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19 décembre 2010

Magic Circus

La sélection des libraires pour Noël !

 

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clic magique de Noël...

Une petite merveille à ajouter dans la hotte en dernière minute : bonne idée !

 

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Moby Dick - Gérard Lo Monaco et Joëlle Jolivet

La sélection des libraires pour Noël !

 

 

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un petit clic magique de Noël et retrouvez l'interview de Gérard Lo Monaca et de Joëlle Jolivet et la présentation du livre.
Indispensable dans la hotte !

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Les musiciens de la Nouvelle-Brême

la sélection des libraires pour Noël !

 

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Retrouvez le plus merveilleux, le plus gentil et le plus drôle des conteurs (parole de lutin !). Et en plus c'est un magicien : clic magique de Noël sur la couverture


 

 

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Haut les pattes !

La sélection des libraires pour Noël !

 

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clic magique sur la couverture et ...


 

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Strom

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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Une série formidable à découvrir et offrir pour les fêtes : et pour les accros, la couverture du tome II, mais il faudra attendre 2011 pour le lire !

Belle découverte !

 

 

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La fée coquillette...

La sélection des libraires pour Noël !

 

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Clic de Noël sur le couverture... et si comme nous vous êtes fous de coquillette, n'hésitez pas, les lutins vous proposent d'assouvir votre faim en cliquant sur le lien ci-dessous

 

 

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Un peu de philosophie dans la hotte : le Père Noël et les Petits Platons

Le choix des lutins pour Noël !

 

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Un cadeau malin pour se bouger les neurones pour les fêtes ...

 

 

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16 décembre 2010

Graal Noir Tomes I et II

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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Le retour de Christian de Montella pour les grands ados avec les deux premiers tomes absolument fabuleux d'une trilogie, à ne manquer sous aucun prétexte ! 

 

 

 

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clic de Noël sur les couvertures pour partir pour de nouvelles aventures...

 

 

Gwydion I et II

Le choix des lutins pour Noël !

 

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le tome I nous avait emballé l'automne dernier, retrouvez le souffle
de l'aventure avec le tome II

 

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Un petit Backstage pour Noël ?

Le choix des libraires et des lutins pour Noël !


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Backstage une collection qui a du rythme et du punch !

clic magique de Noël sur la couverture et sur les couvertures ci-dessous !

 

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La belle lisse poire du prince de Motordu - Un livre pop-up

Sélection des libraires pour Noël !

 

 

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La belle lisse poire du prince de Motordu - Un livre pop-up; Pef ; Editions Gallimard Jeunesse ; septembre 2010, 20 €

 

clic de Noël sur la couverture ...

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Et si vous mettiez un "Courants Noirs" des éditions Gulf Stream dans votre hotte ?

Le choix des lutins pour Noël !

Avec Noël l'occasion d'offrir un des nombreux romans de la collection Courants Noirs de Gulf Stream éditions. Des romans historiques dans lesquels se mélangent Histoire, légendes, fantastique. Des romans très bien documentés. Passionnants. Voici quelques titres à découvrir ou redécouvrir !(les couvertures vous renverront presque toutes à une chronique).

 

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De quel secret Sény est-il porteur ? Pourquoi attise-t-il tant d'intérêt ? Que cachent ces crimes qui jalonnent son parcours ? ... Un polar dans l'Egypte antique, formidablement bien documenté...

 

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Venise au XVIème siècle comme si vous y étiez avec une intrigue passionnante : nos héros sauveront-ils leur vie et l'honneur, l'indépendance de la cité des Doges ?

 

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Histoire de haine, de vengeance, de folie, d'amour et d'amitié,Chasses Olympiques est tout cela et bien plus encore. Nicolas Cluzeau excelle à nous entrainer dans ce polar noir et implacable où tout n'est pas aussi simple ni évident qu'il n'y paraît de prime abord

 

 

 

 

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Découvrez l’île de Wight et la bande Curtis...On retrouve avec bonheur Béatrice Nicodème qui avait signé un des premiers romans de la collection, l’excellent : Ami, entends-tu…


 

 

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Lilian Bathelot nous embarque avec ses personnages, ces deux adolescents à l'aube de leur vie d'adulte qui vont basculer dans la réalité de la vie par l'intermédiaire de la guerre civile

 

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Montez à bord de ce Langskip fantôme et laissez vous emporter au pays des Vikings.

 

 

 

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Le pompon du Père Noël

Le choix des lutins pour Noël !

 

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Le pompon du père Noël - Avec un bonnet ; René Gouichoux , Mélusine Allirol ; Editions Nathan, octobre 2010, 10 €

 

Panique chez les lutins à la veille de Noël. Au moment de ressortir le costume du Père Noël de son armoire, catastrophe. Tout mité, tout fripé, plein de trous, et un bonnet tout vieux avec un pompon tout râpé. Comment faire ? Car ce costume est fait à partir de matériaux bien précis. Alors les lutins font appel à la lune qui leur envoie chacun un rayon qui va les emmener en Afrique, en Inde, en Amérique, et en France pour le petit dernier à la recherche de la vieille dame capable de filer le fameux pompon.

Une très jolie histoire originale qui vous vous en doutez se terminera bien. Un beau voyage qui nous entraîne autour de la planète et fait jouer à plein ce que devrait toujours être l’esprit de cette fête de fin d’année. Le Père Noël aura son bel habit tout neuf pour sa tournée. A découvrir avec en prime, un bonnet !

 

 

Jean-Luc

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13 décembre 2010

Rébecca Dautremer répond à nos questions sur Alice au pays des Merveilles

Le choix des libraires et des lutins pour Noël !

Merveille en vue !

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La couverture renvoie à la chronique qui elle même renvoie aux films montrant Rébecca Dautremer au travail... 

 

1. Pour moi Rébecca Dautremer, ce sont des princesses merveilleuses, loin de sentiers battus et des nuages roses ; une Baba Yaga d’anthologie à la tête de l’établissement « au bambin qui rissole » ; et un Petit Poucet mélancolique et fantastique qui a perdu ses petits cailloux, mais gagné en profondeur… une petite fille sur pellicule au secours des personnages de contes (Kerity) et des couleurs, des ambiances… comment vous définiriez vous, vous présenteriez vous aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore (il en reste deux ou trois pas plus !)

 

Bon là on a commencé fort, parce qu’à vrai dire j’avais un doute, mais bon les Princesses : « me pèsent un peu, je n’ai rien d’une princesse ! Cela fait quinze ans que j’illustre des livres pour les gens, des univers éloignés de la réalité. Je n’ai pas besoin forcément de merveilleux, par exemple le Petit Poucet est plus noir. J’aime ce qui est à double facette, à double tranchant, trop de douceur m’effraye ! » RD

 

Bon moi je peux vous dire que l’accueil a été chaleureux, la disponibilité immédiate et totale et que j’ai pu poser toutes les questions que je voulais, tout simplement (et pourtant je n’en menais pas large au départ). J’ai même appris des choses que je ne vous répèterai pas : privilège de l’interviewer !

 

2. Vous avez choisi d’illustrer un texte plus que célèbre et plus qu’illustré : un défi ? Un rêve ? Comment est né ce projet ?
Alice est brune désormais : un moyen en restant fidèle au texte de s’affranchir du poids de la légende ?
Qui est cette Alice  aux cheveux bruns et aux yeux rieurs, rêveurs : vous ?

 

 

RD : Le projet a été proposé par l’éditeur. Au départ, je n’en avais pas forcément envie. Car je n’ai jamais été séduite par la version Disney. Pourtant le personnage de l’auteur  Lewis Carroll est fascinant, l’époque victorienne… et puis j’ai trouvé des photographies de l’Alice qui a inspiré l’histoire. Ces portraits m’ont beaucoup frappée : donc Alice serait brune avec une frange. (voir la photographie à la fin de l’album).

C’est un texte illustré des milliers de fois, avec de multiples versions, donc c’est le summum de la difficulté. Je me suis dit que c’était donc un défi. J’aime les challenges, la compétition. Il fallait proposer sa propre version sans forcément vouloir en faire absolument trop, sans vouloir à tout prix faire différent. Et puis j’avais envie de me faire plaisir et il n’est pas non plus nécessaire de tout révolutionner pour cela.

 

Donc non Alice ce n’est pas moi et elle ne pouvait pas être blonde, dans mon univers et dans mon entourage, les petites filles ne sont pas blondes.

 

5. Le choix du texte intégral : une évidence ?

 

RD : Oui, c’était une évidence pour l’éditeur et moi dès le départ. Le texte intégral ou rien. Et d’ailleurs je n’ai pas voulu non plus d’un texte qui soit remis au goût du jour. J’aime le texte de Carroll, l’histoire est fantastique, difficile. Il fallait respecter ce texte.

 

6. L’image traditionnelle, véhiculée par Disney notamment est celui d’un monde lisse, chatoyant de couleurs vives : dans l’univers que vous avez créé, on en est très loin, comme dans cette page fabuleuse où Alice qui a grandi est bloquée dans la maison du lapin pressé.  Pourquoi avoir fait, ce choix, votre imaginaire, votre vision d’Alice ?

 

RD : En fait l’histoire d’Alice est tout sauf lisse, l’histoire met mal à l’aise, aucun personnage n’est réellement sympathique.

Alors comme j’aime tordre les choses par rapport au rêve, je me suis mise au travail. Au départ j’ai voulu une atmosphère mouillée, humide (la couverture, la maison sur pilotis, il y a de l’eau sur de multiples images). Mais dessiner de la pluie est difficile et donc c’était trop difficile à tenir.

J’ai voulu mettre en scène mes illustrations comme par exemple avec la scène de la maison qui craque sous le poids d’Alice avec les pilotis qui ploient, qui vont craquer…

J’aime les couleurs vives mais cassées par une couleur sale. Dans la première double page, on retrouve le lapin pressé : c’est une image qui m’accompagne partout, l’une de mes préférées. Les graminées sont celles de mon pays, des Hautes Alpes, elles montrent cette flore en péril.

Je pense que le dessin n’aurait pas la même valeur sans le petit tuyau avec le compteur qui symbolise le temps.

 

NDLR : Sans lui Rébecca pense que cette page serait simplement jolie.

 

7. Les couleurs montent en puissance dans l’album, avec une double page notamment qui semble de transition lorsqu’on retrouve les flamands roses, comment avez vous géré la mise en page, en couleur ? De la même manière, l’alternance de pages colorées et de crayonnés donnent de la légèreté à l’album, permettent les respirations… ce choix s’est il imposé rapidement ?

 

RD : Ce n’est pas tellement le problème du choix de couleur. Je cherche un ton, une couleur pour sa lumière, sa luminosité. J’aime bousculer le côté habituel. Par exemple la page du lézard qui tombe : le lézard est habillé de couleurs qui crient, qui jurent entre elles (page 47). Je ne fais pas les images dans l’ordre. Les harmonies sont différentes selon chaque scène.

 

Ce n’est pas facile en fait de réaliser une image, il faut se forcer, affronter la difficulté. Certaines illustrations se sont imposées naturellement : La Reine par exemple est dans un fauteuil roulant (je n’avais pas envie de la représenter de manière traditionnelle), j’ai un vieux fauteuil comme celui là à la maison ; le lapin est venu tout seul, tout simplement.

 

 

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D’autres images ont été impossibles à réaliser par exemple la scène de départ que tout le monde à en tête dans laquelle Alice tombe dans le puits au début de l’histoire. Ce que j’ai fait était très laid, pas montrable, c’est le seul dessin de l’album que j’ai jeté.

J’ai voulu aller au bout des illustrations, en multipliant les détails.

 

Quand aux crayonnés, ils sont venus un peu par hasard. Heureusement j’ai manqué de temps pour tout illustrer avec de la couleur, alors ils se sont imposés, ils permettent une respiration dans le texte. Le dessin au crayon est un vrai plaisir, rapide, précis. Parce qu’en fait je suis très complexée par rapport au dessin, j’ai toujours besoin de progresser, de m’améliorer. (NDLR : bon, là il faut bien avouer que j’ai du répéter plusieurs fois la question tellement j’étais surpris de cet aveu, de cette remarque).

 

J’avais déjà travaillé de cette façon sur un album  Le grand courant d’air

 

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8. Comment avez vous choisi d’illustrer cette histoire? Qu’est-ce qui a guidé vos choix ? Bon là j’avoue, je me suis « gauffré » sur la question qui était ratée, à cause du chat que j’avais zappé (et pourtant : page 71, était-il possible de manquer un sourire pareil ?). Voilà du coup, Rébecca m’a tout expliqué et je suis revenu à la raison.

Parole à la pro :

 

RD : il y a douze chapitres dans le livre. Pour chaque chapitre j’ai décidé de faire un portrait et une grande scène.  Alice au pays des Merveilles c’est une histoire à séquence, à sketche. Je me suis donc organisée avec le scénario, avec ma liste des personnages, des scènes qui devaient être représentées.

 

Et puis, il y a le texte : j’ai besoin de savoir quelle tête va avoir le livre. Impossible de lâcher mes images sans savoir comment elles vont être utilisées. Nous étions d’accord sur le fait qu’il serait un grand livre, qu’il y aurait de grandes marges blanches, des arabesques. Je dois commencer par la typographie en fait quand j’illustre un album pour pouvoir ensuite me mettre au dessin. Je suis très heureuse du résultat final (nous aussi !)

 

9. De livres en livres, il y a bien évidemment votre patte, votre marque de fabrique, mais on est toujours surpris et emporté dans un autre univers, vers une autre facette de vos talents et de votre imaginaire : comment faites vous pour nous surprendre et nous enchanter à chaque fois ?

 

RD : Une question qui  fait plaisir ! J’essaye de me renouveler, de m’améliorer. J’ai plus de pression qu’avant de la part de l’éditeur, qui est plus regardant, on m’attend au tournant. Alors avec Alice, j’ai voulu aller le plus loin possible dans le détail, la facture, dans ce que je savais déjà faire. Mes dessins sont précis, je dois par exemple avec les personnages toujours prendre garde de me renouveler, de ne pas faire toujours les mêmes personnages. J’ai beaucoup travaillé par rapport à l’idée du rêve, en déformant les lignes de fuite, en travaillant les détails.

 

NDLR : On sent la volonté de toujours vouloir se renouveler, d’aller plus loin, de ne  pas se reposer sur ses lauriers. Une très grande exigence par rapport à elle même, par rapport à son travail.

 

10. En visitant votre site, j’ai eu le plaisir de trouver deux petites vidéos, vous montrant au travail. Vous nous avez d’ailleurs autorisés à les mettre en ligne (bon là je les renverrai au lien de la chronique). J’ai trouvé cette initiative formidable de vous voir colorer, de voir les dessins prendre vie… les enfants de mon entourage qui les ont vus en sont encore baba ! Qui a eu cette idée ?

 

RD : Les films c’est moi qui les ai voulus. C’est ma fille (Mona 13 ans) qui les a réalisés. (bravo Mona !)

 

 

Donc forcément, vous n’y échapperez pas : comment travaillez vous ? Variez vous les techniques, les matériaux…

 

RD : Je travaille sur des grands formats environ 140% plus grands : crayonnés, calques, replacés sur ordinateur si nécessaire (parfois déformés) puis réimprimés, reportés au propre et terminés à la gouache.

 

Pour moi varier les matériaux n’est pas forcément utile, ce n’est pas très important. Ce qui compte c’est la composition, le contenu. Je trouve qu’on peut très vite tomber dans la décoration, que les images ont moins de poids, moins d’émotion. Pour moi un portait est plus fort émotionnellement.

 

11. Quels sont vos projets, vos envies pour la suite ? Si cela ne relève pas du secret d’état ? Vous aviez l’année dernier sorti un book plus adulte. Des envies de vous partager entre les deux univers ?

 

RD : j’ai plusieurs projets en chantier !

-       le premier est une collaboration avec mon ami et complice Philipe Lechermeier , chez Thierry Magnier. Il s’appellera : « Une Bible ». Philippe s’est approprié le texte pour le réécrire avec ses mots, mais attention sans réinventer le texte, par de la poésie, du théâtre, des dialogues…. Ce n’est absolument pas une parodie. C’est très fidèle au texte, et je dois me charger des illustrations. Il fera 350 pages environ ! Il va falloir que je mette les bouchées doubles. Il est prévu pour l’automne prochain.

 

-       Pour 2012, j’ai un projet qui est celui d’illustrer un roman adulte : celui d’Alessandro Baricco  Soie.  J’ai prévu de faire des peintures, des objets.

 

 

-       Enfin j’ai un nouveau projet de film d’animation avec Taï-Marc Le Thanh. Une sorte de road movie. Mais contrairement à Kerity, je serai associée pleinement à la mise en scène. La base est le personnage d’Elvis (issu de notre album). Un travail sur le long terme.

 

Pour ce qui est d’aller vers l’adulte, la question ne se pose pas ainsi. Oui c’est intéressant, mais je ne fais pas de livres pour les enfants ou les adultes. Je fais des livres pour les gens. Les albums jeunesse ont un côté plus détendu. D’ailleurs quand je fais des dédicaces, nombreux sont les adultes qui viennent pour eux-mêmes. Les images peuvent être lues par n’importe qui.

 

12. Rébecca Dautremer : plus facile de s’imposer maintenant ?

 

RD : Bien évidemment cela facilite les choses. Le succès des princesses par exemple a entrainé celui des autres. Je suis plus libre de mes projets, et je pourrais travailler probablement partout aujourd’hui. Mon éditeur (Gautier Languereau) attend beaucoup de Rébecca Dautremer aujourd’hui peut-être davantage que pour les premiers albums. Pourtant cela reste difficile malgré la notoriété de s’imposer en toute liberté.

Je suis fidèle aux équipes avec lesquelles je travaille, et qui m’ont donné la possibilité de m’exprimer.

Et puis malgré tout, malgré le succès, il ne faut jamais s’endormir, toujours se renouveler…

 

 

 

Très sincèrement , un grand merci à Rébecca Dautremer d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. D’avoir spontanément accepté l’entretien, d’avoir répondu aux demandes, plus ou moins bien formulées… L’entretien fut chaleureux et fort instructif. J’espère que cette retranscription vous apportera autant de plaisir que j’ai eu à la faire et vous permettra de découvrir un peu mieux encore cette illustratrice de talent totalement investie et passionnée.

 

Jean-Luc Clerc

 

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L'oiseau magique

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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 L'Oiseau magique ; Yveline Féray , Anne Romby ; Editions Picquier Jeunesse,
septembre 2010, 16,5 €

 

Cet album est tout d’abord une vraie histoire, une de celle dans laquelle on entre pas à pas, charmé dès les premières pages et pour laquelle on voudrait que le temps s’arrête pour la savourer jusqu’au bout sans interruption. Ces trois princesses qui épousent le même roi (leur père avait bien prévenu celui-ci que cela serait problématique, mais en vain) et dont le destin va s’emballer sur le Toit du monde. Un mariage fastueux, une vie de rêve où pourtant le poison de la discorde et de la jalousie va se glisser le jour où la plus jeune tombe en ceinte. Elle aura trois enfants, deux garçons et une fille qui seront sacrifiés par leurs tantes jalouse de leur mère. Pourtant, comme souvent dans les belles histoires, leur destin sera tout autre que la mort et après de multiples aventures ils retrouveront leurs parents. Cette histoire nous fait penser à Moïse sauvé des eaux, aux histoires de malédictions, de magie de notre enfance. Elle est superbement écrite et magnifiquement illustrée. Car les illustrations font également le sel de ce grand album au format qui permet aux dessins de prendre du volume, aux couleurs d’éclater. Une palette de couleurs magiques et tout un bestiaire fabuleux qui entoure nos trois héros, nous emporte dans un conte merveilleux et fantastique à la fois.

 

Un magnifique album. Indispensable !

 

Jean-Luc

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Mastodontes

Le choix des lutins pour Noël !

 

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Mastodontes - Les poids lourds du règne animal ; Texte : Julie DelfourPhotographies : Stéphan BonneauPréfacier : Pascal Tassy (professeur au Muséum national d’Histoire naturelle. ; Editions Fleurus, octobre 2010, 18 €

 

Saviez vous que c’est Georges Cuvier qui inventa le terme en 1806 ? Pour lui mastodonte, signifie « dent en forme de mamelle ». Cet éminent savant désigne alors par le terme de mastodonte, « un animal éteint, proche de l’éléphant, mais qui s’en distingue par ses molaires ». Ce n’est que progressivement au fil du temps qu’il prendra le sens actuel.

Après une introduction très bien faite mettant bien en perspective le rôle des différentes espèces et la menace redoutable que représente aujourd’hui l’homme, viennent la présentation de ces géants qui nous fascinent pour diverses raisons.

Du gorille de montage en passant par le crocodile du Nil, le dragon de Komodo, la tortue verte, ou le requin baleine (la liste est longue, environ vingt trois espèces présentées), vous apprendrez foule d’informations les concernant grâce à leur fiche d’identité, leurs conditions de vie, des petits encarts de couleurs qui apportent des infos insolites… Des textes courts, précis, documentés et passionnants de Julie Delfour.

A la fin se trouve une partie sur les grands disparus, une carte permettant de localiser les espèces présentées sur la planète et un lexique de vocabulaire et présentant également les grandes associations et organisation luttant pour la sauvegarde de la biodiversité.

Le tout sublimement illustré par les photographies de Stephan Bonneau qui nous transportent au plus près des espèces et de leur univers familier.

 

Un documentaire formidable par son double contenu, photographie et textuel. Un superbe cadeau à offrir ou pour tout simplement se faire plaisir.

 

Joseph. 

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Dans ma maison...

 

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Dans ma maison... ; Thomas Scotto et 76 illustres illustrateurs ; la maison est en carton. 16€

 

Voici le tout premier livre d’une jeune maison d’édition inventive et singulière : La maison est en carton.

Axée sur l'illustration, cette maison propose aussi (entre autres) une collection d’images, numérotées, signées et tirées à 300 ex, d’artistes de tous les horizons graphiques et de renommée variable. La puissance de création des illustrateurs tient alors dans une seule image qui parvient à nous raconter toutes les histoires que notre imagination nous accorde. C'est dans cet esprit qu'est né ce premier livre Dans ma maison...

Ce petit format intime et chaleureux contient 76 représentations de la maison, imaginées par 76 illustrateurs distincts. Chacune des images est accompagnée de quelques lignes poétiques écrites par Thomas Scotto, expert de l'émotion et de la sensibilité, qui sait, avec un brin d'humour, nous faire voyager au coeur de l'humanité. On a envie de flâner, de choisir son nid et d'y rester !

Manon Jaillet, fondatrice de la maison, a su réunir les artistes les plus talentueux sous le même toit, en imposant une exigence et une qualité surprenantes, qui jettent les fondations d'une maison durable, pour notre plus grand bonheur !

Venez vite découvrir ce bijou de petit livre, ainsi que la collection des images !

(Pour les images, 2 tarifs sont proposés : 11€ pour l'image seule ou 23 € pour l'image encadrée.)

 

Claire Bretin

 

Reckless, les Yeux d'Opale

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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Deux auteurs, deux femmes, l'une star de la littérature jeunesse en Allemagne et dans le monde, l'autre qui débarque avec un premier roman fantastique. 

 

 

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Deux histoires où le fantastique et le merveilleux font bon ménage. Deux univers très différents à découvrir et offrir pour les fêtes ou juste pour faire (se faire) plaisir.

 

Le destin des frères Reckless vous envoutera alors que Bénédicte Taffin vous entraînera sur d'autres planètes pour découvrir la destinée d'Héléa et d'Angus. 

 

 

Soeurs et frères

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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Sœurs et frères ; Claude Ponti ; Editions l’école des loisirs, 9 novembre 2010, 21,5 €

 

Sœurs et frères : sujet dangereux s’il en est ! Après nous avoir bien prévenu sur les dangers, avantages mais surtout inconvénients de la sorofrérie : « la sorofrérie, c’est le vol ! », Claude Ponti nous entraine dans un joyeux bestiaire divisé en grands groupes. Tout d’abord les frères et sœurs, les demi-frères et demi-sœurs, les sœurs et frères morts et les traces et les laisses.

A partir de là libre à vos de reconnaître, d’envier, d’adopter un des spécimens représentés. Le tout nous entraine dans un univers totalement déjanté aux illustrations particulièrement réussies et décapantes (la couverture vous donne un petit aperçu de la chose je pense).

On aime particulièrement le Kili-Toultan-Partout («  Esprit de lectaventure. Féru.Vive imagination. Subtilité. Vivre avec : aisé si … Sinon, non. ») ; le Lagitttté-Detouteur : « Esprit vibratile à balayage. Energique. Incontrôlable.Anti-poussière. Vivre avec : à utiliser en agitateur. Ou vibro-marreur ») ; le Noukasse-Lébon : « esprit de harcèlement abusif. Eclapatouillement des noix. Vivre avec : gants de boxe ou tapette à mouche".

A savoir également qu’il existe en plus des sœurs et frères entiers ou que les quatre-quarts, des sœurs et frères et sœurs morts : ils sont toujours présents, « car l’esprit du sœur ou frère mort habite une petite maison insible dans la maison familiale ».

Toute une série donc de personnages bien sentis, tous plus vrais ou invraisemblables les uns que les autres. Des formes familières (les fanatiques de Ponti) seront accros, pour les autres il est grand temps de tomber dans la marmite !

 

Un grand album de Claude Ponti à savourer sans modération, comme on aime, par petites touches ou immersion totale. Un univers et un imaginaire toujours fantastique. On ne s’en lasse pas !

 

Jean-Luc

 

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L'énigme de la momie

L'énigme de la momie ; Paul Virr ; Traduction : Florence Maruéjol ; 
Editions Gallimard Jeunesse, octobre 2010, 14,95 €

 

 

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Les éditions Gallimard Jeunesse présentent ici un fac-similé d’un vieux journal de voyage d’un certain Théophraste Lapointe, archéologue amateur des années 1920. Il se serait lancé à la recherche de preuve sur l’énigme de la momie au fil d’une navigation sur le Nil.

Ce livre qu’on ouvre comme un carnet fermé par un élastique est composé de deux parties. Sur la partie droite : le journal à proprement parler. En l’ouvrant vous entrez dans le département des mystères non résolus. A l’intérieur à chaque fois une double page, l’une émanent du journal de Théophraste Lapointe, l’autre présentant un nouveau mystère à résoudre, avec des codes à déchiffrer, des documents à retrouver… Dans la partie droite du journal dans une pochette façon cuir, vous trouverez : un dépliant touristique sur l’Egypte en 1924 ; une chronologie de l’Egypte ; des autocollants représentants dieux égyptiens, scarabées… un masque doré de pharaon ; un petit livret sur les dieux et déesses de l’Egypte ancienne ; et divers plans, lettres, menus… le tout en documents fac-similés très bien reproduits.

Entrez dans le département des mystères non résolus et résolvez l’énigme de la momie. Une enquête au fil du Nil passionnante et pleine de rebondissements, à offrir et faire découvrir à tous les jeunes amateurs d’Egypte ancienne et d’enquête. Une manière réjouissante et intelligente de voyager dans le temps et l’histoire. Une réussite !

 

Joseph