Chère Bertille… Et la lune en gruyère

Retrouvez Bertille dans sa première aventure 

C’est le Tomme 1, non il n’y a pas de faute ! C’est juste que l’autrice Clémentine Mélois doit avoir un soupçon d’esprit malin… pour ne pas dire pire.

D’ailleurs de l’imagination et de l’esprit il en faut ! Imaginez Une petite souris, répondant au doux patronyme de Bertille qui décide de fêter l’été en partant en voyage sur la lune. Pour s’assurer le succès de son expédition elle va écrire et demander conseil à Monsieur Pavel qui est l’arrière-arrière-arrière-arrière petit fils de Laïka la première chienne pionnière de l’espace à l’époque soviétique (on se souvient, on a remis ses neurones en place ? Parfait ! ).

Mais l’arrière-arrière… enfin bref Monsieur Pavel lui est un pâtissier totalement frapadingue de gâteaux aux myrtilles. (oui c’est pas mauvais les myrtilles, ici nous dans le nord de la Franche-Comté on les déguste en confiture et surtout en tarte …)

Enfin, bref, l’aventure est lancée et c’est très drôle. D’abord parce que Monsieur Pavel n’y connaît absolument rien de rien, que chaque lettre donne naissance à une trouvaille qui font se délier les langues et intervenir de plus en plus de personnages drôles et malins qui finissent tous ou presque par correspondre avec Bertille.

C’est frais, intelligent, cela pose des questions essentielles sur la lune, les voyages, les passions qui s’émoussent si vite, cela fait appel à la culture générale qui feront que soit vous lisez avec eux et vous voilà parti pour expliquer la conquête de l’espace, soit ils lisent tout seul et ils viendront vous demander ce que c’est que cette histoire… du coup, vous pensiez être tranquille avec un Mouche de l’école des loisirs : belle erreur !

Très réussi, une héroïne et des personnages secondaires adorables, très bien écrit, illustré, croqué devrait-on dire avec bonheur par Rudy Spiessert. Le top ! Vivement la suite pour de nouvelles aventures…

Chère Bertille… Et la lune en gruyère
Clémentine Mélois
Illustrations Rudy Spiessert
Editions l'école des loisirs, Collection Mouche, 2 janvier 2019, 6,5 €

Auguste Rodin

Cette semaine c'est Auguste Rodin qui a les honneurs ! Superbe ! 

Un nouveau documentaire de cette formidable collection qui permet aux plus jeunes et à ceux qui les accompagnent de découvrir la vie de l’un des plus grands sculpteurs français : Auguste Rodin. 
Au fil des pages de l’enfance à la fin de sa vie, on suit avec passion l’évolution de cet artiste hors du commun. On découvre surpris combien imposer son talent et sa notoriété ne fut pas si facile et une partie de son travail et de ses principales oeuvres. Peu de chose sur celle qui fut le grand amour de sa vie Camille Claudel, mais de nombreuses informations sur son évolution et ses découvertes. Ce que l’on retient notamment c’est sa volonté de fer à aller toujours de l’avant et son émerveillement face aux oeuvres de ses prédécesseurs notamment et bien évidemment son génie pour donner vie à un corps. 
Passionnant et toujours aussi réussi. 

Auguste Rodin
Bénédicte le Loarer
Illustrations : Pierre Van Hove
Editions Milan Jeunesse, collection mes docs art, à partir de 5 ans, 12 juin 2019, 8,5 €

 

Le Club de l’ours polaire, tome 2 : Le Mont des Sorcières

La suite des aventures de Stella, on aime toujours autant ! 

 

Et voilà ce que c’est de rapporter des souvenirs de ses expéditions précédentes. En effet, après avoir découvert que la marionnette de sorcière rapportée par Stella est doté d’une vie propre, Félix l’a enfermée au plus haut d’une tour de la maison pour éviter les ennuis, puisqu’elle ressemble trait pour trait à Jezzybella, la sorcière torturée par les parents de Stella et responsable de leur mort. Et il avait raison car l’expert en marionnette Erwin Rolfingston a bien confirmé qu’il s’agissait d’un avatar espion. Doutes confirmés par l’arrivée au dessus de la maison d’un vautour casseur d’os qui vient tout droit du Mont des Sorcières là haut au loin dans les Mondes Gelés.
C’en est trop pour Félix qui part en expédition directement interdisant à Stella de le suivre. Vous aussi, cette interdiction vous fait sourire ? C’est parti, parce que ses nouveaux amis, prévenus, arrivent à la rescousse et vont prendre d’abord d’assaut le club de l’Ours Polaire pour y récupérer le diadème et, du coup, s’enfuir à bord du dirigeable du président du Club du Chat de Jungle (le même qui inonde le club de lettres dénonçant la dangerosité et la méchanceté d’une princesse des glaces). Aucun remord, d’autant qu’à bord son fils Gidéon, particulièrement désagréable, va finir dans une position particulièrement inconfortable (on aimerait avoir de tels pouvoirs, parfois). La suite est absolument folle : atterrir sans dommages sur le Mont des Sorcières, traverser une salle pleine de requins volants ;  avoir la vie sauve par l’intervention d’une chasseuse de sorcières, la jeune Cadi ; entendre la menace des loups damnés ; découvrir les dragons de glace ; faire la connaissance d’un génie à bord d’une couverture forteresse …
Ce deuxième tome pétille de malice, d’intelligence, d’invention et de découvertes toutes plus folles les unes que les autres. Il nous amène à un final étonnant où vous risquez, vous, d’être très surpris, et qui provoque l’inquiétude concernant Shay : comme quoi les apparences sont parfois trompeuses. Une menace se précise, un ennemi semble sur le point d’être découvert, un certain Collectionneur… de quoi nous donner une furieuse envie d’attendre la suite.
Très bien écrit, intelligent, imaginatif : idéal pour passer un excellent moment de lecture et des vacances de rêve. A lire ! Tome 1 et 2 parus (tome 1 en grand format et en poche).

 

 

 

 

 

Le Club de l’ours polaire, tome 2 : Le Mont des Sorcières
Alex Bell
Traduit (anglais) par : Faustina Fiore
Illustrateur de couverture : Faber & Faber / Illustré par Tomislav Tomic
Editions Gallimard Jeunesse, 13 juin 2019, Grand Format, 16,9 €

Chips et Biscotte

 

Mais qui sont donc ces deux zozos de Chips et Biscotte, deux petites choses sur pattes avec des tentacules en guise de bras, mais aviez vous déjà vu des chips ou des biscottes à bras en fait non … alors dans la vraie vie, celle de Mickaël Jourdan. D’ailleurs ils sont bien étranges ces deux là, et tout semble les opposer, en goût, en activités, l’un oublie quelque chose, l’autre y a pensé…

Mais cet album au delà de ses deux adorables et étranges personnages et de leurs caractéristiques qui s’étalent peu à peu dans l’album, le transformant en joyeux foutraques, nous disent que l’amitié est un bien précieux et que les amis peuvent souvent être tellement différents et proches par la même occasion et toujours se compléter et prendre soin de l’autre. C’est drôle, étonnant et doux à la fois. On aime !

 

 

 

Chips et Biscotte
Mickaël Jourdan
Editions du Rouergue jeunesse, 13 février 2019, 15 €

Quel monde ! Cherche & Trouve

Pour les vacances je vous propose de passer un peu de temps avec les éditions Marmaille & compagnie. Avec un cherche et trouve étonnant, rempli de surprises. Au fil des continents retrouvez les principaux pays et pour chaque double page, des objets à retrouver pour les plus jeunes et pour tous, un véritable capharnaüm de différentes choses, animaux, coutumes, allant des temps les plus reculés aux aspects les plus modernes de notre monde.

Pour chaque double page un texte court présente le pays présenté dans les très grandes lignes et permet ainsi de plonger à la découverte des traces de son histoire.

C’est malin, coloré, rempli d’histoires, d’objets et de surprises, de quoi secouer et titiller l’imagination de nos jeunes amis. C’est parti …

Quel monde ! Cherche & Trouve 
Frédéric Brogard
Editions Marmaille & compagnie, 3 janvier 2019, 16 €

Nouveautés Didier Jeunesse, 11 septembre.

Ils sont de retour avec une troisième aventure ! A savourer et dévorer sans modération ! 

 

Clic sur le visuel ...

Les Vanderbeeker ,Tome 1 – On reste ici !

Une famille formidable avec un coeur grand comme cela et on adore tout simplement ! 

 

 

 

La famille Vanderbeeker n’est pas comme les autres. Deux parents formidables, une famille et des voisins et amis particulièrement attachant, un chien, un chat et un lapin ! Mais surtout cette famille se sont, Jessie, Isa, Oliver, Jacinthe et Laney : quatre filles et un garçons frères et sœurs totalement craquants !

Lorsque nous faisons leur connaissance leurs parents ont deux nouvelles à leur annoncer. La mauvaise c’est qu’ils vont devoir déménager puisque le propriétaire de l’immeuble le vieux monsieur Beiderman a décidé de ne pas renouveler leur bail. Il va falloir déménager dans quelques jours après Noël.

Mais cette famille Vanderbeeker, vous le découvrirez n’est pas comme les autres. Leurs talents, leurs caractéristiques, leur acharnement risquent bien de changer la donne. Car au fil des pages, alors que les jours et la vie semblent filer à cent à l’heure, les enfants vont mobiliser toute leur énergie et leur imagination débordante pour convaincre le propriétaire de changer d’avis. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises, ni à l’abri de quelques gaffes magistrales.

L’histoire est bien écrite, les personnages de premier plan comme les secondaires sont croqués avec attention et bonheur et elle nous entraine de page en page à la recherche d’une solution au drame que vit la famille Vanderbeeker. Car vous risquez fort d’avoir un petit problème, c’est celui de tomber raide dingue de cette famille qui sait créer autour d’elle l’amitié, la passion, l’attachement, une tendresse infinie et au final le bonheur. Une famille extraordinaire dont on aime la vie, l’histoire et qu’on adorera retrouver la semaine prochaine sur le blog.  A dévorer sans tarder.  

Ajouter aussi que la couverture est superbe et le grain papier choisi par l’éditeur un régal …

 

Les Vanderbeeker ,Tome 1 – On reste ici !
Karina Yan Glaser
Traduit de l’anglais (américain) : Nathalie Serval
Illustration : Karl James Mountford
Editions Casterman Jeunesse, 5 septembre 2018, 12,9 €

 

 

Le Club de l’ours polaire, tome 2 : Le Mont des Sorcières

Un petit bonheur en page, avec un petit peu de glaçons pour corser l'aventure qui continue : trop bien 

 

 

Et voilà ce que c’est de rapporter des souvenirs de ses expéditions précédentes. En effet, après avoir découvert que la marionnette de sorcière rapportée par Stella est doté d’une vie propre, Félix l’a enfermée au plus haut d’une tour de la maison pour éviter les ennuis, puisqu’elle ressemble trait pour trait à Jezzybella, la sorcière torturée par les parents de Stella et responsable de leur mort. Et il avait raison car l’expert en marionnette Erwin Rolfingston a bien confirmé qu’il s’agissait d’un avatar espion. Doutes confirmés par l’arrivée au dessus de la maison d’un vautour casseur d’os qui vient tout droit du Mont des Sorcières là haut au loin dans les Mondes Gelés.
C’en est trop pour Félix qui part en expédition directement interdisant à Stella de le suivre. Vous aussi, cette interdiction vous fait sourire ? C’est parti, parce que ses nouveaux amis, prévenus, arrivent à la rescousse et vont prendre d’abord d’assaut le club de l’Ours Polaire pour y récupérer le diadème et, du coup, s’enfuir à bord du dirigeable du président du Club du Chat de Jungle (le même qui inonde le club de lettres dénonçant la dangerosité et la méchanceté d’une princesse des glaces). Aucun remord, d’autant qu’à bord son fils Gidéon, particulièrement désagréable, va finir dans une position particulièrement inconfortable (on aimerait avoir de tels pouvoirs, parfois). La suite est absolument folle : atterrir sans dommages sur le Mont des Sorcières, traverser une salle pleine de requins volants ;  avoir la vie sauve par l’intervention d’une chasseuse de sorcières, la jeune Cadi ; entendre la menace des loups damnés ; découvrir les dragons de glace ; faire la connaissance d’un génie à bord d’une couverture forteresse …
Ce deuxième tome pétille de malice, d’intelligence, d’invention et de découvertes toutes plus folles les unes que les autres. Il nous amène à un final étonnant où vous risquez, vous, d’être très surpris, et qui provoque l’inquiétude concernant Shay : comme quoi les apparences sont parfois trompeuses. Une menace se précise, un ennemi semble sur le point d’être découvert, un certain Collectionneur… de quoi nous donner une furieuse envie d’attendre la suite.
Très bien écrit, intelligent, imaginatif : idéal pour passer un excellent moment de lecture et des vacances de rêve.

Jean-Luc 

Le Club de l’ours polaire, tome 2 : Le Mont des Sorcières
Alex Bell
Traduit (anglais) par : Faustina Fiore
Illustrateur de couverture : Faber & Faber / Illustré par Tomislav Tomic
Editions Gallimard jeunesse, 16,5 les deux premiers tomes en grand format et 7,8 € le tome en poche 

 

Le club de l’ours polaire, tome1 : Stella et les mondes gelés

Le tome I d'une série absolument fantastique ! Coup de coeur pour une héroïne,
des personnages un univers fantastique 

Elle s’appelle Stella Flocus Pearl et vous allez adorer ses aventures. Lorsque l’on fait sa connaissance, elle vient d’apprendre que Félix, son père, va partir en expédition et qu’elle sera confiée à sa tante Agatha. Pas folichon comme perspective, vous vous en rendrez rapidement compte.
En effet, Stella n’est pas une jeune fille comme les autres : trouvée par Félix dans la neige et élevée par lui, elle l’adore et vit dans un monde magique, avec un ours blanc nommé Mal-Léché et un cadeau d’avant anniversaire merveilleux : un igloo enchanté abritant une famille de pingouin heureuse et joyeuse et surtout autonome, et qui aime beaucoup qu’on lui chante des chansons.
Stella voudrait beaucoup partir en expédition avec son père Félix, membre du Club de l’Ours polaire, mais il est interdit aux filles. C’était sans compter sur l’amour inconditionnel de son père, et surtout sur l’indifférence, voire pire, de sa tante Agatha qui en un quart d’heure de discussions entre adultes avec son frère va embarquer Stella dans une aventure fantastique.
Au fil de ses aventures, elle va faire la connaissance de ceux qui vont devenir ses amis, Ethan magicien explorateur du club du Calmar géant ; Shay chuchoteur de loups, accompagné de son totem et surtout son ami Dragigus. Le début de l’expédition va très vite tourner à la catastrophe et les quatre enfants se retrouver séparés du reste de la troupe et partir à l’aventure seuls.
C’est au cours de ces aventures palpitantes qu’ils rencontreront un Yati, des voleurs cachés dans un drôle d’hôtel, des choux carnivores, des « engeleurs » et surtout là que Stella va découvrir ses origines.
Tout est pétillant est magique dans ce premier tome. Le rythme de l’écriture, les inventions, les détails, les créatures magiques qui se fondent dans le paysage comme si tout était naturel et normal. Il y a du Jules Verne, du Philip Pullman et bien d’autres choses encore dans ce premier tome mené tambour battant et impossible à lâcher. Une aventure initiatique, magique et d’amitié qui se dévore avant de plonger dans la suite.

 

Le club de l’ours polaire, tome1 : Stella et les mondes gelés
Alex Bel
Traduit de l’anglais : Faustina Fiore
Illustré par Tomislaw Tomic
Editions Gallimard Jeunesse, Grand Format (16,5 €)  et Foliot Junior (7,6 €)

 

 

 

Les 100 visages de Soryan Nesh : tome 1 l’affaire Torrène

Ce nouveau héros de série fait une entrée pour le moins fracassante dans nos vis comme dans celle du jeune Thomas Marquez quand il vient défoncer la vitrine du magasin de porcelaine de ses parents et ainsi réduire en miette la quasi intégralité du magasin. Une vraie malédiction et surtout une grosse catastrophe qui prend la fuite avec le jeune Thomas aux trousses, bien décidé à lui faire payer les dégâts. 
Ce que ne savait pas Thomas c’est que l’homme qui venait d’entrer de manière aussi abrupte dans sa vie est en fait un drôle de détective de l’agence Les 100 Visages. Parti à sa recherche, le jeune Thomas va découvrir cette agence bizarre faire la connaissance d’Alexandra l’associée de Soryan Nesh et leurs étranges pouvoirs. 
Lorsque Thomas retrouve Soryan il va découvrir que l’agence est chargée d’une nouvelle enquête demandée par le mari de Moïra Terrène disparue depuis trois jours. 
Va commencer alors une enquête menée tambour battant par Soryan,  Alexandra et Thomas qui s’impose de manière un peu cavalière dans l’équipe. 
Soryan et sa malette-à-dos dont il sort de mystérieux artefacts lui permettant de recouvrir l’aspect et la personnalité de personnages célèbres en passant de Sherlock Holmes à Faust  et bien d’autres encore plus ou moins contrôlables, plus ou moins puissants et dangereux. 

L’enquête ne va pas se révéler de tout repos : magie, spiritisme, mystères, personnages plus ou moins fréquentables et toute une galerie de seconds rôles tous aussi réussis que les trois têtes d’affiche. 

Du rythme, un soupçon de frisson d’effroi, de la magie, des dangers, des rappels de personnages célèbres allant de l’Antiquité à des périodes plus récentes, de quoi faire chauffer à blanc l’imagination de nos jeunes amis et de dévorer ce premier tome à cent à l’heure. C’est frais, intelligent, malin, très bien écrit et bourré de références qui plairont à tous (la présentation des personnages principaux à la fin est un petit régal).

Un excellent premier tome à dévorer de toute urgence avant la sortie demain du tome 2. Retrouveront-ils Maïa Torrène avant qu’il ne soit trop tard et qui sont donc La mystérieuse Yu-Lin et surtout qui est donc Soryan Nesh ? A suivre… magique ! 

 

Les 100 visages de Soryan Nesh : tome 1 l’affaire Torrène
Maxime Fontaine
Illustration de couverture : Biboun
Editions >Gulf Stream, 14 mars 2019, 16 €

Pleine mer

Pleine mer est un album grand format aux couleurs idylliques qui nous fait plonger dans un décor de rêve à la poursuite d’un rêve inaccessible en tout cas pour nous ! L’héroïne de l’album progresse, force son talent et nous entraine toujours plus profond, plus loin, dans un univers merveilleux qui permet de lâcher prise, de tout faire pour que cela dure le plus longtemps possible et que tout devienne merveilleux et fabuleux. Les récifs coralliens, les poisons d’espèces multiples et variées, le ballet de dauphins avant de remonter en surface pour reprendre de l’air, mais avant de plonger à nouveau. Les découpes laser accentuent le côté féérique et magique de l’album et on suivrait bien jusqu’au fond de océans les palmes et le maillot rose vif de l’héroïne.
Un album grand format qui nous permet de retrouver avec bonheur tout le talent d’Antoine Guilloppé.
Une plongée en pleine mer pas comme les autres, histoires d’ouvrir les yeux, de émerveiller et de se sensibiliser aussi à cette nature si belle et de la protéger enfin pendant qu’il est encore temps.

Pleine mer
Antoine Guilloppé
Editions Gautier Languereau, 24 octobre 2018, 19,95 €

Ma valise, elle s’appelle Germaine

Thomas Fersen artiste bien connu pour sa carrière musicale nous offre ici un album onirique et merveilleux. Sa complice aux illustrations  Marianne Ratier,  donne vie à Germaine et à tous ses habitants. Car Germaine est une voyageuse et va peu à peu se remplir et être habitée par les rencontres de son propriétaire jusqu’au moment où … A chaque épisode, le jeune lecteur plonge dans la doublure en double page de la valise et peu à peu la voit s’animer et se remplir.

On aime cette histoire folle, douce et tendre qui invite au voyage en vrai comme en imagination : une vraie réussite ! 

 

 

 

 

Ma valise, elle s’appelle Germaine
Thomas Fersen
Illustrations : Marianne Ratier
Editions Marmaille & compagnie, 3 janvier 2019, 16 €

Les secrets de Tharanis, tome 1, l’île sans nom

Très gros coup de coeur pour le tome 1 d'une nouvelle série 

Tout commence par un moment paisible avec une jeune paysanne déjà maman de deux enfants, Tulia. Elle rentre chez elle et tout bascule. 

Le problème de ce roman est qu’on adorerait tout vous raconter parce qu’une fois que vous l’aurez commencé vous ne pourrez plus le lâcher. On aimerait vous présenter les différents personnages, vous faire vibrer avec leurs aventures et leurs caractéristiques. Vous présenter Ambre de Volontas, Sélim, la légende de Cités Suspendues et tant d’autres personnages et évènement. Mais tout bien réfléchi se serait gâcher définitivement votre plaisir qui sera fort nul n’en doute. 

Alors vous dire que  David Moitet  est un conteur hors pair (mais ses fans le savent) que son histoire se construit au fur et à mesure avec une densité étonnante et rare, que ses personnages ont tous du relief et tous attireront votre curiosité. Surtout à chaque fois que vous pensez probablement avoir tiré un des fils, une surprise vous attend et vous entraîne encore plus loin. 

Particulièrement bien écrit, un scénario cohérent et haletant, une histoire aux couleurs multiples, de l’aventure, des héros, des traîtres, de la magie qui nous donnent un premier tome brillant et passionnant. La suite vient de sortir… A vite alors

 

Jean-Luc

 

Les secrets de Tharanis, tome 1, l’île sans nom 
David Moitet
Illustrations : Benjamin Carré
Editions Didier Jeunesse, 6 février 2019, 15 €

 

Le dico de la vie sans écran pour enfants et pas que …

Coup de coeur de l'équipe ! 

Une ribambelle de lapins roses, malins, farceurs, joueurs ou souffre douleur de mignons rhinocéros. A  chaque page une bonne raison de s’occuper sans écran avec on illustration géniale. Et on se demande bien comment on se débrouille pour laisser tomber tout cela tant il y a de choses agréables et douces à faire. Un petit livre merveilleux, malin et drôle de quoi les occuper longtemps loin des écrans. 

 

Jean-Luc

 

Le dico de la vie sans écran pour enfants et pas que … 

Philippe Jalbert

Larousse jeunesse, 28 août 2019, 13,5 €

Le roi de la lune

« Et le géant fit sauter sa crêpe si haut qu’elle alla se coller sur la Lune ! » 

Le ton est donné ! Anathilde a qui on raconte des histoire découvre un soir un drôle de personnage qui s’est invité : le roi de la Lune. 

A sa suite découvrez les Lunards, les plusées, les croquette pour dinosaures de compagnie, le pays des jouets ou encore le descenseur … 

Et surtout découvrez le terrible secret du Roi de la Lune : c’est un voleur de jouet ! Le plus grand de l’univers. 

L’histoire est folle et drôle, elle parle aux petits et aux grands. Les mondes merveilleux sont illustrés par des dessins doux dingues de  Donatien Mary  et Bérangère Cournut  entraîne les jeunes lecteurs dans une drôle d’aventure entre voyage dans l’espace ou au dessus des toits et avec une certaine morale notamment. 

Elle parlera à ceux jaloux et envieux qui un jour ont eu envie de piquer un jouet ou pire encore sont passés à l’acte et à tous les autres. A découvrir. 

 

Jean-Luc

 

 

 

 

 

Le roi de la lune

Bérangère Cournut

Illustrations Donatien Mary

Editions 2024 : collection 4048, 21 aout 2018, 19,5 €

La dame aux oiseaux

Une histoire de train pour un été, un de ces vieux trains qui s’arrêt à chaque gare pour arriver au terminus.Tout est flou, limite terne et maussade comme l’humeur de Samuel qui rejoint sa tante pour l’été, l’artiste bizarre de la famille. 

Et puis peu à peu, la vie, les couleurs prennent le dessus : une maison pleine de fenêtres, de lumière, en ois, remplie d’objets. Sa tante Eléonore, très vite Elo et Sam se laisse apprivoiser. Elle va lui apprendre à écouter la nature, les oiseaux, à imiter leur chant. Ils se découvrent l’un, l’autre et peu à peu le lien se tisse, fort, tendre. 

Cet album est un appel à la découverte de la nature, à son écoute et de sa fragilité, à l’écoute de la musique aussi. Il joue avec les couleurs et les formes. Les fondus de l’arrivée laissent au départ des images bien nettes et lumineuses promesses d’un autre moment de retrouvailles et de découvertes. Un album tendre qui évoque la relation avec la nature, entre les humains et les générations, la transmissions et qui sait jouer avec les formes, la lumière et les couleurs. Très réussi. 

 

Jean-Luc 

 

 

 

 

 

 

La dame aux oiseaux 

Didier Levy 

Illustrations : Lisa Zordan

Editions Sarbacane, 21 août 2019, 15,9 €

Les imagiers gigognes : Mon petit Marché / Mes p’tites bêtes

Craquants et ludiques ! 

 

 

Dans la collection les imagiers gigognes, il y a de retour ces deux titres. Un araignée qui a pris au piège une mouche au contre de sa toile ; les gendarmes qui se baladent … tout s’agite, tout est totalement craquant. 

On peut aussi s’amuser à faire son petit marché et jouer à nommer, reconnaître les couleurs et passer au vrai ensuite. Délicieux et tactile. On aime 

 

Jean-Luc

 

Les imagiers gigognes : Mon petit Marché / Mes p’tites bêtes
Xavier Deneux
Editions Milan Jeunesse, les imagiers gigognes, 28 août 2019, 12,5 €

L’imparfé, tome 1 : le Royaume qui perdait ses couleurs

Avant de vous parler de la suite, commençons par un premier tome de Johan Heliot très réussi qui ravira les amateurs de mondes magiques et de lutte entre les forces du bien et du mal !
Un excellent premier tome ! 

Au royaume de Faërie le grand jour approche. Les jeunes garçons et jeunes filles de treize ans vont partir pour la capitale et tenter d’intégrer l’Ecole des guerriers et celle des fées pour les filles. Mais un petit souci va se produire dans le village de Ravine-aux loups : lorsque le cortège royal débarque pour les emmener il veut quatre guerriers et trois fées. Sauf qu’il y a cinq guerrier et deux fées dans la bande. Pourtant l’officier royal est formel et Tindal à la grande honte de sa famille et du village va être embarqué pour entrer lui un garçon dans l’école des fées. 
Tindal, petit garçon mince, presque chétif si différent des autres garçons fait le voyage avec d’autres apprenties et ses deux camarades de village Ghalia et Méréanne. A l’arrivée à la capitale du royaume, la belle Jhalipûr les deux cortèges se divisent séparant les anciens amis. Les jeunes gens vont commencer un dur apprentissage en étant souvent déçu de ce qu’ils découvrent qui ne correspond pas forcément à l’image merveilleuse et héroïque qu’ils s’étaient fait de la capitale et des héros qu’ils allaient rencontrer. 
Pourtant quelque part au fond de la forêt d’où ils viennent près du grand et vieux chêne où le père de Tindal va si souvent un drame se joue et bientôt le royaume perdra de ses couleurs et leurs destins et leurs personnalités vont se dévoiler. 

Peu à peu Johan Heliot  tisse sa toile, nous dévoile des secrets, nous entraîne sur des pistes inattendues et toujours nous surprend et nous ravi avec ce premier tome qui apporte découverte, magie, batailles et bien d’autres choses encore. 

Un premier tome particulièrement bien tissé qui nous emporte et nous offre le plaisir d’une première aventure bouclée, même si l’on sait que bien d’autres vont suivre. Tindal et ses amis, leurs nouveaux compagnons, d’autres pour qui il est déjà trop tard vont ravir les lecteurs par leur personnalité, leurs aventures et la magie qui émane de cette histoire. 

Un premier tome à dévorer d’autant plus rapidement que mi septembre 2019 arrive la suite. Qu’attendez vous ? 

 

L’imparfé, tome 1 : le Royaume qui perdait ses couleurs
Johan Heliot
Illustration de couverture : Yann Tisseron
Editions Gulf Stream, 7 mars 2019, 13,9 €

Fritz

Coup de coeur pour une petite merveille ! 

Cet album est magnifique et édifiant. Il nous conte l’histoire d’un éléphanteau qui vivait au fond des forêts d’Asie jusqu’à ses un an et qui un jour fut arraché à son univers et à sa mère par la cupidité des hommes.

Nous sommes à la fin du XIXème siècle et ce jeune éléphanteau fait partie de ces milliers d’animaux exotiques arrachés de force à leur milieu pour satisfaire la curiosité des occidentaux qui avec Carl Hagenbeck vont développer le gout pour les zoos et les exhibitions. C’est le début des cirques avec Barnum et des zoos humains de triste mémoire également.

C’est l’éléphant qui est le narrateur, son récit calme, descriptif, nous décrit ses émotions, sa vie la cruauté et la sauvagerie des hommes face à ces animaux d’une voix qui semble raisonner dans nos têtes, lancinante et douce … au fil des voyage entre les continents, il finira par mourir et terminera à Tours où même mort, il connaître encore bien des vicissitudes liées à la folie des hommes au XXème siècle. Un album entre documentaire et histoire ! Sublime album !

 

Jean-Luc

 

 

 

 

 

Fritz
Isy Ochoa
Editions Le Rouergue Jeunesse , 31 octobre 2018, 18,5 €