps qui se soulèvent et permettent de découvrir des surprises et des situations douces et sympas. On aime le trait, les couleurs et tout l’univers extrêmement cosy créé par l’autrice, illustratrice, jusque’à la dernière page qui va en réjouir plus d’un : un lapin c’est aussi fait pour avoir plein de copain… A adopter sans modération (plus facile à gérer qu’un vrai lapin) 

 

Jean-Luc 

 

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Illustrations © Editions Sarbacane, Tous droits réservés. Merci 

 

Mon lapin Mio

Olivia Cosneau 

Editions Sarbacane, 3 février 2021, 12,5 €

 

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