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18 octobre 2010

La saga des Wildenstern : Voraces

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« Dans un monde où les véhicules rugissent comme des animaux sauvages,
même les morts sont dangereux… »

 

 

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Graal Noir : Tome I : le fils du Diable


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« Ceci est le livre de Merlin : entrez dans un monde où le pouvoir commande à la magie »

 

 

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14 octobre 2010

Fablehaven Tome III : le retour d'une série formidable !

 

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Avant de retrouver lundi une chronique complète du tome III qui sort aujourd'hui

 

Faites vous plaisir, découvrez (urgent) ou redécouvrez les deux premiers tomes.

Les couvertures cachent toutes les deux une chronique

 

 

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Sortie de la série A comme Association : Erick L'Homme, Pierre Bottero

Découvrez la bande annonce de cette nouvelle série, et les couvertures avant de retrouver la chronique lundi prochain.  Prévue à l'origine pour être écrite à quatre mains par deux de nos meilleurs auteurs, le départ prématuré de Pierre Bottero, a mis Erik L'Homme face au défi de continuer ou non. Les quatre premiers livres étaient écrits, ils vont donc être publiés et Erik L'Homme a décidé de continuer la série pour son ami... et pour nous aussi !

 


A COMME ASSOCIATION : la bande annonce
envoyé par GallimardJeunesse. - Futurs lauréats du Sundance.

 

 

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Les couvertures vous conduiront au site de la série : belle découverte. 

 

 

 

 

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11 octobre 2010

Le don d'Adèle

Bienvenue à la petite nouvelle de l'équipe : Ingrid 

 

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Dans ce livre, l'histoire se déroule dans un cadre réaliste. Ainsi, le lecteur peut déterminer les lieux. De plus, Adèle est une adolescente et le lecteur peut s'identifier. Son histoire n'a rien d'extraordinaire, elle est juste à la recherche d'un père qui n'est présent qu'au travers de ses tableaux. 

Une histoire touchante qui grâce à ce don nous permet de voir les tourments des personnes de tous les âges.

 

Ingrid


 

 

 

Le don d'Adèle ; Alice de Poncheville ; Editions l’école des loisirs, collection Medium ; 16 septembre 2010, 11 €

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07 octobre 2010

Le prix Sorcières 2008 catégorie romans ados arrive en poche : Combat d'hiver !

Le prochain roman de Jean-Claude Mourlevat devrait sortir chez Gallimard Jeunesse en début d'année 2011. Qu'on se le dise ! Une très bonne nouvelle. En attendant, vous pouvez toujours lire ou relire le combat d'hiver : c'est un régal !

 

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Un roman puissant, des destins en marche décrits sans complaisance, dans une société hors du temps, glaçante, terrifiante comme toutes les dictatures. Certainement l’un des meilleurs romans de Jean-Claude Mourlevat. Si vous ne le connaissez pas, un roman à lire absolument. Un grand livre !

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04 octobre 2010

Au service du mal

Au service du Mal ; Jean-Marc Deville ; Editions les Grandes Personnes,
30 septembre 2010, 19 €

 

 

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« Défendre la veuve et l’orphelin ? Plutôt mourir ! Sauver l’humanité ? Et puis quoi encore ? Privé dès son plus jeune âge de sa sorcière de mère,Wilmuth rentre au séminaire Inferno pour y suivre l’enseignement maléfique de l’infâme Triple-Mort. Autant dire qu’il serait plutôt du genre à en vouloir à la terre entière. Les beaux sentiments, très peu pour lui ! Au contraire, cette tête de mule ne manque jamais une occasion de nuire… Pour son bonheur, notre héros a vu le jour au Moyen-Âge, une époque suffisamment sanglante pour que son mauvais caractère puisse donner toute sa mesure. Et puis, quoi de mieux quand on veut en découdre que d’affronter le grand Charlemagne en personne ? Les choses ne se passent cependant pas toujours comme on le voudrait :Wilmuth aura ainsi fort à faire pour demeurer en dehors du droit chemin, échapper aux griffes de l’amour et rester parfaitement détestable. Mauviettes et rabat-joie s’abstenir : tourner les pages de ce livre pourrait vous être fatal ! »

 

 

Il appartient à une famille d’une longue lignée de sorcières dont la dernière descendante est sa mère : Valkiria.
Né vers 740  « après il ne sait plus qui », il a  environ 1 300 ans d’âge. Il : c’est Wilmuth.

Tout débute par l’arrestation de sa mère alors qu’il a dix ans auquel il assiste impuissant : sa tentative pour la sauver, tourne au massacre… des écailles ont poussé sur une partie de son corps. Redoutable écailles : mais est-ce normal ?

Sa mère après l’avoir maudit lui a appris juste avant de mourir qu’elle lui avait laissé quelque chose caché : une lettre !
Elle l’informe sur ses origines : grand-père maternel : sciapode et longue lignée de centaures, griffons, licornes, sirènes… Mais peu de choses sur son père si ce n’est cette information : « il n’est pas comme nous ».

Son destin est désormais scellé, lui qui ne vieillit pas ou si peu, si lentement, va rejoindre le séminaire Inferno dirigé d’une main de fer par Maître Triple-Mort (un être monstrueux aux jambes de bambou et aux quatre têtes dont trois sont des squelettes). Un être abject, vicieux et dangereux qui rêve de prendre le pouvoir et d’instaurer la violence et le crime partout sur le monde.

Pendant cinquante longues années, il va avec le seul être pour lequel il ressent un minimum d’attachement Mange-Burnasse (et oui le patronyme est navrant !) être éduqué dans l’art du crime, du complot, du meurtre…

La suite vont les mener à croiser l’histoire, la vraie et donner des moments de relectures jubilatoires : l’intervention de ses deux crapules dans le meurtre de Roland de Roncevaux  le neveu de Charlemagne est hallucinante.

Leur départ du séminaire et leur liberté va dépendre ensuite d’une mission mystérieuse : assassiner le futur empereur d’Occident, Charlemagne. Et c’est parti pour la Rome médiévale qui a bien perdu de sa superbe entre les invasions, la ruine de ses familles dirigeantes… la rencontre, dans l’auberge qui les accueille avec Lani la jeune fille de la maison, va changer leur destin, que cela plaise ou non à Wilmuth.

 Un récit écrit à la première personne, sauf dans les deux cas où il abandonne la parole à son camarade chargé de conter ses malheurs ou lorsqu’il viole le secret du journal intime de Lani.  Des aventures fantastiques, dans tous les sens du terme, dans lesquelles, les héros télescopent sans vergogne aucune l’histoire pour nous entrainer dans une course folle, allant de massacres en batailles, de mésaventures en réussites : une partie de la vie d’un assassin sans foi ni vertu (enfin qui aimerait être ainsi). Un personnage qui se veut détestable (et il l’est pour le moins), des passages passionnants. Une quête également de la recherche du père… Il y a bien peut-être quelques longueurs et quelques passages auraient gagné à être coupés (pourquoi pas !). Mais l’ensemble est cohérent, insolent, irrévérencieux. (le pape Léon XIII en train de devenir quasiment fou en inversant l’action d’un exorciste). Dans ce domaine, le prologue est un petit bijou du genre : « On croit souvent que les personnes qui écrivent à l’intention des enfants éprouvent pour eux une affection particulière. Dans mon cas, c’est totalement faux. En réalité, ils me laissent indifférent…»

Des moments d’un grand réalisme succèdent à des passages fantastiques avec des êtres fabuleux, sortis de la mythologie et de l’imaginaire collectif ou tout simplement de l’imagination délirante de l’auteur. (Vous allez adorer Caille-Caille).

 

C’est drôle, insolent et particulièrement bien fait pour un premier roman. Y aura-t-il une suite ? Nous on dit banco et on est curieux de voir ce que l’auteur saura en faire. Mais comme dirait Wilmuth : encore faudrait-il que « le narrateur soit en de bonnes dispositions ». 

 

 

Jean-Luc

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20 septembre 2010

Génération Ado Le Dico

Génération Ado Le Dico ; Collectif: Jeanne Siaud-Facchin , Nathalie Szapiro-Manoukian , Charlotte Manoukian , Fanny Manoukian, Hugo Facchin ; Editions Bayard Jeunesse, 16 septembre 2010, 21,9 €

 

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Un dictionnaire qui est le fruit du travail de Fanny, Charlotte, Hugo (les ados) et Jeanne et Nathalie (les pros) et des illustrateurs …
Pour tout savoir ce que pensent les uns et les autres des milles et une broutilles ou sujets graves qui peuvent nous empoisonner la vie. Pour ceux qui ont des ados dans leur entourage (courage !) ou pour les ados qui ont des adultes dans leur champ de vision, (alors on craque ?) vous le savez tous, la cohabitation est parfois douloureuse et pénible. Ce dictionnaire est pour vous. Vous pourrez l’offrir à votre ado et lui piquer ou le lire en cachette pour trouver la parade aux différentes attaques concernant les sorties, l’argent de poche… 

Des entrées très nombreuses, regroupées dans l’index de la fin qui permet de trouver rapidement ce que l’on cherche ; on peut aussi opter pour l’option : picorer de pages en pages, en ouvrant au hasard. Pour presque toutes les informations un système de double page avec le picto paroles aux ados et paroles aux pros : les positions des uns et des autres et surtout toute une série de remarques et de conseils pour gérer les différentes situations et découvrir certains points délicats du passage de l’enfance à l’âge adulte.

Les illustrations sont drôles et décalées, si vous êtes allergiques à la poussière, la page 27 vous fournira une option de désensibilisation extrême ! Et partout de l’humour à ne pas prendre au premier degré, comme on l’aime !

Un dico, sympa, cohérent et très bien fait. Ce qu’on aime surtout dans cette nouveauté, c’est le ton employé. Franchement, je vois mal les parents pousser les hauts cris, ni les ados  à l’inverse faire une moue dégoutée. Les textes sont intelligents, ils décrivent les situations avec précision, tact (surtout lorsqu’il s’agit de sujets graves comme l’anorexie ou les attouchements sexuels…). Les prises de position sont sans équivoques et surtout non moralisatrices sans être laxistes pour autant.Elles permettent au lecteur de s'identifier, de se retrouver dans la réponse aux questions qu'ils se posent sans être pris dans l'opposition qu'ils peuvent avoir avec un adulte. On ne se sent pas pris au piège de tel ou tel description ou explication ; on sent une grande écoute et une attention toute particulière pour essayer de dédramatiser les petits riens et proposer des solutions pour les moments difficiles.

 

Un très bon dico (on sent le savoir faire Bayard sans aucun doute possible) pour les ados qui sauront y trouver de nombreuses réponses à leurs questions existentielles ou non (enfin là je rappelle aux parents que toutes les questions d’ados sont existentielles : inutile de faire ceux qui ne veulent pas comprendre !): à découvrir et offrir sans hésiter.

 

Jean-Luc

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13 septembre 2010

Sans la Télé

Sans la Télé ; Guillaume Guéraud ; Editions du Rouergue ; Collection : DoAdo,
8 septembre 2010, 9,5 €

 

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Un nouveau Guillaume Guéraud ! Tiens : on y va, que nous a-t-il concocté cette fois ci ? La quatrième de couverture donne le ton : « Guillaume Guéraud raconte dans cette autobiographie les images qui l’ont fait basculer de l’enfance à l’adolescence. Et qui ont nourri tous ses romans précédents. »

« Sans la télé » : Guillaume grandit dans un monde qui lui,  découvre, absorbe, se fait bouffer par la bête en question. Goldorak, Dallas, tout y passe, mais lui pas moyen d’avoir cette petite lucarne considérée à la maison comme un instrument de l’américanisation par un oncle gauchiste, une machine qui rend con !

Pour avoir la paix, et pour d’autres raison, sa mère décide alors de l’emmener au cinéma. Et là, à huit ans, il découvre des films, des images, des émotions, qu’il n’aurait peut-être pas du voir, ou alors pas si tôt, juste pas capable d’absorber leur violence, leur message.

Et il va grandir, en narguant ses potes avec  les films, les histoires qu’ils racontent, une manière d’être avec eux et de s’intégrer, enfin est-ce vraiment ce qu’il cherche ?

Les chapitres se suivent et la tension et la violence monte, au fil des films rencontrés. On connaît la passion de Guillaume Guéraud  pour le cinéma, pour les films, notamment depuis la brigade de l’œil (un roman fort, prenant et passionnant). Rien d’étonnant donc ici de retrouver les références, les bonnes, de la part d’un féru et d’un connaisseur. Rien d’étonnant non plus de voir le septième art mis en avant, valorisé par rapport à la télévision (grand écran, images, sons…). On comprend (peut-être) un peu mieux (mais en avait-on envie ?) les livres précédents, la violence, l’émotion à vif… Un roman, dont la violence, sourd de page en page, par les films, mais aussi par les sentiments exprimés par l’auteur, par ce qu’il nous donne à découvrir de lui de son adolescence de la société dans laquelle il a grandi et de sa vision du monde si noire, si pessimiste, définitivement négative !

 

Pas certain que ce livre réconcilie les deux camps, anti et pro Guéraud ! A remarquer la très belle couverture. 

Un court roman destiné aux ados les plus grands. Difficile à cerner, dérangeant par bien des aspects, une provocation de plus ou une bouée  lancée à la mer ? A vous de décider !

 

Joseph

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06 septembre 2010

Calvino-Calvina

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Calvino-Calvina ; Carlo Frabetti ; Traduit de l’espagnol : Faustina Fiore ; 
Editions Les Grandes Personnes, 26 août 2010, 11€

 

 

Lucrecio le Rat ou Luc le Discret ne sais pas encore que sa vie va basculer cette nuit où il se prépare à commettre une petite visite discrète dans une maison en apparence abandonnée. Non seulement son acolyte ne viendra pas, mais il va se trouver confronté à un (une ?) enfant étrange : Calvino et de son loup gigantesque (Loki). Etrange pour le moins ce jeune individu au crâne chauve et au discours mystérieux. Rapidement il lui propose un choix, ne pas le dénoncer à condition qu’il prenne la place de son père pour détourner les soupçons de la société environnante inquiète qu’un enfant soit laissé seul.

A partir de là plus rien ne sera comme avant. Mais avant quoi ? Calvino ou Calvina ? A moins que ce ne soit Alice ?

Avec ce petit livre, allez de découvertes en découvertes et de surprises en surprises. Avez-vous déjà fréquenté un asile bibliothèque, spécialisé dans les livres ambulants (c’est à dire des aliénés qui se prennent pour des personnages littéraires ou même des œuvres entières) ? Retrouvez le baron perché, Calvino, John Silver... Le livre est au centre de l’histoire comme moyen d’évasion, de soigner et pose la question de sa place dans notre vie. Avez vous déjà assisté à une séance « d’orinothérapie » ? … Quelle famille…

 

Des références à foison en littérature, en souvenirs d’enfance, de lecture, Loki n’est-il pas un loup de la mythologie scandinave  ? (bon là vous allez avoir une version un tantinet froussarde) Un roman court qui surprend, dérange et amène à se poser des questions sur le livre, le cinéma, le rapport que nous entretenons avec eux et avec la famille (mais là une chronique entière n’y suffirait pas).

 

Un très bon moment de lecture, dépaysant, qui sort du lot habituel notamment par la qualité de son écriture. Le livre est annoncé chez l’éditeur à partir de dix ans ! Franchement je pense que le public visé devra être un peu plus vieux, non pas qu’il y ait quelque chose de franchement dérangeant pour des lecteurs de dix ans. Mais ils risquent fort de se retrouver déroutés par cette histoire et de ne pas en profiter à sa juste valeur. Et ce serait véritablement dommage.

 

Un petit ovni, étrange à souhait, à savourer. Une réussite !

 

Jean-Luc

 

Retrouvez les nouveautés des Grandes Personnes qui sont parues le 26 août 2010 : certaines couvertures cachent une chronique !

 

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le baume du dragon

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La réédition du titre de Silvana Gandolfi : formidable !

 

 

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30 août 2010

Mademoiselle Scaramouche

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Coup de cœur de Claire la libraire !

 

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L'enfant du fantôme

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«  Par une après-midi humide et argentée, une vieille dame, qui rentrait chez elle après avoir promené son chien, découvrit un garçon assis dans la bergère fleurie de son salon. Il n’avait pas été invité, aussi fut-elle étonnée de le voir là. » (livre page 9)

 

Découvrez la suite en cliquant sur lire la suite

 

Coup de coeur pour un très bon et très beau roman !

 

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Sous le vent de la liberté

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Cette trilogie est certainement l’un des meilleurs romans historiques de ces dix dernières années. Meilleur par son niveau de maîtrise du contexte, meilleur parce qu’on ne se sent pas pris au piège de l’Histoire, mais qu’on suit avec passion les aventures de Jean de Kervadec son  jeune héros dans un cadre formidablement rendu.

Le premier tome vous permet de découvrir la société française avec en filigrane les idées des philosophes des Lumières et la montée de leur influence notamment chez la noblesse de province, plus proche du peuple. Puis il vous entrainera pour les Amériques. La recherche de son frère va pousser Jean à vivre la vie dangereuse des premiers colons et à découvrir et vivre avec les Indiens d’Amérique : passionnant et rythmé, une vie dangereuse et envoutante.

Dans le deuxième tome, Jean de retour en France retrouve enfin son frère, mais rapidement, il doit fuir et vous pourrez cette fois ci longer les côtes africaines  et vous confronter avec Jean à la violence de la traite des noirs. Jean poursuivra sa route et écumera les mers de l’océan indien avec un corsaire avec la rivalité entre Français et Anglais dans la lutte pour la domination des Indes.

Dans le dernier tome c’est dans la Révolution française que Christian Léourier nous entraîne. Un ultime tome mené tambour battant entre les soulèvements d’esclaves et la volonté de certains d’abolir l’esclavage et les émeutes dans Paris en prise avec les Sans-Culottes. On plonge en plein dans l’histoire et avec le héros, on sent le vent des balles et la folie de la Révolution.

 

Une série passionnante, qui a déjà été sélectionnée pour le livre élu à Besançon. Certainement l’un des meilleurs romans historiques que j’ai pu apprécier. A découvrir et faire découvrir sans hésiter. Du grand Christian Léourier.

 

Un très bon auteur qui revient dans un tout autre univers le 2 septembre chez Bayard avec le Puits des Ames (voir dans lire la suite avec la présentation des trois tomes)

 

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Granpa'

Granpa' ; Christophe Léon ; Editions Thierry Magnier, 25 août 2010,  7,20 €

 

 

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Ce texte très court (60 pages) se lit sans respirer, et vous étouffe tranquillement sans même vous en apercevoir…

Ses parents étant morts dans un accident de la route, John (le narrateur) 16 ans, a été élevé par son grand-père depuis son enfance dans leur ranch d’Arizona. Ce granpa’ n’a rien d’un vieillard : en pleine forme, il gère son ranch, fait des kilomètres à cheval et par dessus tout, il défend ses convictions : Stopper l’évolution de cette société du temps et de l’argent, irrespectueuse de la nature qui nous a tout donné, et transmettre son état d’esprit et l’importance de connaître et respecter la nature à son petit-fils. Déjà chassé de son premier ranch pour cause de barrage à touristes, c’est face à une puissante compagnie pétrolière que granpa’ doit faire face cette fois-ci. Nos deux résistants vous tout faire pour retarder l’avancée des travaux, dans une lutte complètement inégale...

Toujours à cheval, son Stetson vissé sur la tête et sa Winchester à l’épaule pour cette dangereuse expédition, ce vieux cow-boy aux yeux clairs, son petit-fils à ses côtés, semble atteint de folie, mais n’a-t-il pas raison ? Dans un bain d’émotions fortes, ce texte vous met une grande claque qui ne vous donne qu’une envie, le relire à voix haute et le partager !

 

Claire Bretin

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Le rêve du cachalot

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Le rêve du cachalot
Alexis Brocas
Editions Sarbacane, collection mini-romans, août 2010, 5 €

 

« En surface, elle tient un kiosque à journaux, ex-fillette obèse  devenue adulte encore plus monumentale. Mais qui pourrait  se douter qu’en fait, elle est un géant des mers superbe et majestueux, un puissant cachalot virant avec élégance dans les profondeurs bleutées des océans ? Une femme cachalot porteuse de la mémoire d’un peuple différent, qui lutte aussi pour la survie d’un monde menacé… »

 

 

 

 

 

 

Ce court roman de la nouvelle collection de mini-romans pour les ados des éditions Sarbacane est un petit livre très étrange et disons le tout de go, particulièrement difficile à chroniquer ! Je l’ai savouré, apprécié, j’ai souri en le lisant, me laissant glisser avec le personnage et ses rêves, frémi face aux dangers qui la guettent…mais comment raconter cette histoire ? Une femme ou un cachalot ? Car c’est l’une des nombreuses questions que pose Alexis Brocas. Alors j’ai décidé de vous laisser découvrir la quatrième de couverture.

J’ai aimé, ce format court, cette lecture d’un souffle puissant qui prend aux tripes et qui laisse sonné ou presque à la fin : déjà terminé ?

Les libraires avec qui nous en avons parlé (bien évidemment comme d’habitude : réunion au sommet entre deux piles !) pensent la même chose des deux autres tomes qui sortent en même temps : des histoires qui prennent au ventre mais impossible à raconter, la réussite est peut-être là !

A découvrir, pour les plus grands !

 

 

Jean-Luc

 

Dans la même collection retrouvez également ces titres dont voici les couvertures :

 

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23 août 2010

Les Gentlemen de la nuit

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Découvrez les contrebandiers de l'île de Wight ! Le nouveau Gulf Stream

 

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Enola Holmes Tome IV et V

 

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Parce que c'est presque le fin de l'été : deux tomes d'Enola Holmes
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Toujours traduit par Rose-Marie Vassallo (super) ; toujours autant de punch et d'imagination de la part de Nancy Springer et toujours superbement illustré par Raphaël Gauthey

 

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Bjorn aux enfers IV

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Le dernier tome de Bjorn aux enfers...

 

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Tom Cox Tomes VII et VIII

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Deux tomes pour une fin surprenante et sans concession.
Vous risquez fort de grincer des dents ! Foncez !

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