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29 mars 2021

Bien rangés au jardin

Gros coup de ❤️❤️ pour un album pas comme les autres ! Un travail étonnant et beau pour les petits

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Tourne, tourne petite roux qui permet aux éléments du décor de se déplacer et de trouver les bons emplacements. 

Cet très bel album au format solide et aux pages cartonnées, offre une descente en extérieur : dans le parc, puis dans le jardin sur la pelouse, dans le potager, sous la serre et quand l’hiver reviendra dans longtemps dans le cabanon pour ranger outil et mettre à l’abri plantes et bulbes. 

Élo offre à nos garnements des pages entières de découverte avec ses personnages rigolos aux bouilles peu communes. Au travers de cette balade on découvre tout un tas d’objets, de plantes… se mettre en situation, chercher le bon emplacement au moyen de la roue qui tourne dans le coeur des pages (très bien fait, accès facile, manipulation impeccable) et s’amuser parce qu’il n’y a pas qu’une solution au problème et qu’on peut imaginer plein de situations qui font apparaître ou disparaitre certains objets … ou les font réapparaitre en fonction des choix faits par l’enfant. C’est chaleureux, bariolé, doux et tendre à la fois et surtout empli de vie. Un album doux qui donne envie de balades, de jouer dans le jardin, de planter et de découvrir la nature. Une belle balade pour rêver même les jours de pluie. Formidable ! 

 

Jean-Luc 

 

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Illustrations © Sarbacane. tous droits réservés. Merci.

 

 

Bien rangés au jardin 

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Editions Sarbacane, 3 mars 2021, dès 18 mois, 14,9 €

 

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C’est par où, Yellowstone ? Un tour du monde des parcs nationaux les plus spectaculaires.

Enorme coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un album/documentaire génial ! 

 

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Ce très grand format sortie en octobre 2020, est un délice appelé à devenir intemporel. Il ouvre sur une page de garde façon planisphère localisant 8 Danes plus grands parcs nationaux au monde. Viennent ensuite d’autres cartes permettant de se faire une petite idée des différents parcs. Ensuite ? Lorsque vous tournerez la page vous serez déjà en Pologne dans le parce national de Biallowieza à l’orée d’une forêt superbe et peuplée de multiples espèces, avec deux petits taquins Ula l’écureuil roux et Kuba le bison d’Europe  qui vont nous servir de guide et de fil rouge tout au long de l’album. Alors quand Kuba reçoit une lettre d’une de ses cousine prénommée Dakotta  bison d’Amérique, les deux amis commencent à imaginer la possibilité d’un voyage pour la rencontrer. Mais peut-on prendre l’avion quand on est un bison et un petit écureuil ? C’est Antoine le pic qui va leur donner les premières pistes après une conversation hilarante sur l’alimentation carnée ou non pour les espèces animales. 

On parle ainsi par la suite de forêts primaires, leur évolution, leurs habitants, les effets de l’action des hommes sur le temps long. 

Nos deux amis vont ensuite prendre l’avion (si si c’est très drôle d’ailleurs) et se retrouver enfin dans le parc du Yellowstone. Là aussi de belles, rencontres, une histoire qui se raconte de générations en générations, des espaces étonnantes et comme de coutume une double page du carnet d’Ula sous forme d’herbier.

Ensuite nos amis vont découvrir la forêt vierge et ses animaux étonnants… et ainsi de suite avec les autres parcs.
Cet album entre histoire et documentaire est étonnant, riche et passionnant. De pages en pages, les héros animaliers nous invitent à découvrir des pans entiers de l’histoire des parcs, mais aussi des espèces, des disparitions, des réintroductions … leur humour et leur curiosité donnent une légèreté et un moyen d’entre avec bonne humeur et envie dans ces différents univers. 

Ceux-ci sont d’ailleurs d’une richesse incroyables et les illustrations avec les changements de couleurs et de tonalités permettent des passages formidables d’un monde à l’autre. On aime décidément cet album parce qu’il est richement illustré, parce qu’il nous raconte non pas une mais des histoires qui s’imbriquent les unes aux autres… il est aussi particulièrement bien informé avec des apports scientifiques cohérents et justes qui permettent donc une découverte intelligente et passionnante. 

Un très grand format qui nous donne rêver, découvrir et à participer encore et encore plus vite à la protection de cette nature sans laquelle nous ne serions rien. 

 

Gros coup de coeur ❤️❤️❤️  

 

Jean-Luc 

 

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C’est par où, Yellowstone ?  

Un tour du monde des parcs nationaux les plus spectaculaires.
Aleksandra et Daniel  Mizielinscy

Traduit du Polonais : Frédéric Constant

Editions Milan, 21 octobre 2020, 25 €

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17 mars 2021

Toute à vous

Enfin trouver le temps de vous parler d'une collection géniale ! L'Ardeur chez Thierry Magnier 

❤️❤️❤️❤️

 

 Ce  roman appartient à la collection l’Ardeur qui depuis le printemps dernier offre aux lecteurs entre le monde de l’adolescence et celui de l’âge adulte un espace où l’on peut penser, lire, rêver, fantasmer et imaginer. Mettre des mots sur la découverte du corps, le sien, celui de l’autre. Fantasmer sur des situations, s’évader, se laisser porter et  ainsi grandir, s’informer, découvrir…

 

Une collection ambitieuse qui s’adresse aux plus de quinze ans. A découvrir d’urgence pour les retardataires d’autant que deux nouveaux titres vont faire leur apparition en avril prochain et ouvrir la collection à d’autres horizons notamment avec le premier roman gay de la collection. 

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Cher …

 

C’est le premier mot de ce roman  de Maïa Brami  qui vous ouvre les portes de son histoire, entre le  roman épistolaire (à  sens unique ou presque) et le journal intime. C’est Stella  qui livre ses secrets,  ses aventures et mésaventures et qui nous entraîne  avec elle,  découvrir son obsession pour ce voisin d’en  face. 

Lui,  elle l’a  vu un jour de canicule retirer son t-shirt  d’un geste fantasmé  qui a enflammé les sens et la l’imagination de la jeune femme tout  comme  accéléré sa  rupture avec G. (Le  mec  qui fait des cookies  aux Carambar) 

Ecrire, s’épancher sur ses sentiments sur quelqu’un, en pensant et en sachant surtout qu’il ne vous lira jamais. Car l’homme en face,  celui qui a tout déclenché a son insu sait-il seulement qu’elle existe. 

Maïa Brami   nous entraine dans un maelström  de sentiments et d’émotions.  Avec  elle, les lecteurs se poseront tout un tas de question : peut-on imaginer l’odeur d e l’autre alors qu’on n’a fait que l’entrapercevoir par la fenêtre  un  jour de grande chaleur ?  Qu’aime-t-il ? Est-il seulement libre ? Mais peut importe, Stella , tout en faisant quelques flashs back très réussi (et pas très tendres)sur ses deux premiers amours G  et Alex,  se laisse porter par toute une série de sensations, imagine l’autre comme amant torride, se pose des questions  sur ses préférences, imagine et vit le plaisir en  direct  jusqu’au jour où G va revenir et déclencher  une suite et fin inattendues. 

On aime le style et le rythme donné par ces courtes lettres, cher devient peu à peu Adam parce qu’elle sait si peu de lui qu’au détour d’une lettre enflammée, elle l’imagine ainsi son Adam, elle son Eve. 

On aime aussi les références littéraires et cinématographiques qui donnent une couleur toute particulière au récit et donnent envie d’aller voir ou revoir ces filmes et textes auxquelles l’autrice fait allusion. 

 

Ce court roman est une vraie réussite, la sensualité effleure des pages et entraine lectrice et lecteur à la découverte de sensations, de sentiments inconnus, de désirs et d’émotions inassouvis. Dire le désir, décrire l’envie de l’autre, exprimer ses envies, ses fantasmes, tout cela est très réussi. A découvrir. 

 

Jean-Luc 

 

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Toute à vous  

Maïa Brami

Editions Thierry Magnier :  collection l’Ardeur, 18 mars 2020, 12,9 €

 

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15 mars 2021

Le mur

Coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un album magnifique texte et illustrations ! Sublime ! 

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Le narrateur et Do amis  sont inséparables qui se chamaillent mais toujours reviennent l’un vers l’autre. Enfin le croient-ils. Car une nuit un drôle de phénomène se déroule sous les fenêtre du héros. Des barbelés partout et la tension qui monte entre les parties de la ville puis un mur (qui rappellera un autre bien réel entre deux Allemagne).
La tristesse d’être séparés, la perte d’amis, de familles et pour le petit garçon trouver absolument le moyen de joindre Do, son ami et lui dire qu’il lui demande pardon. Mais le temps passe et le peur de l’oubli s’installe. 

Un jour, un petit mot le décide à franchir le pas, il faut partir , franchir le mur. Au matin, quand la nuit, l’orage seront dissipés, il vole vers l’inconnu mais il sait qu’il est libre et que c’est le plus important.
Pour cet album qui évite un autre mur tristement célèbre et d’autres qui encore aujourd’hui séparent notre monde, le trait d’ Eric Puybaret  a quitté ses formes enfantines, sans perde son âme. Les décors, les personnages son superbes, plongés dans une semi-obscurité qui ne retrouve la pleine lumière à la fin qu’avec le retour de la liberté. Sublime album à découvrir ou redécouvrir. 

 

Jean-Luc 

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Illustrations © Editions de la Martinière jeunesse. tous droits réservés. 

 

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 Le mur

Caroline Fait

Eric Puybaret

Editions de la Martinière jeunesse, 17 septembre 2020, 16 €

 

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Le pull de ma poule

Edouard Manceau en très grande forme pour un album drôle et fou ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

 

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 Cet album pour les tout petits est délicieux dès le premier regard. Le format, la dégaine du volatile engoncé dans son pull , les pages renforcées pour les petits mains impatientes et puis la signature c’est  Edouard Manceau  qui est aux commandes. 

L’histoire est folle. Une poule avec un pull en poils de toutous. Jusque là tout va bien, si si ! 

Mais les poils de toutou ça chatouille, alors notre poulette se démène, s’agite et tous les poils tombent. Super me direz vous ? Non, pas du tout, vous n’y connaissez rien. Sans poils tout doux,  le pull gratte et la cocotte devient folle. Heureusement que son ami le toutou vient à son aide. 

Les deux copains échangent alors sur leur situation, des poils tout doux qui grattent et l’autre qui pourrait avoir la chaire de poule. 

Les décors sont minimalistes, un peu de texte qui se répète, une poule et un chien et tout un univers qui se construit, qui nous dit qu’on n’est jamais content de ce qu’on a, que les amis c’est génial pour échanger certaines choses et que surtout c’est la poule qui est la plus cool avec son pull. 

Drôle, étonnant et ludique ! On en redemande. 

 

Jean-Luc 

 

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 Le pull de ma poule 

Edouard Manceau

Editions Milan jeunesse, 17 février 2021, 9,9 €

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Bob & Marley : le capitaine

Les deux compères sont revenus depuis quelques semaines et on ne pouvait pas manquer de vous en parler ! Quel plaisir ! Du bonheur en page toujours et encore ! ❤️❤️❤️❤️❤️

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Bob veut un bateau, alors Marley va lui construire et Bob en profiter pour jouer au petit chef et tyranniser son Marley préféré. Bonne pâte, il se laisse faire, enfin presque, car de temps en temps il faut rappeler au petit tyran grognon, les droits et devoirs d’un capitaine de bateau. 

Mais notre Bob préféré peut-il entendre raison ? Simple, presque épuré en terme d’illustrations et de dialogues, le duo fonctionne toujours aussi bien. 

Toujours adorer Bob & Marley et grandir avec eux en s’amusant. Excellent ! 

 

Jean-Luc

 

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Tous droits réservés. Illustrations © Seuil jeunesse

Bob & Marley : le capitaine

Marais-Dedieu 

Editions le Seuil jeunesse, 22 janvier 2021, 8,5 €

 

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Les animaux de la ferme

Un livre jeu superbe et étonnant ! Très réussi ❤️❤️❤️❤️

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Une pyramide d’animaux qui n’est pas sans rappeler les animaux d’un conte célèbre et ancien, des pages cartonnées renforcées et vingt pièces renforcées qui cachent les rêves les plus fous des animaux concernés et c’est partit pour un grand moment de découverte pour les petits. 

Au fil des pages, découvrez différents univers : dans la cour de la ferme, le chat rêve de tricoter enroulé dans les fils de la pelote, et le lapin d’une famille nombreuse.
Dans la basse-cour, l’oie se voit en reine du skate, alors que le coq le pauvre à mal aux dents (quoi ? N’importe quoi un coq avec des dents…), les poussins s’en donnent à coeur joie et le dindon fait la roue s’imaginant star de la revue avec une perruque du plus bel effet. 

Dans le pré, la chèvre devient acrobate, le mouton se gèle après la tonte et l’abeille se voit bien en pilote de ligne. Et puis à la fin, une jolie surprise vous attend. 

Chaque pièce détachable se termine par un petit embout qui peut s’emboîter sur le décor final et permettre de reconstituer tout cela et de réunir les animaux. Quand on en a assez de jouer, hop on les encastre de nouveau dans leurs cases et on claque les pages cartonnées. 

C’est ludique, malin, cela permet d’enrichir le vocabulaire et de jouer aussi. Très réussi. 

 

Jean-Luc 

 

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Les animaux de la ferme

Illustrations : Aki 

Editions Tourbillon , mon imagier à rire, 3 février 2021, 11,9 €

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Je prends le bain / Je vais au dodo

Pour bien passer les étapes importantes de la journée, la nouvelle collection je grandis avec Milan nous offre de superbes albums cartonnés, colorés et très réussis ❤️❤️❤️

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Deux petits livres adorables de la collection « je grandis avec Milan »  qui nous proposent deux moments particulièrement importants de la journée des petits : Je prends le bain  et je vais au dodo.  

Les illustrations d’Ilaria Falorsi sont douces à souhait et très réussies, donnant d’un livre à l’autre des situations et des univers différents, marquant la diversité des enfants. Ici on n’a pas d’univers formaté mais des personnes de couleurs, de lieux et de vie différents, la vraie vie en somme. 

Chaque double page est accompagnée d’un texte simple et agréable décrivant les situations et pour chaque page des tirettes permettent de faire avancer, l’histoire du soir, de se brosser les dents et de voir celles ci bien blanches briller à la fin, de se savonner …

Deux petit livres cartonnés que les enfants adoreront manipuler et qui ont tout pour devenir un livre accompagnant les rituels de la journée, pour en parler, se raconter des choses, prendre le temps, lire des histoires et se faire des câlins avec papa et maman. Deux petits albums d’une nouvelle collection très réussis et chaleureux. 

 

Jean-Luc 

 

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Je prends le bain / Je vais au dodo 

Illustrations Ilaria Falorsi 

Editions Milan jeunesse, collection je grandis avec Milan, 17 février 2021, 7,9 €

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03 mars 2021

La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein  d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux. 

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Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek. 

Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles  de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables ! 

Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter,  de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher. 

Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là  va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la  réputation lugubre. 

Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance. 

Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait. 

Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes.  Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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La fabuleuse histoire de cinq  orphelins inadoptables

Hana Tooke

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov

Illustrations : Ayesha L. Rubio

Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €

L’enfance des dieux Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Revisiter la mythologie pour les 8 ans et plus avec Evelyne Brissou-Pellen, c'est l'assurance d'un excellent moment. Coup de coeur pour une nouvelle série, très bien écrite
pour voir les dieux de l'Olympe dans leurs jeunes années 

 

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Les deux  premiers tomes de cette  Enfance des dieux  embarquent les jeunes lecteurs à leur hauteur ou presque avec des dieux de l’Olympe au début de leur longue carrière. D’abord survivre avec le premier tome et Zeus. En effet, avant de régner sans partage, la génération des olympiens, doit régler un petit problème : leur père Cronos. Celui-ci  a des fâcheuses manies et à cause d’une fichue prédiction, il avale ses gosses à la naissance pour se prémunir de l’avenir annoncé. Mais un jour … l’un d’entre eux va échapper à sa gloutonnerie et ainsi changer la donne. 

Dans le second, tome la première génération des olympiens a grandi et la famille va s’élargir avec l’arrivée d’Athéna. Et rien que la description de sa naissance vaut le détour. Fureur d’Arès, furie d’Héra et conséquences en chaînes. Il faut dire que Zeus n’est pas très fidèle et n’hésite pas à tromper la pauvre Héra. La petite Athéna en grandissant va avoir fort à faire. 

On aime le rythme des histoires, leur mise à portée des plus jeunes mais tout en restant remplies de détails et proches de l’original. On aime les arbres généalogiques de la fin ainsi que les quelques mots de vocabulaire qui permettent de comprendre l’ensemble. (Mots grecs, termes précis impossibles à transformer) . 

C’est un très bon moment et une jolie découverte que cette nouvelles collection qui débute. A savourer vraiment sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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L’enfance des dieux  

Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Evelyne Brissou-Pellen 

Illustrations Thierry Christmann

Editions Pkj à partir de 8 ans, 18 février 2021, 5,5 €

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A nous Versailles ! tome 1, la marquise au poison

Coup de ❤️ pour une visite dans l'Histoire avec de jeunes héros attachants !
Le retour d'Anne-Marie Desplat-Duc : ❤️❤️

 

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Il y a Gaspard, Andéol, Marguerite, Margot Basile, Mazet des petits paysans du Vivarais, qui vivent dans une famille heureuse mais pauvre. Alors un jour les enfants décident de partir et de monter à Versailles : parce qu’il y a le Roi. 

Malgré leur chagrin, les parents les laissent partir pour se soulager et leur permettre, ils l’espèrent, un meilleur avenir. 

La route est longue, semée d’embûches, jusqu’au moment où il vont rencontrer un mystérieux carrosse qui verse juste devant eux et contient une mystérieuse marquise très attachée à une mystérieuse mallette plus que visiblement à son cocher mort dans l’accident. 

C’est Gaspard qui va partir avec elle en avant, laissant les autres terminer la route vers la capitale seuls. Arrivés aux portes de Versailles, les enfants qui espèrent retrouver leur grand frère  vont vivre de bien curieuses aventures et peu à peu pénétrer dans le saint des saints. 

On le aimes bien ces jeunes enfants, leur caractère différent, leur envie d’un ailleurs mais toujours solidaires, et ce qu’ils nous font découvrir. Le premier tome d’une nouvelle série pour les jeunes lecteurs qui aiment les héros bien vivants, et l’histoire aussi. A découvrir et suivre bien évidemment. 

 

Jean-Luc 

 

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A nous Versailles ! tome 1, la marquise au  poison 

Anne-Marie Desplat-Duc

Illustration : Camille Raveau

Editions Flammarion jeunesse, 3 février 2021, 10 €

 

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Ma tribu pieds nus : tome 1, Adieu, béton !

Un concentré de bonne humeur ! Une envie de vivre communicative ! Foncez dévorer ce premier tome aux accents de l'été et du bonheur retrouvé !  ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Ce roman  fait un bien fou. On a juste (presque) envie de se retrouver elle 15 juin, dans la cité des « Flamants roses »,  au pied de la tour Argos  devant laquelle la famille Papaioannou est regroupée. Papa a mis le feu à l’appart avec sa fameuse recette de crêpes flambées. Alors il faut trouver une solution de replis, d’autant que les voisins semblent en avoir particulièrement ras le bol de la famille. 

Pépé donne une adresse et c’est parti pour un tout autre monde, une maison dans la nature, près d’un lac, avec de nouveaux amis et vive les vacances ou presque. 

Un pépé anarchiste, Sélé, Apollon et Hélios les enfants, et Achille et Céline les parents. Tout reconstruire ailleurs, tout reprendre de loin parfois pour certains comme papa traumatisé par un accident et repartir d’un bon pas. 

On vous laisse découvrir les méandres des aventures, les clins d’oeil aux habitudes et aux manies de chacun et de notre monde. Surtout laissez vous emporter, laissez vous gagner une fois la maison rejointe par l’air chaud de l’été, par le bonheur d’être ensembles, par la douceur de vivre qui peu à peu s’installe et devient communicative. On aime ce premier, tome plein d’entrain et de vivacité. On espère bien suivre bientôt la famille Papaioannou. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Ma tribu pieds nus : tome 1,  Adieu, béton ! 

Stéphane Nicolet

Illustrations : intérieures et couverture : Stéphane Nicolet

Editions Casterman jeunesse, 3 février 2021, 9,9 €

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01 mars 2021

Après nous, les animaux

Le roman de Camille Brunel en évoquant la disparition de l'espèce humaine, laissant la place aux animaux est étonnant et donne à découvrir et réfléchir ! ❤️❤️❤️❤️

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Au début il  en reste une. Une humaine, celle de ceux qui régnaient sur l’ancien monde d’avant 2086. La dernière humaine qui accompagnait trois taureaux, une vache, un lion, quatre chevaux, deux geais, cinq lycaons, trois pandas roux, deux chimpanzés deux éléphants, une panthère et un python est mort juste avant que le bateau ne s’échoue sur les côte du Mexique, au Yucatan, là où autrefois les jeunes américains étudiants et européens en croisière venaient prendre des vacances. Désormais la nature reprend peu à peu ses droits. Il y a ceux qui comme dans le navire étaient habitués à la présence de l’homme, ceux pour qui elle était indispensable et les autres qui peu à peu retrouvent les territoires perdus, occupent l’espace, parce que la nature à horreur du vide. 

Les animaux entre eux, ont tissé des liens, d’amitié, de protection, instinctivement ils sentent que certains ne leurs feront pas de mal, que d’autre seront des alliés précieux. Et puis elle meurt, la dernière, et le bateau échoue. La  découverte de la terre ferme, d’une nouvelle terre, de nouveaux animaux, de nuées d’oiseaux, de nouveaux dangers… la nécessité d’avancer, de se retrouver parce que désormais , même si certains peuvent voler et s’éloigner, ils sont un groupe qui va affronter la mort, et survivre ensembles. Les hommes ont disparu à jamais, un autre monde est à inventer. 

Que ce roman est étrange, comme il est surprenant de lire une histoire dans laquelle, nos traces s’effacent jusque dans les réflexes et les souvenirs des héros animaliers qui tiennent le haut de l’affiche. Tout un monde à redécouvrir. De quoi réfléchir à notre action, notre rôle sur la planète et sur ce qui pour le moment semble correspondre à une extinction de masse des autres animaux. Mais peut-être la crise sanitaire qui nous traversons nous permettra de retrouver un peu de sagesse et de limiter la casse. Surprenant, étonnant et presque dérangeant parfois. Un très bon titre à lire et savourer. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Après nous, les animaux 

Camille Brunel

Illustration de couverture : Delphine Jacquot 

Editions Casterman Jeunesse, collection ici/maintenant, des romans qui regardent le monde en face, 16 septembre 2020, 16 €

Tenir debout dans la nuit

Mention spéciale du prix vendredi 2020  ! Coup de ❤️ pour une histoire de vacances rêvées qui tournent très vite au cauchemar. Pour parler de ce qui ne devrait plus jamais arriver ! Superbe ! 

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 Ce roman ne se raconte pas. Lalie est une jeune adolescente qui en accumulant les mensonges ou les petits accommodement avec la vérité pour être exact, va finir par convaincre sa mère, qui l’élève seule, que cette invitation à New York est une formidable opportunité. 

Elle l’est en vrai, sauf que l’histoire va tourner au cauchemar. Parce que le garçon, à priori si sympa, va changer du tout au tout et provoquer la fuite de Lalie dans la Grosse pomme. Seule, paniquée, affolée par l’agression, elle hère de rues en rues, cherchant du temps pour trouver le moment où la mère de Piotr reviendra et pour lui demander de l’aide. Mais est-il si facile de reconnaître dans son enfant, le genre d’individu que la jeune Lalie s’apprête à lui décrire ? 

L’écriture est nerveuse, les chapitres courts, qui nous tirent d’un moment à l’autre dans la tête de l’héroïne où tout tourne très vite. Des rencontres, des photos volées au hasard d’une rencontre et la vie plus tard qui se reconstruit grâce à l’écoute attentive de sa mère, le dépôt de plainte contre son agresseur…

Un roman coup de poing pour les ados, pour dire qu’il faut parler, et qu’il faut aussi être attentif chez les adultes comme chez les adolescents dans l’éducation, la confiance et apprendre aussi surtout pour certains individus que non veut dire non tout simplement. Des mots simples qui disent la réalité et le stress, l’effroi et la douleur, mais aussi la rédemption plus tard. A lire et faire lire par les filles et les garçons. 

 

Jean-Luc 

 

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Tenir debout dans la nuit 

Eric Pessan

Couverture  Flavia Morlachetti / Getty Images

Editions l’école des loisirs, Médium +, 4 mars 2020, 13 €

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Choubidouwha

Bien commencer la semaine avec une petite merveille qui rime avec bonne humeur ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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 Rire ! C’est certainement le mot qui convient le mieux à ce petit bijou aux pages cartonnées, légères comme de la plume et qui nous entraine avec une créature improbable un Choubidouwha. Petit chose marron, avec deux dents qui dépassent, et des yeux joyeux ronds comme des soucoupes. 

En plus, pour être certain de vous le rendre agréable, l’autrice Lucie Phan  a été sans pitié. Il aime les gâteaux. Pourtant comme un gremlins, il faut absolument éviter qu’il en mange parce qu’alors… il change de couleur. Malgré les mises en gardes qui embarquent le jeune lecteur dans le jeu, la bestiole rigolote croque un tout petit bout et hop, il va falloir vite, vite, vite, prononcer la formule magique qui lui permettra de retrouver sa couleur d’origine. Mais plus facile à dire qu’à faire et notre petit monstre délicieux finira de bonheur par chanter la formule dans tous les sens et quand on prononce mal une formule magique on peut changer de couleur, ou pire encore. 

C’est drôle et entrainant du début à la fin, tout fonctionne, le Choubidouwha, créature improbable au potentiel sympathique évident, sa gourmandise, son oeil qui frise, les changements et la fin grandiose ! Génial ! Ce petit livre risque fort de devenir le chouchou de nos petits monstres qui en profiteront certainement pour croquer un délicieux gâteau histoire de voir si la réalité peut rattraper la fiction. 

 

Jean-Luc 

 

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Choubidouwha 

Lucie Phan

Editions l’école des loisirs, loulou & Cie, 13 janvier 2021, 10 €

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