Poèmes de Max Jacob

 

Poèmes de Max Jacob ; Max Jacob ; Choisis et présentés par : Camille Weil ; Illustrations : Aurore Petit ; Editions Gallimard Jeunesse, Folio Junior, février 2011, 5,1 €

 

 

 

 

 

Deuxième recueil présenté par Camille Weil, celui des poèmes de Max Jacob. Ici l’absurde devient, familier, merveilleux et léger. Les mots, les phrases se suivent et nous entrainent ailleurs, un instant de douceur et de rêve, peut-être pour oublier le quotidien. A découvrir sans faute en cette saison du Printemps des poètes.

 

 

Belles découvertes !

 

Joseph

 

Jusqu’au 21 mars : c’est le Printemps des poètes. 

 

 

Poèmes de Jean Tardieu

 

Poèmes de Jean Tardieu ; Jean Tardieu ; Choisis et présentés par : Camille Weil ;
 Illustrations Elisa Géhin ; 
Editions Gallimard Jeunesse, Folio Junior, février 2011, 5,1 €

 

 

 

Les poèmes de ce recueil  de Jean Tardieu ont été sélectionnés par Camille Weil. Des textes courts, drôles, plein d’humour et pétillants d’intelligence pour passer des moments de plaisir le sourire aux lèvres.

Mon préféré : Conversation :  « comment ça va sur la terre ? – Ca va ça va, ça va bien !... »

 

Belles découvertes !

 

Joseph

 

Jusqu’au 21 mars : c’est le Printemps des poètes.

 

Fablehaven Tome 4 Le Temple des Dragons

Fablehaven Tome 4 ; Le Temple des Dragons ; Brandon Mull ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Marie-José et France Lamorlette ; Editions Nathan, mars 2011, 15,9 €

 

 

 

C’est un tome IV, déjà, et avec les séries, surtout quand on les aime, se pose toujours la question de savoir, si elles vont tenir la route jusqu’au bout !
Et la magie opère dès les premières pages, autant vous le dire tout de suite. En retrouvant Kendra Sorenson on replonge avec délice dans la série et on réactive de suite  les souvenirs, les impressions qui ont fait qu’on a tant aimé les tomes précédents. Tout est réussi dans ce tome IV, peut-être même meilleur que le précédent. Un scénario diabolique, de quoi nous tenir en haleine et nous réserver encore bien des surprises ; des personnages hauts en couleurs, attachants ; Un frère et une sœur plus que jamais les héros principaux de l’histoire, mais en pleine évolution, en train de grandir ; et tout ce qui fait le sel de la série : le Journal des Secrets de Patton Burgess ; la Société de l’Etoile du soir ; les artefacts ; les bulbes piquants ; les lectoblix et autres chien bruissant ; un Oculus (l’Oeil-qui-Voit-Tout) aux mains du Sphinx ; le retour de Vanessa Santoro…

Un tome surprenant à bien des égards, plus dur parfois, plus mur comme nos deux héros qu’on prend plaisir à voir évoluer et se transformer. La découverte du Temple des dragons est une véritable plongée dans un autre monde : en ouvrant les grilles à la suite de l’expédition, nous entrons dans un univers fantastique, rempli de créatures de légendes. Et puis Brandon Mull est passé maître dans l’art des surprises et des rebondissements. Alors gageons que le dernier tome sera riche en surprise et nous permettra de terminer la série en beauté. Mais pour le moment, ne boudez pas votre plaisir, dévorez le tome IV des aventures de Kendra et de Seth Sorenson. Fablehaven s’impose définitivement comme l’une des meilleures séries de fantasy du moment.

 

Jean-Luc

 

Pour les nouveaux et les fans, vous pouvez retrouvez les chroniques des tomes précédents. 

 

Si tu m'entends

Si tu m'entends ; Sharon Dogar ; Traduit de l’anglais : Hélène Collon ; 
Editions Albin Michel, Collection Wiz, février 201,  15 €

 

 

 

Une maison sur la falaise, une famille heureuse, des photos sur un mur, qui montrent des enfants qui grandissent, qui en témoignent tous les ans au même endroit, et puis un jour…
Si tu m’entends est un roman d’où émergent plusieurs voix. Celle de Charley, celle qui est partie ou presque, celle de Hal son frère et celles plus distantes de leurs parents, de leur petite sœur et des amis, de ceux qui ont vécu le drame.

Un roman au ton singulier et différent, qui nous entraine peu à peu à sa suite, avec cette voix entêtante, celle de Charley qui appelle à l’aide, qui prend de plus en plus de place, quitte à rendre celle de son frère Hal moins audible, à le rendre fou. La douleur, la perte quasi définitive d’un être cher. Une course folle vers la vérité pour comprendre ce qui s’est passé ce jour là, pourquoi cela est arrivé, vers la délivrance finale, bouleversante. Un livre sur la mort, la disparition, la douleur de perdre un être cher, la vie qu’il faut reprendre, reconstruire pour continuer malgré tout.

 

Un très beau roman, fort, bouleversant, à lire d’une traite.

 

Jean-Luc

Skeleton Creek - Tome 1, Psychose

Skeleton Creek - Tome 1, Psychose ; Patrick Carman ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Marie-Hélène Delval ; Editions Bayard Jeunesse, mars 2011, 13 €

 

 

 

Deux adolescents Ryan et Sarah amis depuis longtemps et dont les parents commencent à trouver que leur association est particulièrement agaçante voir dangereuse. Du point de vue des parents, il faut séparer ces deux là avant que des évènements plus graves ne se produisent (les parents n’ont pas toujours tord !). Comment et pourquoi la ville de Linkford est-elle devenue Skeleton Creek ? Comment trouver des informations dans une petite ville perdue au fin fond du monde, abandonnée de tous. Que c’est-il passé autrefois au moment ou la Newyorkaise or et argent exploitait la mine avec une drague qui a provoqué un accident mortel, celui de Joe Bush.
Qu’on donc découvert de si dérangeant ces deux adolescents ? Qu’est la société du crâne ?

Le récit de leurs aventures est mené à deux voix : celle de Ryan, cloîtré chez lui derrière son ordinateur et son journal (qui est le corps du roman, sous forme de cahier avec des lignes et une écriture manuscrite comme choix de typographie) et celle de Sarah derrière son ordinateur elle aussi, mais sur le terrain avec sa caméra au point qui mène l’enquête et transmet les vidéos qu’elle a filmé à son camarade avec ses commentaires, ses interrogations.
Il faut donc bien le dire, si vous voulez lire ce roman, il vous faut la version papier et également un ordinateur sans lequel vous ne pourrez pas vous connecter aux vidéos dont les codes d’accès vous sont fournis au fur et à mesure de l’histoire retranscrite par Ryan, jusqu’à la vidéo finale qui vous laissera dans l’expectative, mais je vous laisse la surprise.

 

 

J’avoue ne pas trop savoir quoi en penser ! Peut-être ne suis-je pas le public cible idéal ? Certains aspects sont agaçants (comme ces deux ados qui semblent pouvoir échapper à la surveillance de parents pourtant déjà bien échaudés par leur accident ; je n’ai pas vu l’intérêt de la vidéo de cette sorte de prédicateur incrusté dans le site de la drague sur le site de Sarah et l’histoire semble un peu tirée par les cheveux par moment : peut-être la difficulté de jongler entre les deux fonctionnements (écrit et vidéo) et la difficulté de mettre en place l’histoire dans ce premier tome) ; la voix de Sarah est étonnante parfois dérangeante.

Pour le reste, il faut bien avouer que tout n’est pas négatif : la présentation du roman, sous forme de journal intime avec la typographie… est intéressante ; le ton employé dès le départ happe le lecteur et lui donne envie d’en savoir plus sur cette histoire qui devient de plus en plus compliquée et mystérieuse ; le rythme d’écriture est nerveux, les chapitres courts, faciles à lire ; les deux personnages principaux sont sympathiques (bien que parfois agaçants : mais bon ce sont des ados !) et on aimerait bien déjà être au deuxième tome pour savoir ce qui va en ressortir ; Le rythme, les sites, les vidéos et le journal devraient plaire sans doute aucun aux ados  ; Cette histoire de revenants ? Qu’est-elle réellement ? Réalité ou montage de toute pièce pour éloigner les curieux d’un site au passé décidément bien mystérieux ? ; Et de quoi faire monter le taux d’adrénaline du lecteur !

Au final en me relisant, je me dis qu’il y a donc probablement davantage de positif que de négatif : A suivre donc… (juin 2011)

 

Jean-Luc

Murielle Szac revient cette semaine avec le feuilleton de Thésée

Après le feuilleton d'Hermès retrouvez en librairie celui de Thésée

 

 

Nous vous en reparlons très vite ! 

 

 

 

 

Skeleton Creek, tome 1

Alors allez vous avoir le courage de tourner les pages ?

 

 

Skeleton Creek - Tome 1, Psychose ; Patrick Carman ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Marie-Hélène Delval ; Editions Bayard Jeunesse, mars 2011, 13 €

 

 

 

Le dernier tome de la série Elyon

Retrouvez Alexa pour la dernière fois et vibrez au rythme de ses dernières aventures

 

 

Petit clic magique sur la couverture et c'est parti pour retrouver
les quatre premiers titres de la série

A comme Association : Pierre Bottero, Erick L'Homme : deux nouveaux titres

Il est temps si vous n'avez pas encore fait cette découverte de vous précipiter sur les deux premiers tomes de la série A comme Association. Plusieurs raisons : Erick L'Homme et Pierre Bottero sont deux de nos meilleurs auteurs français. Ce sont des romans passionnants et formidables et puis c'est une belle histoire d'amitié qu'Erick L'Homme a décidé de poursuivre seul. Alors pour la dernière fois dans cette aventure savourez la voix unique en son genre de Pierre Bottero.

 

 

 

Les couvertures des deux premiers tomes vous permettront en un clic de découvrir les chroniques des deux premiers tomes. L'interview d'Erick L'Homme par le site des histoires sans fin, permettra aux nouveaux de découvrir la genèse de cette histoire.

 

Bonne lecture et bonne découverte !

 

 

 

 

 

 

Erik L'Homme : A comme Association
envoyé par LesHistoiresSansFin. - Films courts et animations.

 

 

 

 

 

 

Le retour d'Oksa

Elle revient enfin ! Alors en cliquant sur la couverture, souvenez vous de ses premières aventures avant de vous précipiter sur la suite

 

 

Percy Jackson - tome 3 - le sort du titan

Percy Jackson - tome 3 - le sort du titan ; Rick Riordan ; Traduit de l’anglais ; Editions Hachette, collection le livre de Poche Jeunesse, 9 mars 2011, 6,5 €

 

 

Un petit clic magique sur la couverture et vous saurez tout sur cette série et ce tome III des aventures de Percy Jackson qui offrent aventure et mythologie au programme.

 

Le peuple des minuscules

Le peuple des minuscules tome 1 ; Steve Augarde ; Traduit de l’anglais : Jean Esch ; 
Editions Albin Michel, Collection Wiz, février 2011, 15 €

 

 

Coup de coeur de Claire Bretin, notre libraire 

 

Tout d’abord le livre : un bel objet ! Couverture cartonnée, surface douce légèrement granulée et illustration douce et forte à la fois, symbole de ces ronces qui protègent le bois du Peuple des minuscules.
Ensuite l’histoire : Midge, jeune anglaise de 12 printemps qui est envoyée en vacances par se mère au fin fond de l’Angleterre chez un oncle farfelu dans une propriété plus ou moins à l’abandon. Pas folle de joie au départ, elle va finir par céder et rejoindre son oncle et partir à la découverte de son monde. Et comme elle a une imagination débordante, elle va s’occuper toute seule et s’inventer un royaume. Jusqu’au jour où, sa découverte des anciens bâtiments va l’amener à faire une découverte qui va bouleverser sa vie.

En effet dans le bois vivent les Ickris, les Naâides, les Wisps, les Tinklers et les Troggles : les différentes tribus qui forment le Peuple des Minuscules dirigé par un Conseil et la reine Ba-betts. Ces petits êtres aux mœurs parfois belliqueuses sont là depuis si longtemps, menacés aujourd’hui dans leur survie par l’épuisement des richesses du bois et la menace constante de ceux qui prennent de plus en plus de place, les Gorjis : les hommes.
La rencontre entre Midge et Pegs va bouleverser la donne. Pegs envoyé trouver d’autres lieux pour le Peuple va devoir la vie sauve à Midge et décider de l’emmener elle, une Gorjis dans la Forêt Royale. C’est la première fois depuis très longtemps qu’une humaine va être confrontée aux Minuscules. Et le temps arrêté va reprendre sa course et rattraper nos héros d’une manière bien étrange.

Ce livre se savoure comme rarement, l’auteur vous prend par la main et vous entraine peu à peu dans son univers, nous invitant à le découvrir à nous rapprocher de ses héros. Midge et sa découverte du monde de son oncle, le Peuple des Minuscules, leurs lois, leurs descriptions progressives, la rencontre des deux mondes, les allées et venues entre la Forêt et la ferme sont autant de moments à savourer. On y trouve une multitude de personnages, animaux, êtres magiques ou humains avec leur histoire, leurs défauts, leurs rencontres parfois cruelles et catastrophiques. Tout dans ce roman se déguste et on se rend compte trop tard que l’on est pris dans la toile de l’histoire et que l’on a, mais alors pas du tout envie de l’abandonner. Mais comme les meilleures choses ont une fin, il ne nous reste plus qu’à nous consoler en nous disant que c’est le premier tome d’une trilogie particulièrement prometteuse et que l’on devrait retrouver bientôt (espérons le) Midge et le Peuple des Minuscules pour la suite de leurs aventures.

 

Un excellent premier tome au rythme envoutant à découvrir absolument !

 

Jean-Luc

L'agence Pinkerton Tome 1

Michel Honaker nous entraine dans un Farwest entre fantasme et réalité : une réussite totale. 

 

Embarquez à bord du Transcontinental, en suivant trois agents particuliers : des Pinks ! Ces hommes appartiennent à une agence chargée du maintien de l’ordre particulièrement réputée et redoutée, c’est selon : l’agence Pinkerton.
Ces trois hommes sont là pour une mission particulière. Mettre fin aux vols, commis régulièrement. Pourtant, cette mission de routine pour des hommes aguerris comme eux va tourner court.

L’agence décide donc (manipulation, réalité ?) de recruter de nouveaux agents. Quatre jeunes gens bien particuliers dont je vous laisse découvrir les secrets et la personnalité, qui vont à leur tour monter dans le train. L’un d’entre eux attirera peut-être davantage votre attention : Neil Galore.

Leurs aventures vont vous entrainer, dans une Amérique encore sauvage, qui se construit après la guerre de Sécession, au pied des Rocheuses, là où au prix de nombreuses vies, a été achevée la fameuse ligne transcontinentale qui relie les deux littoraux de cet immense contrée.

L’histoire de l’agence, l’histoire du pays, celle de la construction de la ligne, celle des Hommes Tonnerres… un mélange de réel et de fantastique avec des  êtres étranges que vous n’aimeriez pas rencontrer au détour d’une rue... voilà de quoi se constitue le tome I de l'Agence Pinkerton. Des personnages forts, un scénario formidablement construit : on attend la suite avec impatience.

 

Un premier tome mené tambour battant, absolument fantastique,
à ne manquer sous aucun prétexte.

 

Jean-Luc

 

L'agence Pinkerton Tome 1 ; Le châtiment des hommes-tonnerres ; Michel Honaker ; 
Editions Flammarion, février 2011, 13 €

Aux bords du lac Baïkal et autres récits animaliers de Chen Wanglin

Partez aux bords du Lac Baïkal et laissez vous bercer à l'instar de Geirg Dordjé

 

clic ! 

La septième fille du diable : Tome I

Alors que le tome II vient de paraître il est grand temps de vous parler du tome I

 

Un roman d'Alain Surget dont la couverture est illustrée par Rébecca Dautremer !

 

 

Découvrez la bande annonce de MAGNUS MILLION, le nouveau roman de Jean-Philippe Arrou-Vignod

 

 

 

" Des créatures terrifiantes envahissent la Syllirie, des enfants disparaissent, des documents confidentiels impliquent la chancellerie… et Magnus Million, 14 ans, fils du magnat Richard Million, est consigné avec les terribles Ultras au dortoir des punitions. La porte du monde des rêves s’est ouverte et le jeune garçon est chargé de démêler l’affaire. Qui lui a confié cette mission ? Sven, son oncle, devenu un paria dans son propre pays à la mort accidentelle de la mère de Magnus. Qui le protégera ? Mimsy Pocket, insupportable gamine de la Ville Basse, aussi minuscule que redoutable… Avec ses nouveaux amis, Magnus, le solitaire, le peureux, sera-t-il de taille à affronter Harald Cragganmore, le vil conseiller du grandduc, et sa comparse à la beauté venimeuse, la scientifique Alix Oppenheim ? Sans parler de ses propres cauchemars…"

Source Gallimard Jeunesse.

 

 

MAGNUS MILLION, de Jean-Philippe Arrou-Vignod: le trailer
envoyé par GallimardJeunesse. - Films courts et animations.

Rien de plus précieux que le repos

Rien de plus précieux que le repos ; Yamina Benahmed Daho ; 
Editions Hélium, janvier 2011, 9,9 €

 

 

Ce premier roman nous plonge dans une plantation de coton du Mississipi  en 1863. Un groupe  de douze esclaves, venus d'horizons variés, sont réunis ici pour travailler péniblement dans les champs, sous le regard aiguisé du maître. Dans le terrain intermédiaire entre le repos et le travail où ils transitent matin et soir, les règles sont très strictes : « toujours se tenir debout, laisser une distance d'au moins un mètre entre chaque esclave, rester muet, ne rien prendre dans les mains, garder les pieds liés. »

Un matin, Tommy pousse un chou avec le pied pour lui ôter ses feuilles, puis le chou roule dans les pieds de Blaise. Ainsi naît petit à petit le « chou ball » : deux équipes sur un rectangle qui à l'aide de leurs pieds doivent pousser le chou au-delà de l'équipe adverse... A l'heure où grondent les révoltes d'esclaves aux alentours, les propriétaires veulent tirer profit de l'invention du groupe. Mais le vent de liberté souffle et aboutira bientôt à l'abolition de l'esclavage.

Ce récit est encadré de part et d'autre par deux chapitres présentant Cooks Woolridge, chirurgien militaire qui en a bavé et qui se pose enfin sur cette même terre où notre groupe d'esclaves travaillait encore trois ans plus tôt.

Ce court récit d'une force rare mêle l'inhumanité de l'esclavage et la puissance de la solidarité et du collectif.

 

Claire Bretin

 

  

Birthmarked : tome I, Rebelle

Un roman qui s’inscrit dans le tradition de la « dystopie » (romans d’anticipation qui mettent en scène une société injuste, où des valeurs corrompues dictent la conduite de chacun) dont les éditions Mango sont les premiers à ouvrir le bal en cette année 2011 (d’autres romans de dystopie sont en effet annoncés, qu’ils soient des suites ou des premiers tomes)

 

 

 

L'épouvanteur tome VII : le cauchemar de l'épouvanteur

L'Epouvanteur Tome 7 ; Le cauchemar de l'épouvanteur ; Joseph Delaney ; Traduit de l’anglais : Marie-Hélène Delval ; Illustrations : David Frankland ; 
Editions Bayard Jeunesse, février 2011, 12,9 €

 

 

L’épouvanteur, Alice, Tom et les trois chiens rentrent à Chipenden avec les trois chiens  griffe, Sang et Os. Mais le pays est à feu et à sang. La guerre ravage tout. Et oui tout, même la maison de l’épouvanteur n’a pas été épargnée, et surtout catastrophe suprême, sa bibliothèque fruit des recherches et écrits de plusieurs générations d’épouvanteur a été réduite en cendre : seul le Bestiaire a été épargné. Déjà bien affaiblit par l’âge et leurs aventures précédentes en Grèce, l’épouvanteur s’effondre. Alice et Tom vont devoir le secouer et le motiver pour reprendre le dessus. D’autant plus que non seulement la bibliothèque a brulé mais Lizzie L’osseuse la terrible sorcière s’est évadée et Grégory fait un cauchemar épouvantable : elle est assise sur un trône et partout du sang…

Ils décident alors d’aller se réfugier chez Bill Arkwright l’épouvanteur décédé dans l’aventure précédente. Mais la guerre et les soldats ennemis étant partout, ils n’arrivèrent jamais au Moulin de Bill. Leur fuite va les emmener à prendre la mer et accoster sur l’île de Mona. Mais ils n’y sont pas les bienvenus, surtout Alice et ses souliers pointus de sorcière. L’île est hantée par les bugganes, des démons particulièrement dangereux et cruels qui s’emparent de l’énergie vitale de leurs victimes après d’atroces souffrances.

L’île est gouvernée par lord Barrule un homme cruel aux étranges pouvoirs. Mais en plus de l’hostilité des habitants et de leurs dirigeants, une mauvais surprise les attend : leur vieille ennemie a elle aussi abordée sur l’île et ils vont devoir l’affronter dans un terrible combat.

Une fois de plus un tome passionnant et particulièrement bien fait. Aux commandes de la traduction signalons l’efficacité redoutable de Marie-Hélène Delval.

 

L’épouvanteur est une série à suivre sans faute. Retrouvez les chroniques des premiers tomes dont vous avait parlé Arthur et plongez vous avec délice dans ce septième tome. 

 

Jean-Luc

Les Cryptides 3, À la poursuite du Chupacabra

Les Cryptides 3,  À la poursuite du Chupacabra ; Alexandre Moix ; 
Editions Plon Jeunesse, octobre 2010, 16 € 50

 

Adèle, Boris, Tom, Béa et leur suricate, Nono, coulent des jours paisibles aux Caraïbes, chez des amis de leurs parents : un physicien spécialiste des trous de vers et une cryptozoologue spécialiste de la civilisation Maya. Pour toute la communauté cryptozoologique, les Chupacabras n'ont jamais été qu'une légende sanglante, et pourtant, voilà que ces démons de la forêt tuent un vieux libraire, un conservateur de musée et une tribu indienne, cherchant à voler de mystérieuses reliques... Dès lors, tout s'enchaîne pour les enfants qui, s'ils ne le savent pas encore, ont été désignés pour déjouer la prophétie maya annonçant la fin du monde en 2012.

Ce troisième volume des Cryptides happe son lecteur dès les premières pages. Les dialogues et la mise en place de l'histoire ne sont peut-être pas toujours très bien construits, mais il serait dommage de se priver de cette lecture, car le rythme imposé avec talent au récit est fabuleux et les ambiances sont réellement les meilleures que j'ai jamais lues. Après un tome plutôt aquatique pour À la poursuite du Kraken et une atmosphère souterraine pour  À la poursuite de l'Olgoï-Khorkhoï, ces nouvelles 500 pages de À la poursuite du Chupacabra vous entraîne dans la luxuriance de la forêt amazonienne et ses vestiges mayas, sur fond de révélations trépidantes, comme... que cherchent les Chupacabras ? Quels étranges liens se tissent entre ces angoissantes créatures et la famille Abelmans ? À quoi rime l'insolite jeu de piste qui semble se décoder sur plusieurs époques, alors que l'Apocalypse approche à grands pas ? Et le clou du livre, quelle est l'identité de cet énigmatique personnage à la cicatrice, et ses liens avec le Temps et la Prophétie ? Fantastique.

 

 

Arthur Jeannot

 

 

 

Retrouvez le tome II en cliquant sur le visuel de couverture