27 juin 2022
Touche-moi
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Coup de coeur pour un roman drôle, subtil et attachant ! ❤️❤️❤️❤️ Du grand Susie Morgenstern
Elle s’appelle Rose et se pose des milliers de questions, imagine ce que peuvent être les étreintes amoureuses… elle qui est si différente, albinos de naissance et qui doit toujours se protéger du soleil.
Rose adorerait qu’un garçon s’intéresse à elle, l’a touche, lui donne ce premier baiser tant attendu, une caresse, mais personne à part ses copines et ses soeurs ne semble la voir. Rose à une famille formidable, ses deux soeurs Brune et Blanche et son frère Olive parti en Angleterre (d’où il ramènera une petite amie pas forcément au gout de tout le monde). Ses deux parents qui lors du départ de leur frère;, décident de louer sa chambre. Le premier candidat Liam semble formidable mais lorsqu’il débarque avec un couffin garni d’un délicieux bébé, le petit Charles, papa refuse tout net, il va falloir lui trouver une autre solution au beau et sympathique Liam. Susie Morgenstern est une magicienne. Elle sait nous entraîner là où elle en a envie et nous propose ici un délicieux va et vient entre la maison et le lycée où le mystérieux Augustin va bouleverser la vie de tout ce petit monde et surtout celui de Rose.
Ce roman est une merveille de sensualité et d’intelligence. L’héroïne nous embarque à la suite de ses fantasmes, de ses envies, de sa vie tout simplement. Avec elle pas de malaise, pas de situations scabreuses juste la vie. L’autrice a choisit une palette de personnages haut en couleur avec des blessures et toute une palette de caractères touchants, et surtout justes, vrais et humains.
Ce texte sur l’éveil des sens, dont l’héroïne principale se cherche accroche dès les premières lignes et nous entraine dans un maelström de sentiments qui nous touchent et nous bouleversent. Bravo
Jean-Luc
Touche-moi
Susie Morgenstern
Photographies de couverture : Cha Gonzales
Editions Thierry Magnier, collection l’Ardeur, 27 mai 2020, 14,9 €
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Un si petit oiseau
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Les premières lignes vous happent, vous entrainent vite, loin, déjà vous ne vous appartenez plus. L’air vibrionne, la lumière sature comme en été quand il fait trop chaud et d’un coup tout explose… Abi se réveillera différente, perdue, boule de souffrance et pourtant…
Ce roman est une petite merveille, impossible de rester insensible. Tout fait mouche, la construction, l’histoire, les destins abîmés, la vie et les émotions à fleur de peau. Et puis il y a Aurèle et ses grands yeux et son sourire, les parents qui tiennent, qui poussent , la petite sœur, le grand père, la tante tellement folle, tellement merveilleuse… C’est simple tous les personnages sont fantastiques, tout vibre, tout tourne autour de ce si petit oiseau qu’est devenue un jour Abigaïl, juste après l’accident qui l’a amputé de son bras.
Un roman, beau, puissant qui parle de souffrance, de vie, d’oiseaux, de nature, d’amoureux transi, d’amis merveilleux, de famille géniale, et de reconstruction et de la vie qui reprend ses droits brutale, mais tenace.
Un roman dont on sort le cœur battant, les larmes aux yeux, rougis de s’être laissé emporté au fil des chapitres, mais comme ivre de bonheur et de plaisir d’avoir rencontré Abi et de l’avoir vu renaître à la vie. Merveilleux. A lire !
Jean-Luc
Un si petit oiseau
Marie Pavlenko
Editions Flammarion Jeunesse, 2 janvier 2019, 17 ,5 €
réédité dans la collection Capsule
Prix Jeune adulte Babelio 2019
16 mars 2022, 12 €
Editions Flammarion jeunesse, Romans 13 ans et plus - Capsule
Toute à vous
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
e roman appartient à la collection l’Ardeur qui depuis le printemps dernier offre aux lecteurs entre le monde de l’adolescence et celui de l’âge adulte un espace où l’on peut penser, lire, rêver, fantasmer et imaginer. Mettre des mots sur la découverte du corps, le sien, celui de l’autre. Fantasmer sur des situations, s’évader, se laisser porter et ainsi grandir, s’informer, découvrir…
Une collection ambitieuse qui s’adresse aux plus de quinze ans. A découvrir d’urgence pour les retardataires d’autant que deux nouveaux titres vont faire leur apparition en avril prochain et ouvrir la collection à d’autres horizons notamment avec le premier roman gay de la collection.
Cher …
C’est le premier mot de ce roman de Maïa Brami qui vous ouvre les portes de son histoire, entre le roman épistolaire (à sens unique ou presque) et le journal intime. C’est Stella qui livre ses secrets, ses aventures et mésaventures et qui nous entraîne avec elle, découvrir son obsession pour ce voisin d’en face.
Lui, elle l’a vu un jour de canicule retirer son t-shirt d’un geste fantasmé qui a enflammé les sens et la l’imagination de la jeune femme tout comme accéléré sa rupture avec G. (Le mec qui fait des cookies aux Carambar)
Ecrire, s’épancher sur ses sentiments sur quelqu’un, en pensant et en sachant surtout qu’il ne vous lira jamais. Car l’homme en face, celui qui a tout déclenché a son insu sait-il seulement qu’elle existe.
Maïa Brami nous entraine dans un maelström de sentiments et d’émotions. Avec elle, les lecteurs se poseront tout un tas de question : peut-on imaginer l’odeur d e l’autre alors qu’on n’a fait que l’entrapercevoir par la fenêtre un jour de grande chaleur ? Qu’aime-t-il ? Est-il seulement libre ? Mais peut importe, Stella , tout en faisant quelques flashs back très réussi (et pas très tendres)sur ses deux premiers amours G et Alex, se laisse porter par toute une série de sensations, imagine l’autre comme amant torride, se pose des questions sur ses préférences, imagine et vit le plaisir en direct jusqu’au jour où G va revenir et déclencher une suite et fin inattendues.
On aime le style et le rythme donné par ces courtes lettres, cher devient peu à peu Adam parce qu’elle sait si peu de lui qu’au détour d’une lettre enflammée, elle l’imagine ainsi son Adam, elle son Eve.
On aime aussi les références littéraires et cinématographiques qui donnent une couleur toute particulière au récit et donnent envie d’aller voir ou revoir ces filmes et textes auxquelles l’autrice fait allusion.
Ce court roman est une vraie réussite, la sensualité effleure des pages et entraine lectrice et lecteur à la découverte de sensations, de sentiments inconnus, de désirs et d’émotions inassouvis. Dire le désir, décrire l’envie de l’autre, exprimer ses envies, ses fantasmes, tout cela est très réussi. A découvrir.
Jean-Luc
Toute à vous
Maïa Brami
Editions Thierry Magnier : collection l’Ardeur, 18 mars 2020, 12,9 €
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La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables
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On reste avec vous cet été !
Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux.
Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek.
Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables !
Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter, de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher.
Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la réputation lugubre.
Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance.
Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait.
Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes. Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération.
Jean-Luc
La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables
Hana Tooke
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov
Illustrations : Ayesha L. Rubio
Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €
Après nous, les animaux
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Le roman de Camille Brunel en évoquant la disparition de l'espèce humaine, laissant la place aux animaux est étonnant et donne à découvrir et réfléchir ! ❤️❤️❤️❤️
Au début il en reste une. Une humaine, celle de ceux qui régnaient sur l’ancien monde d’avant 2086. La dernière humaine qui accompagnait trois taureaux, une vache, un lion, quatre chevaux, deux geais, cinq lycaons, trois pandas roux, deux chimpanzés deux éléphants, une panthère et un python est mort juste avant que le bateau ne s’échoue sur les côte du Mexique, au Yucatan, là où autrefois les jeunes américains étudiants et européens en croisière venaient prendre des vacances. Désormais la nature reprend peu à peu ses droits. Il y a ceux qui comme dans le navire étaient habitués à la présence de l’homme, ceux pour qui elle était indispensable et les autres qui peu à peu retrouvent les territoires perdus, occupent l’espace, parce que la nature à horreur du vide.
Les animaux entre eux, ont tissé des liens, d’amitié, de protection, instinctivement ils sentent que certains ne leurs feront pas de mal, que d’autre seront des alliés précieux. Et puis elle meurt, la dernière, et le bateau échoue. La découverte de la terre ferme, d’une nouvelle terre, de nouveaux animaux, de nuées d’oiseaux, de nouveaux dangers… la nécessité d’avancer, de se retrouver parce que désormais , même si certains peuvent voler et s’éloigner, ils sont un groupe qui va affronter la mort, et survivre ensembles. Les hommes ont disparu à jamais, un autre monde est à inventer.
Que ce roman est étrange, comme il est surprenant de lire une histoire dans laquelle, nos traces s’effacent jusque dans les réflexes et les souvenirs des héros animaliers qui tiennent le haut de l’affiche. Tout un monde à redécouvrir. De quoi réfléchir à notre action, notre rôle sur la planète et sur ce qui pour le moment semble correspondre à une extinction de masse des autres animaux. Mais peut-être la crise sanitaire qui nous traversons nous permettra de retrouver un peu de sagesse et de limiter la casse. Surprenant, étonnant et presque dérangeant parfois. Un très bon titre à lire et savourer.
Jean-Luc
Après nous, les animaux
Camille Brunel
Illustration de couverture : Delphine Jacquot
Editions Casterman Jeunesse, collection ici/maintenant, des romans qui regardent le monde en face, 16 septembre 2020, 16 €
Tenir debout dans la nuit
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Mention spéciale du prix vendredi 2020 ! Coup de ❤️ pour une histoire de vacances rêvées qui tournent très vite au cauchemar. Pour parler de ce qui ne devrait plus jamais arriver ! Superbe !
Ce roman ne se raconte pas. Lalie est une jeune adolescente qui en accumulant les mensonges ou les petits accommodement avec la vérité pour être exact, va finir par convaincre sa mère, qui l’élève seule, que cette invitation à New York est une formidable opportunité.
Elle l’est en vrai, sauf que l’histoire va tourner au cauchemar. Parce que le garçon, à priori si sympa, va changer du tout au tout et provoquer la fuite de Lalie dans la Grosse pomme. Seule, paniquée, affolée par l’agression, elle hère de rues en rues, cherchant du temps pour trouver le moment où la mère de Piotr reviendra et pour lui demander de l’aide. Mais est-il si facile de reconnaître dans son enfant, le genre d’individu que la jeune Lalie s’apprête à lui décrire ?
L’écriture est nerveuse, les chapitres courts, qui nous tirent d’un moment à l’autre dans la tête de l’héroïne où tout tourne très vite. Des rencontres, des photos volées au hasard d’une rencontre et la vie plus tard qui se reconstruit grâce à l’écoute attentive de sa mère, le dépôt de plainte contre son agresseur…
Un roman coup de poing pour les ados, pour dire qu’il faut parler, et qu’il faut aussi être attentif chez les adultes comme chez les adolescents dans l’éducation, la confiance et apprendre aussi surtout pour certains individus que non veut dire non tout simplement. Des mots simples qui disent la réalité et le stress, l’effroi et la douleur, mais aussi la rédemption plus tard. A lire et faire lire par les filles et les garçons.
Jean-Luc
Tenir debout dans la nuit
Eric Pessan
Couverture Flavia Morlachetti / Getty Images
Editions l’école des loisirs, Médium +, 4 mars 2020, 13 €
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Stupeur
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Gros coup de coeur pour Stupeur aux éditions Lucca ! ♥♥♥
Un récit à la fois romancé et à teneur scientifique, inspiré de faits réels.
L'histoire de Prudence 16 ans, qui enquête, avec l'aide d'un ingénieur du département de l'hygiène et de la santé, sur l'origine et la propagation de la fièvre typhoïde qui toucha New York au début des années 1900. Tous deux font des recherches sur le patient qui propagerait la maladie sans la déclarer lui même, soit les premières fois où la notion de "porteur sain" est évoquée.
Une histoire captivante rédigée avec une écriture soutenue mais accessible, qui parle de l'évolution de la médecine, et qui soulève également les questions de la femme dans la société et le monde du travail.
Un ouvrage brillant !
Amandine Gaudry
Stupeur
Julie Chibbaro
Illustrateur de couverture : Noëmie Chevalier
Illustrations intérieures : Jean-Marc Superville Sovak et quatre illustrations de Louis Diallo
Traduction : Hermine Hémon
Editions Lucca, 5 février 2021, 17 €
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Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Du rythme, de la musique, et des personnages formidables ! Coup de coeur ❤️❤️❤️❤️
Le premier chapitre est particulièrement bien rythmé et surprenant et nous fait entrer dans ce premier tome d’une saga un peu folle, emplie de musique et de personnages attachants et généreux. Pas banal de commencer une histoire avec une piano à queue qui s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas.
Les héros sont oncle Andreï (russe, pianiste autodidacte de génie) ; tante Mary (lady anglaise , trompettiste qui a pris la poudre d’escampette pour éviter un mariage arrangé) ; oncle Lucien (batteur, mais surtout blessé de la Première Guerre mondiale qui lui a enlevée un bras) ; Ethy et son fils John (américaine venue à Paris pour son patron faire réparer un piano avec son fils de 12 ans et jamais repartie) et enfin Raoul le patron du Quatrième-Round qui va les accueillir et leur permettre de respirer un peu.
Au départ, ceux qui semblent former une famille, mais qui n’ont en fait en commun qu’un destin qui les a réunis et leur a permis de partager ensemble leur talent pour la musique. Très vite le petit café devient un lieu où il faut absolument aller entendre des musiciens absolument fous et merveilleux. D’ailleurs ils aiment partager ceux là et vont créer une école de musique, avoir de plus en plus de succès et ce qui nous ramène au piano à queue du départ. Car très vite les musiciens en se rendant chez les parents riches de leurs jeunes élèves, découvrent parfois qu’un instrument merveilleux, dort dans une vitrine et très vite l’idée leur vient de les substituer à d’autres à la sonorité de casserole pour en faire bénéficier leurs jeunes élèves pauvres et doués.
Ainsi nait le Club des voleurs de pianos autrement appelé CAP : club des amateurs de pianos.
Ainsi au fil des chapitres on suit leurs aventures, on fait connaissance d’un journaliste talentueux, Alfred Lourdes , d’un commissaire colérique et coriace, le commissaire Bachelet et d’autres personnages étonnants qui vont croiser leur route comme un certain monsieur Eiffel.
Et puis un jour, le 18 avril 1920, débarquent à Paris, des morceaux de leur ancienne vie : un patron furieux de ne jamais avoir vu revenir son piano ; un lord anglais éconduit ; et une vieille russe dangereuse.
Les choses se corsent donc encore pour nous nos amis qui vont devoir trouver une solution pour échapper aux dangers multiples qui rôdent et aux ennuis dans lesquels ils se sont fourrés jusqu’au cou.
Il est sympathique ce roman, même si parfois au départ un peu brouillon (mais il faut bien poser l’histoire) et ses héros qui aiment la vie, qui cherchent à échapper à leur destinée par toujours très rose, même s’ils choisissent es moyens pas très catholiques parfois pour s’en sortir sont particulièrement attachant et gagnent en épaisseur au fil des pages. Un brin de folie, beaucoup d’imagination et nous voilà sur les toits de Paris en train de courir comme des fous, le sourire aux lèvres, pleins d’entrain en attendant la suite (vite, vite, vite)
A dévorer sans tarder.
Jean-Luc
Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.
Paul Beaupère
Illustration de la couverture : Pauline Duhamel
Editions Fleurus, 11 septembre 2020, 13,9 €
L’Homme qui voulut peindre la mer
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
Quel plaisir de retrouver Tristan Koëgel qui nous propose ici sept nouvelles étranges, vibrantes, proche du cœur des hommes comme lui seul sait le faire.
Ces nouvelles ont en commun un font de cruauté, celui de l’humanité et toute font appel quelque part à nos souvenirs, à la mémoire collective, aux légendes et toutes nous parlent d’ailleurs, des besoins et des nécessités du temps qui poussent les hommes à changer ou à migrer.
Que ses héros soient des humains tout ce qu’il y a de plus banal ou que comme Victoria ils ensorcellent leurs clients avec des gâteaux, tous disent le besoin de l’autre, la dépendance, la vie qui pulse malgré la misère et les difficultés du temps. Dans chaque nouvelle on se sent au point de rupture parfois à la lisière de la folie. Les renvois aux légendes grecques nous rappellent aussi que l’homme cherche de tout temps à élargir son horizon et que certains faits fantastiques sont racontés et transmis de mémoires en mémoires depuis longtemps.
Sept petits morceaux de vie, parfois fantastiques, parfois émouvants, toujours vivants et beaux. Des nouvelles à découvrir et lire encore et encore en cette fin d’été . A saluer la superbe couverture de Guilia Vetri. Magique !
Jean-Luc
L’Homme qui voulut peindre la mer
Auteur : Tristan Koëgel
Editions Didier Jeunesse, 6 juin 2018, 14,9 €
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Bluebird
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !
"Quand tu joues le blues, Minnie, c'est comme si tu riais et pleurais en même temps. Le blues, c'est comme un tout petit nuage dans un beau ciel d'après-midi. Un petit nuage, tout fin, tout blanc, mais qui te serre le ventre, sans que tu saches trop pourquoi... "
Elle s’appelle Minnie fille d’un « songster » dans le Vieux Sud américain. Elle qui un beau jour va suivre son père au fil des routes, celle qui fera sensation avec lui quand ils jouent ensemble le blues, s’embarque dans une vie pauvre et compliquée mais heureuse.
Un jour, le hasard, une cheville foulée, et ils resteront un peu plus longtemps aux abords d’une propriété tenue par un vieux blanc raciste, membre du Ku Klux Klan et véritable brute avide avec ses fermiers et autres serviteurs.
Et c’est comme si le temps s’était arrêté, la rencontre furtive avec le fils d’un des hommes de main de vieux, le temps qui coule lentement presque poisseux et perceptible de cette moiteur et ambiance de cette partie des Etats-Unis raciste et violente et puis comme la foudre annonciatrice de l’orage qui éclate, une nuit terrible où tout va basculer de nouveau pour Minnie, seule cette fois, en route dans un train pour Chicago.
Tristan Koëgel sait raconter des vies, nous fondre avec elle pour nous faire vibrer au plus près. Son nouveau roman fait étrangement penser à ces matriochka russes, vous savez ces drôles de petites poupées qui cachent toujours quelque chose en leur sein et n’en finissent pas de nous surprendre. Ici c’est un peu la même chose : Minnie, Elwyn, Nashoba, la vieille Irina, Lucille, Leroy … noirs, indiens, blanc émigrés, irlandais, russes… témoins de la formidable attractivité des Etats-Unis mais aussi de la formidable machine à broyer qu’ils représentent parfois. Des rencontres, des destins qui se croisent, s’entremêlent et font la vie tout simplement.
Dès les premières lignes et au fil des pages, l’auteur nous happe pour nous tenir au plus près de son histoire, de ses héros, pour faire en sorte qu’on ne puisse bientôt plus respirer autrement qu’avec eux avec toujours en filigrane cet espoir du mieux et cette petite lumière qui fera naître Bluebird comme le montre de manière magique la sublime et lumineuse couverture de Taï-Marc Le Thanh.
Un roman à la bande son magique et inoubliable qui nous emporte une fois de plus vers des destins et des vies formidablement racontées. Tristan merci et à bientôt pour d’autres aventures on l’espère.
Jean-Luc
Bluebird
Tristan Koëgel
Illustration de couverture : Tai-Marc Le Thanh
Editions Didier Jeunesse, 23 septembre 2015, 14,2 €
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Les sandales de Rama
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Dès les premières lignes vous serez projetés sur les trois cents marches qui mènent au temple de Swayambhu de Katmandou. Tout bouge, tout tangue, les singes grimpent sur les marches, hurlent, chipent, taquinent. Des images, des odeurs… se bousculent dans votre esprit, un vent venu d’ailleurs vous emporte.
En haut des marches deux jeunes garçons se retrouvent, deux jeunes vendeurs de barbe à papa, deux amis d’origines différentes que tout aurait du séparer à jamais : Arjun jeune dalit considéré comme impur et Upendra issu du groupe newar, considéré comme peuple des origines. Très vite à ces deux compères viendra se joindre Hanuman le petit singe solitaire sans queue. Et puis viendront le jeune apprenti prêtre Shanti qui se laissera peu à peu apprivoiser et bien évidemment la belle Satiya ancienne Kumari dont Upendra tombera follement amoureux.
Comment vous raconter ? Que vous dire qui ne vous privera pas du plaisir de la lecture ? Leur destin est en route et en quelque deux cents pages Tristan Koëgel va nous emmener dans cette ville en ébullition aux antipodes de nos villes occidentales, bouleverser nos regards sur l’autre. Avec ses héros on se faufile dans la foule bigarrée, on tremble, on pleure avec eux. Parce qu’il faut bien vous le dire, ne comptez pas sur Tristan Koëgel pour nous raconter des histoires à l’eau de rose. A la fois très différent et semblable à son premier roman, il est moins rugueux, moins coup de poing peut-être, et pourtant ! La révolte qui gronde contre le roi, la vie réelle, le quotidien, les doutes des familles, les dieux, les légendes, les temples, tout un choc des cultures qui nous embarque ailleurs dans une ville grouillante de vie, avec les fakirs, les croyances et là haut proche des sommets du monde.
Quatre destins cruels et beaux qui mèneront les quatre héros à s’affranchir en partie de ce qui semblait être tout tracé avec Upendra en fil conducteur qui ira très loin dans la folie et la recherche d’une voie qui semblait au final si proche.
Tristan sait comme personne, nous attacher au destin de ces jeunes héros, il sait nous retourner d’un souffle, d’un détail, et nous laisser tournés vers l’avenir. L’auteur a nous dit-on la folle ambition de visiter tous les pays du monde et d’en ramener à chaque fois une histoire, pourvu que son rêve se réalise.
Jean-Luc
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Le Grillon, Récit d'un enfant pirate
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Le récit docu-fiction de Tristan Koegel se lit comme on plonge en apnée. De la flambée de violence au moment du carnaval où Mostéfa a implosé parce que son copain Abdel s'était déguisé en pirate, à la fin troublante, vous allez prendre en pleine face la réalité du Grillon.
Enfant de pêcheurs coréens, attaqués par des pirates, miraculeusement épargné alors que le reste de l’équipage (parents compris) sont éliminés, il va devenir un enfant pirate, un de ces enfants entrainés dans la guerre, dans les guerres des adultes qui n’en finissent pas et qui font toujours plus de dégâts.
Au large de la corne de l’Afrique, celui qu’on appelle le Grillon, survit, apprend, tente de trouver un peu d’affection, s’émerveille d’un livre cadeau, se laisse aller à rêver, tremble...
C’est la crise du carnaval qui a provoqué le récit, comme un torrent trop longtemps retenu. Les mots surgissent, se heurtent, repartent et toujours en disent plus sur la détresse de cet enfant né et placé là où il ne fallait pas, sans espoir.
Un récit poignant, sans pathos qui donne à réfléchir et à apprendre sur cette réalité des pirates au large de l’Afrique et sur ces enfants à qui on a pris un jour leur vie d’enfant.
Un premier roman étonnant, à la langue tranchante, proche de l’oral qui vous embarque sans coup férir.
Jean-Luc
Le grillon - Récit d'un enfant pirate ; Tristan Koegel ;
Illustration de couverture : Régis Lejonc ; Editions Didier Jeunesse, 30 janvier 2013, 12 €
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Anne de Green Gables
Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites les nouveautés tout l'été ! On reste avec vous cet été !
Elle s’appelle Anne , c’est une orpheline et elle va suite à un quiproquo voir son destin changer de cap et vivre une vie merveilleuse. On aime le texte et l’histoire qui serpente le long des paysages que la jeune héroïne traverse. Les personnages qui l’entourent version canadienne d’une sorte de petite maison dans la prairie (en beaucoup mieux), la vie, les sentiments, le bonheur d’être aimée et choisie… impossible à raconter, cette histoire on se glisse dedans et on se laisse emporter, tout surpris d’être arrivés à bon port Le coup de coeur de cette fin d’année pour notre libraire Amandine. A découvrir et offrir. A noter également la très belle édition avec couverture cartonnée qui donne le sentiment d’ouvrir un vrai livre précieux et secret.
Jean-Luc
Anne de Green Gables
Lucy Maud Montgomery
Traduit de l’anglais (Canada) : Hélène Charrier
Editions Monsieur Toussaint l’Aventure, 22 octobre 2020, 16,5 €
A savourer sans modération la suite et les romans de la même série
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26 avril 2022
Le secret du Rocher noir
Coup de ❤️❤️❤️ pour une petite merveille
Les éditions de l’école des loisirs ont eu l’extrême bonne idée de rééditer ce bijou dans la collection de la Petite Bibliothèque . Erine voudrait tellement partir en mer avec sa maman qui est marin-pêcheur et ainsi découvrir le secret de ce Rocher noir dont tout le monde parle sans vraiment savoir ce qu’il est, où il est… A chaque tentative, sa maman la repose sur le quai avant le départ, jusqu’au jour où elle va échapper à son attention et parvenir à monter à bord. Hors, ce jour là le brouillard aidant, le navire se perd et est à deux doigts de heurter le fameux rocher noir. En virant de bord, la petite Erine bascule et coule.
C’est ici que commence une histoire extraordinaire, parce qu’elle va découvrir. Un rocher qui est en fait une créature vivante, entouré de tout un monde de créature vivantes et marines toutes plus merveilleuses les unes que les autres.
La suite de l’histoire ouvre sur une plus grande tolérance aux autres, la découverte de ce que l’on ne connaît pas … c’est une belle histoire, très bel album qui tient dans la poche, au dos toilé. Ce véritable petit trésor d’histoire et d’illustrations donne envie de l’emporter partout encore et encore.
Jean-Luc
Le secret du Rocher noir
Joe Todd-Stanton
Editions l’école des loisirs, Petite Bibliothèque, 9 mars 2022, 6,5 €
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20 avril 2022
Thiên An ou la grande traversée - Du Vietnam à Paris XIIIe
La collection Français d'Ailleurs !
Thiên An, sa sœur Hoa et leur père ont réussi à fuir le Vietnam communiste en 1977 à bord d’un bateau rempli de boat people. Leur mère et leurs deux petits frères eux sont restés là bas. Chaque arrivée de courrier provoque la même joie et la même angoisse, leur père s’enferme dans la salle de bain pour lire les lettres, seul.
Au collège, Thiên An doit faire une rédaction sur le thème « Racontez une grande épreuve physique », mais qu’évoquer ? Rien, il ne trouve rien.
Peu à peu comme par flashs, des souvenirs remontent en surface, provoqués par l’annonce que sa mère et ses deux petits frères ont réussi à fuir la dictature et sont sur un bateau à leur tour. Des images qui reviennent à l’esprit de Thiên An, des bribes de l’histoire de son père sous la dictature communiste, des images du voyage avec la mort qui rode et prend plus que son du, et puis cela libère la parole aussi, ainsi, il apprend pourquoi ils sont réellement partis, parce que notamment il était n°13.
Cette histoire racontée, qui fut celle de milliers de boat people, est belle et prenante. Au fil des pages on découvre leur histoire, on imagine la solitude, la douleur de la séparation et aussi la force nécessaire pour s’intégrer et en faire toujours plus que les autres parfois pour être accepté et se sentir à la hauteur. Un docu-fiction passionnant qui donne à apprendre, découvrir et ouvrir les yeux pour être plus informé, plus intelligent. Formidable !
Jean-Luc
Thiên An ou la grande traversée - Du Vietnam à Paris XIIIe
Valentine Goby
Illustrations : Ronan Badel
Editions Autrement Jeunesse, 29 janvier 2014, 4,95 €
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16 avril 2022
Encore un Jeudi
Un bijou pas comme les autre. Une histoire merveilleuses. Des illustrations à tomber.
Coup de coeur de l'équipe ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Timmi est un petit grillon tout mignon qui va à l’école des grillons. Pourtant ce jour là, il a une drôle de boule dans le ventre, celle du travail non fait, du devoir non accompli. Ce jour là c’est jeudi et le jeudi à l’école c’est le jour de la bibliothèque et Timmi devrait rendre le livre emprunté la semaine d’avant et le présenter à ses camarades. Mais comment présenter un livre ? La maîtresse a beau leur dire qu’ils doivent trouver chacun leur voie, qu’ils doivent se lâcher, Timmi lui ça le paralyse.
Alors ce jour là il se met dans un coin et fini par ouvrir le livre : enfin. Et à ce moment là , le choc, c’est un cahier de dessin, des illustrations, des histoires étranges et merveilleuses avec des cerf-volant (des insectes enfin suivez, on parle d’un grillon), des lucanes, des abeilles, des mantes religieuses (qui si vous regardez bien vont vous faire frémir) … chaque page nous emporte dans un univers étonnant, on a le sentiment de rentrer dans un vieux cahier du siècle passé, dans celui d’un spécialiste des insectes qui auraient ainsi dessiné ses observations et ensuite imaginé des situations folles et étonnantes.
Le petit Timmi tourne les pages encore et encore et d’un coup la sonnerie le sort de ses découvertes et rêveries. Il fonce mais ne trouve plus personne nulle part sauf dans la cour puisque c’est la fin de la journée. Il a loupé les frites à la cantine, et le reste de la journée mais par contre, il a lu son livre et bien plus encore vous le verrez. Cet album qui nous entraîne dans la vie de ce petit grillon merveilleux nous fait osciller entre sa peur et son désarroi et d’un coup la découverte de toutes ces merveilles et la possibilité d’en faire quelque chose de positif et de retrouver confiance. Un album étonnant, merveilleusement illustré par Laura Bellini : un album merveilleux.
Jean-Luc
Encore un Jeudi
Laura Bellini
Traduit de l’italien par Gaëlle Meguerdidjian
Editions l’atelier du Poisson Soluble, 18 février 2022, 22 €
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Une année en poésie : un poème à partager chaque jour
Coup de coeur d'Amandine notre libraire et de ses lutins ❤️❤️
Ce très gros volume est un bonheur rare dont la libraire et ses lutins ne se lassent pas. Les grandes pages s’ouvre sur les douze mois de l’année. Les illustrations pleines pages jouent avec le temps et les saisons, et sont peuplées en plus des mots et des idées de fleurs, feuilles animaux de poils et de plumes pour rencontrer Jean Follain, Guillaume Apolinnaire, Bashô, Guillaume de Machaut, Murielle Szac, Victor Hugo, des anonymes … Pour chaque mois une trentaine de poème, longs, courts, des nouveautés, des extraits, des textes inédits. Un régal à savourer par mois, au fil des saisons, ou tout simplement au fil des envies ou en ouvrant au hasard pour se faire plaisir à tout moment de la journée et de l’année. Un essentiel, intemporel à savourer sans modérations.
Jean-Luc
Une année en poésie : un poème à partager chaque jour
Sélection de Emmanuelle Leroyer
Illustrations : Frank Preston-Gannon
Editions Gallimard Jeunesse, 1 octobre 2020, 29,9 €
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21 mars 2022
Petits poèmes pour y aller
Une petite merveille de texte et d'illustrations ! Un souffle léger et étonnant ! ❤️❤️❤️❤️
Un format mini, une couverture cartonnée, une illustratrice qu’on ne présente plus et un auteur au firmament de la grâce et de l’émotion. Petits poèmes pour y aller c’est cela et bien plus encore. Plus d’une soixantaine de poèmes en tout qui vont avec les illustrations vous entraîner dans un univers de rêve, de douceur, d’étonnement. Du premier poème qui nous dit qu’un « poème , à la fois, ce n’est pas grand chose et tout l’univers », au dernier qui rappelle « sois livre et ne te tais pas », tout nous invite à l’évasion, au mouvement mais aussi surtout peut être à l’écoute de l’autre, de la nature, des petits signes qui ne trompent pas. Petits poèmes pour y aller se savoure doucement, partout puisque son format se glisse dans le sac ou dans les grandes poches. Au fil des pages on picore, ou alors on suit le fil d’un bout à l’autre avec des moments de respiration que sont les illustrations d’Anne Herbauts qui ouvrent d’autre horizons. Prendre ce petit livre précieux entre ses mains s’est être assuré d’avoir quelque part sur soit un ami, un confident, quelque chose qui vous protège du monde juste ce qu’il faut pour ensuite repartir plus fort. Merveilleux
Jean-Luc
Petits poèmes pour y aller
Carl Norac
Illustrations : Anne Herbauts
Editions Pastel, l’école des loisirs, 2 février 2022, 18 €
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aNNe Herbauts reçoit le Prix Libbylit - album belge 2022 pour QUAND HADDA REVIENDRA-T-ELLE ?
Toute la subtilité et le talent d'Anne Herbauts pour un album sans nul autre pareil sur le deuil et l'apprivoisement de l'absence ❤️❤️❤️❤️❤️
Félicitations à cette autrice merveilleuse que nous aimons tant !
Très belles fêtes de fin d'année avec Amandine, Jean-Luc, les lutins et les Sandales d'Empédocle jeunesse ... clic sur le visuel ou sur lire la suite
Illustrations © Casterman Jeunesse. Tous droits réservés. merci
Quand Hadda reviendra-t-elle ? Répétée comme un mantra, la question revient à chaque double page et la réponse en écho lui assure qu’elle est là partout, tout autour, en lui et qu’il faut juste sentir les choses et accepter. Au fil des pages, les deux phrases, question et réponse, reviennent lancinante et les illustrations de la page de droite leur réponde par des carreaux de faïence, des jouets, des fauteuils au repos, des photographie de famille, des scènes de tout les jours et la vie qui continue et le voile d’un rideau qui s’envole au souffle d’un hirondelle qui passe par là et qui dit au revoir et je suis là en même temps. Un album d’une intensité rare, magnifique hommage au deuil, aux souvenirs que parfois nous ne savons plus voir et qu’il faut réapprivoiser pour continuer à vivre et à entendre celle ou celui qui n’est plus là. Magnifique.
Jean-Luc
Quand Hadda reviendra-t-elle ?
Anne Herbauts
Editions Casterman jeunesse, les Albums Casterman, 3 novembre 2021, 15,9 €
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20 février 2022
April et le dernier ours
Coup de coeur pour cette petite héroïne qui semble avoir tout perdu, un peu comme le monde qui l'entoure ! Vibrant et émouvant ! Coup de coeur de la libraire Amandine Gaudry ❤️❤️❤️❤️❤️
April onze ans, part avec son père, climatologue, pour une mission de six mois au cercle polaire. La jeune fille solitaire, passionnée par les animaux se réjouit du temps à passer avec son père et à découvrir cette nature sauvage, rude mais somptueuse. Une rencontre incroyable l’attend ! Magnifique
Amandine Gaudry
April et le dernier ours
Hannah Gold
Traduit de l’anglais : Amélie Sarn
Editions le Seuil Jeunesse, 7 janvier 2022, 14,5 €
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