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30 octobre 2023

Pallas, tome 1 : Dans le ventre de Troie.

 Troie avant la guerre comme vous ne l'avez jamais lu ❤️❤️❤️❤️❤️ Un premier tome éblouissant, impossible à lâcher. La suite arrive cette semaine ! 

 

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Préparez vous à ne plus être capable de faire autre chose que de dévorer cette histoire. Pour ceux qui ne connaissaient pas, comme pour ceux qui déjà connaissent la légende de Troie, laissez vous emporter par les voix de Pallas la maudite qu’Athéna est prête à tout pour la retrouver, d’Eos déesse de l’aube, d’Hésione fille et elle même grand prêtresse d’Athéna, de ses soeurs, par les complots des déesses… ce sont les voix des femmes qui nous font vibrer quelques 50 années avant la guerre de Troie, avant que Priam même ne porte son nom dans un monde qui voit déjà s’affronter les dieux, leurs complots et leurs vengeances, les humains souvent simples marionnettes entre leurs mains se croyant maître de leur destin, et des créatures fabuleuses.

Marine Carteron dont chaque partie chante les vers de l’Iliade doit certainement être inspirée par quelque divinité qui porte sa plume dans le rêve, le poison de la jalousie, le destin impossible à contrarier et nous guide en poussant d’autres héros, les femmes au devant de la scène dans un acte 1 qui prépare la suite, celle de la Troie de la légende, celle par qui tout finira et commencera aussi.

Dès les premières lignes, les images se bousculent, les coeurs se serrent, l’imagination s’emballe et toujours on a envie d’avancer dans le roman, de se laisser surprendre, de trouver la mort dans l’âme levier envisagé, comme si les dieux pouvaient se laisser fléchir. Fantastique récit que nous livre l’autrice qu’il faut lire et savourer sans modération aucune.

 

Jean-Luc

 

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Pallas, tome 1 : Dans le ventre de Troie. 
Marine Carteron

Illustration de couverture : Patrick Connan

Editions du Rouergue jeunesse, 5 avril 2023, à partir de 13 ans, 16,5 €

 

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Les passants noirs, les murmures tome 1

Le tome 2 arrive cette semaine. Le premier tome était passionnant, étonnant et haletant une aventure et une course poursuite pas comme les autres. Un premier tome plus que réussi et l’un des meilleurs romans de cette rentrée de janvier. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Il s’appelle Enzo, elle Manon, deux adolescents qui ne se connaissaient pas et qui n’avaient aucune raison de le faire si ce n’est que leurs vies réciproques et chaotiques allaient les amener à se découvrir de las plus étrange des manières. Lui venu regarder au MBA de Lyon l’un des tableaux de Courbet la  Vague, et elle devant les Passants d’Honoré Daumier. Lui en la voyant débouler à la suite de sa classe de petits bourgeois inconséquents à tout de suite repéré qu’elle était différente, elle a senti la tension  de de mec assis devant un tableau qu’elle n’a même pas remarqué au passage.

C’est la crise d’épilepsie devant les Passants qui va leur permettre d’établir le dialogue et de devenir progressivement copains, amis et inséparables. Ces deux-là ne sont pas comme les autres. Lui fils de Victoria Granville jeune conservatrice du patrimoine prodige et elle héritière d’une famille d’industriels surpuissants. Pourtant ils sentent confusément que quelque chose ne fonctionne pas et s’est en se confiant leur histoire, celle de leur famille, en essayant de comprendre pourquoi ils ressentent ces sentiments et impressions si puissantes devant les tableaux qu’il vont peu à peu mettre à jour des secrets bien gardés.
C’est fluide, très bien écrit. Les deux héros sont décrits avec passion et le sont en réponse. Les décors et tout le contexte sont de plus passionnants et nous plongent dans la découverte d’artistes passionnants, de familles étonnantes entre la mafia sicilienne et les riches bourgeois issus de l’industrialisation. Deux ados qui se cherchent et qui une fois débutée leur histoire nous harponnent pour ne plus les quitter qu’à la fin de ce premier tome. Passionnant, étonnant et haletant une aventure et une course poursuite pas comme les autres. Un premier tome plus que réussi et l’un des meilleurs romans de cette rentrée de janvier. A lire sans attendre.

 

Jean-Luc

 

 

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Les passants noirs, les murmures tome  1

Guillaume le Cornec

Illustration de couverture : Olivier Bonhomme

Editions le Seuil jeunesse, 6 janvier 2023, 14 €

 

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© tous droits réservés. MBA Lyon. Merci 

 

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© MBA Lyon, tous droits réservé. merci 

 

 

29 octobre 2023

La société très secrète des sorcières extraordinaires

Pour terminer la saison des sorcières : 

Nouveauté août 2023 ❤️❤️❤️❤️❤️ Un des meilleurs titre de la rentrée, une magie puissante est à l'oeuvre : inutile de résister. 

 

 

Il vous faut d’abord savoir que la Société très secrète des sorcières se réunissait le troisième jeudi de chaque trimestre et jamais au même endroit. En fait c’est Mika Moon, jeune sorcière trentenaire, qui en a inventé le nom que Primrose, son mentor depuis la mort de ses parents trouve totalement ridicule. Primrose, c’est la doyenne, celle qui impose les règles et notamment celle étonnante de se faire le plus discret possible, de ne pas se regrouper car la magie devient difficilement incontrôlable, au risque de se faire repérer. Et Primrose sait comme les autres les dangers que pourraient représenter, si le monde extérieur savait pour elles.

Mika se contente alors de mettre des vidéos en ligne où elle se présente comme sorcière, mais de pacotille, libre aux naïfs de la croire. C’est pourtant ce jour-là et à cause des vidéos qu’elle va se faire repérer par Ian, octogénaire pétillant qui a repéré les éclats dorés de magie qui brillent sur la vidéos, alors que les autres n’ont rien vu : il est persuadé qu’elle est une sorcière, et qu’elle est celle qu’ils cherchent.
Ils ? C’est Ian son mari Ken,  Lucie  et Jamie, qui ont la garde de trois petits filles Rosetta (10 ans), Terracotta (8ans) et Altamira (7ans) toutes trois sorcières protégés dans la Maison de Nulle Part par les puissants sortilèges de Lillian la « mère » des filles qu’elle a adopté. Pourquoi de puissants sortilèges ? Parce que les filles sont des sorcières, que leurs pouvoirs grandissent, et que toute cette magie au même endroit devient incontrôlable. C’est là que Mika après avoir reçu un mystérieux message va venir pour les rencontrer, terrifiée à l’idée d’avoir été repérée comme sorcière (et si c’était un piège) et attirée comme jamais à celle de pouvoir enfin être elle-même.

Leur rencontre va changer beaucoup de choses. L’hostilité de Jamie jeune et beau trentenaire qui veut protéger les filles à tout prix, celle de Terracotta pour les mêmes raisons, la maison si particulière, les pouvoirs de Mika, la famille extraordinaire que forment les habitants de la Maison de Nulle Part, des secrets encore bien gardés … tout cela forme un monde dans lequel vous allez adorer vous faufiler et vous installer chaudement. C’est un roman qui ne se raconte pas, à vous de découvrir ce qui va se passer à partir du moment  où Mika franchira les frontières magiques du domaine et de vous laisser porter par ce roman puissant, qui nous parle de famille recomposées, d’orphelins, d’amour, de solitude, de repli sur soit et aussi de la nécessité de s’ouvrir aux autres pour vivre pleinement. Un roman magnifique et fort pour les grands adolescents à recommander chaudement, du plaisir et du bonheur en pages.

 

Jean-Luc

 

 

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La société très secrète des sorcières extraordinaires

Sangu Mandanna

Traduis de l’anglais (Royaume-Uni) : Laureline Chaplain

Illustration : Marine Gosselin

Editions Lumen, à partir de 16 ans, 24 août 2023, 17 €

Yeghvala - La belle sorcière

Une histoire d'amour fabuleuse de Catherine Gendrin
somptueusement mise en images par Nathalie Novi

 

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Coup de coeur plus qu'énorme pour cette histoire de femme que vous allez adorer ...

 

Catherine Gendrin nous a quittés en 2010, pourtant elle continue sa route dans le cœur de ses amis et celui de ses lecteurs. Cet album est un beau cadeau que nous offrent les éditions Didier Jeunesse. Dès les premières lignes, la magie opère et allez savoir pourquoi on sait qu’on ne quittera pas cet album indemne. L’histoire est belle, celle d’un bébé née sorcière qui en grandissant va tout faire pour s’attacher celui dont elle est amoureuse. Mais un jour la trahison arrive, alors elle doit partir abandonner homme et enfants. Pourtant cet amour sera plus fort que tout.

Et puis surtout Yeghvala va découvrir que l’amour de Zlato est bien plus, fort bien plus profond que celui de la belle apparence à laquelle elle s’attachait. Une formidable histoire d’amour, de vie, de passion et de temps qui passe et qui pourtant ne peut pas tout abîmer.

Les illustrations de Nathalie Novi  sont somptueuses, elle réussit une fois de plus dans son style inimitable à nous embarquer dans le réalisme effrayant d’un sabbat de sorcière, à la magie totale d’une séance de vœux (on a le sentiment d’être dans le livre et de voir défiler des créatures fabuleuses sous la poussière d’étoiles) à d’autres scènes où le rouge d’une robe crève la page de l’album et puis bien évidemment aux visages fabuleux de ses personnages bien loin des contes de fées un peu mièvres qu’on trouve ici où là (visages vivants, amoureux virile, femme sublime jeune comme vieille).  Deux magiciennes à l’œuvre pour un album d’une beauté et d’une intensité rarement atteintes.

 

Juste sublime. Merci !

 

Jean-Luc

 

 

Yeghvala - La belle sorcière ; Catherine Gendrin ; Illustrations : Nathalie Novi ; 
Editions Didier Jeunesse, 26 septembre 2012, 14,2 €

 

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Sacrifice à la lune

Sacrifice à la lune nous conte une histoire à rebours, une malédiction venue des temps anciens qui se répète, se reproduit avec les cycles de la lune. Un roman étrange, particulièrement bien construit et écrit qui nous entraine là où on ne l’attendait pas. A découvrir d'un clic sur la couverture ! 

 

Un roman envoûtant qui vous entraine en dehors des sentiers battus 

 

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Coup de coeur pour un excellent titre ! 

 

 

Un journaliste qui débarque sur une île suédoise perdue, dont les habitants ont l’étrange réputation de ne plus vieillir.  L’île de Blessed (bénie ou le nom a-t-il évolué dans le bon sens ? Ou alors quel sens peut bien avoir ce mot ? ) donne un étrange sentiment à Eric Seven lorsqu’il aborde Blessed pour une enquête. Coupée du monde, sans réseau, tout y semble si calme, si propre, que cela donne la chair de poule, devient inquiétant. Et puis pourquoi a-t-il le sentiment d’être déjà venu là ? Pourquoi perd-t-il la mémoire au fur et à mesure de son séjour ? Et puis un jour tout bascule et nous avec.

A partir de ce premier chapitre, sept autres vont nous entrainer bien loin de 2073, année du premier, pour remonter le temps, retrouver l’île à des époques différentes, des personnages récurrents, d’autres non, qui peu à peu mettent en place les pièces d’un bien étrange puzzle.

Sacrifice à la lune nous conte une histoire à rebours, une malédiction venue des temps anciens qui se répète, se reproduit avec les cycles de la lune. Un roman étrange, particulièrement bien construit et écrit qui nous entraine là où on ne l’attendait pas. Une très belle lecture à ne pas manquer. 

 

Joseph

 

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Sacrifice à la lune
Marcus Sedgwick
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Valérie Dayre
Editions Thierry Magnier, 28 août 2013, 14,9 

43 rue du vieux cimetière

Une histoire d'écriture, de fantôme et d'amitié formidables !

 

 

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Sister red

Des sorcières encore et encore... c'est la saison 

 

Et si vous revisitiez l'histoire du Petit Chaperon Rouge ?
 

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Pour les grands ados, un roman terrifiant et passionnant...

 

Le roman débute comme un conte de notre enfance, vous savez, un homme étrange beau, s’approche d’une jeune fille pour lui demander un renseignement. Pourtant très vite dans le ton, l’attitude, quelque chose cloche, ne fonctionne pas, inquiète. D’ailleurs les deux jeunes filles concernées Scarlett et Rosie March l’ont bien senties, elles aussi, et réalisent un repli stratégique vers la protection de la maison et de leur grand-mère Oma March. Mais peut-on être en sécurité face à la créature qui vient d’entrer dans leur vie ?
A partir de là les deux soeurs vont grandir et s’atteler à une tâche bien particulière : les éliminer. Ils ? Les Fenris, ces loups-garous capables de se transformer à volonté et qui n’aiment rien tant que dévorer des jeunes filles.
Avec leur ami d’enfance Silas, elles vont devoir les affronter, eux et leurs différentes meutes rivales pour tenter de protéger les innocentes, pour percer le mystère du Potentiel (celui qui pourra être transformer à son tour) avant qu’il ne soit trop tard.
Ce roman est passionnant, il se lit d’une traite, l’excitation, l’angoisse montent au fil des pages. Roman d’aventures, conte détourné, il est aussi celui de trois adolescents qui entrent dans l’âge adulte par un chemin très particulier et qui vont découvrir leurs envies, l’amour et grandir en essayant de se protéger les uns les autres. Un trio efficace entre amour et amitié. 
C’est redoutablement construit et on se prend au jeu avec grand plaisir jusqu’au dénouement. Sisters Red est un conte cruel qui ressemble à un Petit Chaperon Rouge adapté à notre époque, avec peut-être des adultes moins présents pour protéger les plus jeunes. A offrir aux plus grands. A lire et découvrir sans hésiter

 

Jean-Luc  

 

Sisters Red ; Jackson Pearce ; Traduit de l’anglais (américain) : Patricia Reznikov ; 
Editions Albin Michel Jeunesse, collection Wiz, 2 novembre 2011, 15 €

 

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P'tit cousu

Parfois fin octobre, début novembre, on a envie d'histoires pas comme les autres. A retrouver en bibliothèque ...

 

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Il était une fois au fond des bois…

En ces temps de retour du froid, où circulent fantômes, sorcières et créatures surnaturelles...
 de quoi lire au chaud 

 

Une belle soirée d'été, des histoires qu'on se raconte au bord d'un feu de bois et puis une branche qui craque ...

 

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Et si la fiction rattrapait la réalité ? Qui sait ? ... 

 

Un été comme les autres ? Stuck voit comme tous les ans revenir pour l’été ses amis Ronnie, Vivek, Emily et sa cousine Jane. Cette année pourtant un de la bande manque à l’appel : Pete. Viendra souvent les rejoindre son petit frère le Criquet.

Comme tous les été ces jeunes ados qui ont grandi se retrouvent au bord du bois et d’un feu de camp pour se raconter des histoires particulièrement effrayantes. Comme d’habitude c’est Ronnie le plus doué pour les histoires qui fait frémir ses compagnons. La plus ancienne et terrifiante des histoires racontées et la légende de l’Enfant Epines. Mais ont-ils encore peu de ces vieilles histoires qui les terrifiaient quand ils étaient plus jeunes ?

Reade Scott Whinnern nous conte ici une, des histoires, qui peu à peu à force de flash back soigneusement orchestrés, s’emmêlent et brouillent notre discernement. Au fil des pages, alors qu’on découvre les héros de l’histoire, on en apprend un peu plus, sur leurs peurs, leurs envies, leurs transformations. Pas à pas l’auteur nous fait entrer dans l’histoire, pas à pas elle nous transforme de spectateur en acteur et on se surprend à sursauter d’un grincement de porte. D’un coup les histoires s’accélèrent et les histoires semblent devenir étrangement, terriblement réelles.

Ce roman est difficile à vous raconter, les histoires se croisent, s’emmêlent, on passe du réel à la réalité, du passé au présent à un rythme étrange qui nous en fait perdre la notion et au final alors qu’on se croit libéré, tout basculera de nouveau…

Histoire pour se faire peur ? Réalité enfuie au fil du temps ? Rites initiatiques qui font grandir ? Tout ensemble certainement. Un roman saisissant, étrange à souhait qui nous embarque là où on ne l’attendait pas et affole les battements de notre cœur, faisant remonter nos peurs enfuies à l’unisson de celle des acteurs du roman.

Un excellent titre à découvrir pour les grands ados, pas tellement parce qu’il pourrait faire peur, mais surtout par la complexité de l’histoire, très bien construite dont le sel pourrait échapper à de trop jeunes lecteurs.  

 

Jean-Luc

 

 

Il était une fois au fond des bois…
Reade Scott Whinnern
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Marie-Hélène Delval
Illustration de couverture : August Hall
Editions Bayard Jeunesse, collection Millézime, 10 octobre 2013, 12,5 €

 

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25 octobre 2023

Animation Samedi 28 octobre 2023 : Venez Frisonner

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Les jumeaux Crochemort , tome 1 : la malédiction.

Brillant et passionnant. Le premier tome d'une série prometteuse avec deux héros principaux auquel il vaudrait mieux éviter de se frotter de trop près. ❤️❤️❤️❤️❤️

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Tout commence par une nuit noire dans une rue déserte. Tout commence par la rencontre avec le jeune Justin, qui s’est cru suffisamment malin pour passer entre les mailles du filet et s’est retrouvé à son grand malheur face à la créature. 

L’instant d’après, vous ferez la connaissance d’Oriel et Silence, deux frère et soeur jumeaux. Oriel depuis des semaines, hurle la nuit, fait des cauchemars à n’en plus finir que seuls sa soeur sait calmer. Mais que voit-il de si effrayant ? Il va bientôt s’en rendre compte en réel. 

Les deux orphelins ont été recueillis par les Evans, Franck et Barbara qui prennent soin de leurs petits protégés dont la mère a disparu récemment. Jusqu’au jour où Mme Ellis des services sociaux vient leur annoncer que dès le lendemain ils vont rejoindre leurs grands-parents paternel qui viennent de les retrouver et exigent leur présence à leurs côtés. Les jumeaux sont furieux et très tristes de quitter les Evans et de devoir rejoindre ceux qui sont pour eux de parfaits étrangers.  Dans les papiers de l’avocat, ils n’ont pas réussi à lire leur destination finale, la ville de Huntington Orn, et c’est normal, car la ville a été enchantée pour qu’elle reste éloignée du reste du monde. Une forêt étrange et menaçante l’entoure et tout semble s’être plus ou moins figé dans le temps dans ce nouvel endroit lugubre où tous les habitants regardent avec effroi les deux jumeaux et dans les rues de laquelle il ne faut surtout pas se promener à la tombée de la nuit. 

L’accueil dans le manoir familial, puisque leur famille est puissante et riche, est glacial. Les grands-parents visiblement se seraient bien passés des deux, seul Oriel l’héritier les intéresse et puis Silence semble poser un problème à tous, accusée d’être vivante et ainsi d’avoir provoqué la malédiction qui s’est abattue sur la ville. 

On sait combien Cassandra O’Donnell est douée pour construire et raconter des histoires. Et cette nouvelle série ne détonne pas dans son travail. Le roman est passionnant, les deux personnages principaux sont géniaux et les secondaires particulièrement bien construits. Un sentiment d’inquiétude et de danger rôde au fil des pages, l’autrice dévoilant les secrets de l’intrigue de manière progressive, voir laissant planer le doute et le suspens sur ce qui pourrait bien se passer, nous laissant ainsi à la fin au dépourvu et dans l’attente de la suite. 

C’est brillant, très bien construit, empli de références et de surprises et la couverture vous donne un certain avant gout de ce qui vous attend. A lire sans hésiter et se partager pour frémir et imaginer le pire. 

 

Jean-Luc 

 

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Les jumeaux Crochemort , tome 1 : la  malédiction. 

Cassandra O’Donnell 

Illustrations de couverture : Jean-Mathias Xavier

Editions Flammarion jeunesse, 21 juin 2023, 15,90 €

Le Clackity. Tome 1, les Chroniques de Port-la-Rouille

L'un des meilleurs romans du genre de ce mois d'octobre. Passionnant, profond et puissant, empli de références. Il faut lire de toute urgence ce premier tome ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Saviez vous que Port-la-Rouille est la première ville la plus hantée des Etats-Unis par habitant ? Et bien ses habitants (sauf les distraits qui viennent au hasard à leurs risques et périls) eux le savent et font avec ou alors prennent les mesures nécessaires. C’est dans cette ville qu’Evelyne von Rathe est arrivée à la disparition de ses parents pour venir vivre chez sa tante Desdemona dite tante D. Elle partage son temps entre l’école, sa tante et la bibliothèque de la meilleure amie de D : la sorcière Lily Littleknitt. Sa tante souvent intervient lorsque les fantômes ou les esprits sont devenus trop dérangeants et un jour elles vont se retrouver dans un vieil abattoir abandonné où règne une ambiance pesante et inquiétante. C’est là que le Clackity sorte de créature étrange sortie du néant va intervenir, provoquant la disparition de tante D, la menace de John Jeffrey Pope, le fantôme d’un tueur en série particulièrement cruel et la basculent dans un monde étrange de la petite Evie qui va devoir tout faire pour retrouver et sauver sa tante tout en échappant aux esprits dérangés des deux créatures. 

Sept maisons sont là qui l’attendent, qu’elle va devoir traverser et devoir trouver les clefs qui le permettent. Mais ces maisons sont des leurres comme la première celle de son enfance en apparence normale qui va retourner en cendres. Dans ces maisons, ces champs et forêts traversées Evie va faire des rencontres parfois inquiétantes, parfois trouver des alliés et toujours tenter de sauver et d’aider les fantômes et les créatures menacées par le Clackity ou JJP. Car celui-ci est à ses trousses et compte bien après s’en être pris à la tante, mettre la main sur la gamine. Des créatures étranges tout droit sorties des contes et légendes de notre enfance, d’autres aux formes étranges, des objets maléfiques ou protecteurs, des sorcières qui veulent en finir avec leur mère, un homme sauterelle voleur d’histoire, des histoires qui naissent de l’imagination des protagonistes, et puis au fil des pages, toute une évolution de la petite héroïne sur l’absence de ses parents (on aime beaucoup les pages où elle leur parle, très touchantes) … la lecture de ce qui est vraisemblablement un premier tome mais qu’on peut lire seul l’histoire étant bouclée à la fin, est une excellent surprise. L’histoire est dense, très bien écrite et construite. On vibre, on trépigne à chaque page pour aller plus loin et les découvertes des univers de maisons en maisons ne nous déçoivent jamais, montant le niveau et le suspens d’un cran à chaque fois. C’est excellent et à lire absolument. Bravo ! 

 

Jean-Luc 

 

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Le Clackity. Tome 1, les Chroniques de  Port-la-Rouille

Lora Senf

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Leslie Damant-Jeandel

Illustrations : Alfredo Caceres

Editions Milan jeunesse, dès 10 ans, 11 octobre 2023, 14,90 €

L’apprenti Épouvanteur, d’après Joseph

Toute la puissance de la série qui réapparait en BD. On aime vraiment beaucoup. Tremblez et affrontez les forces du mal avec l'apprenti de l'Epouvanteur ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Thomas Ward est le septième fils d’un septième fils, le saviez vous ? Et c’est ainsi qu’il va devenir l’apprenti de l’Epouvanter du comté. En ouvrant l’album et en découvrant les premières vignettes, l’ambiance, l’atmosphère si particulière de la série de romans surgit à nouveau. Une magie puissante et dangereuse est à l’œuvre : tournez les pages et laissez vous emporter.  On suit avec passion les premiers pas de Tom dans ce monde cruel, sa rencontre avec les forces du mal, les sorcières qu’il va devoir affronter, enchaîner, les esprits malins qui vont essayer de le manipuler. Peu à peu, il gagne en confiance, toujours il apprend auprès de son maître parfois rude mais toujours là pour lui apprendre et le protéger, car les forces qu’ils affrontent, elles, ne laissent aucune chance à leurs adversaires. 

Une version BD formidable qui restitue parfaitement l’ambiance et l’histoire du premier tome de la série. Des illustrations puissantes, sombres, tourmentées qui collent totalement elles aussi à la série. C’est passionnant, terrifiant et génial ! On adore. 

 

Jean-Luc 

 

 

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L’apprenti Épouvanteur, d’après Joseph  Delaney

Pierre Oertel

Illustrateur : Benjamin Bachelier 

Editions Bande d’Ados, dès 13 ans, 18 octobre 2023, 15,90 €

Mortels

Passionnant et étonnant de bout en bout. Excellent titre à dévorer sans hésiter. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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 Et si vous ne vous laissiez pas influencer par la couverture ? Et si derrière ces cros de fantaisie se cachait une histoire profonde, étonnante et passionnante ? 

Lorsque Charlotte et Reginald Drake de la Maison Drake du Clan des Os ont dépassé les bornes, enfin surtout elle, en tuant pratiquement un jeune humain mineur, violant ainsi toutes les règles du monde vampirique et notamment le traité d’Annis, leur sort semble réglé. 

Le conseil des Ainés a décidé de frapper un grand coup et de se débarrasser de ces deux vampires turbulents, transformés trop tôt il y a une centaine d’année et qui continue de faire des siennes. Ils sont amenés près d’une maison dans un endroit au fin fond de l’Amérique, calme, protégé du bruit du monde ou presque et remis à Salvador Sicarius, lointain descendant d’une lignée de tueur de vampires, ayant développé comme beaucoup des siens, un étrange pouvoir : celui de rendre à nouveau humain les vampires qu’il touche. En franchissant la barrière enchantée du jardin, les deux jeunes gens vont ainsi redevenir des ados humains normaux, et surtout comme l’indique la couverture, (perfidement) devoir retourner au lycée. 

C’est cette histoire que nous conte ce roman passionnant, construit avec patience qui peu à peu déroule ses arcanes, comme autant de matriochkas, révélant leurs secrets encore et encore. 

Devenir humain, certes, mais leur mémoire n’a pas pas été effacée et les deux sont bien décidé, surtout Charlotte semble-t-il à regagner leur place de vampire. Pour cela, il faut que quelqu’un d’un autre clan de vampire accepte de porter leur demande auprès du conseil des Aînés. En vain : tous refusent avec plus ou moins de tact. Au lycée cependant, les deux ex-vampires vont peu à peu se fondre dans le décor, tomber amoureux à leur plus grande surprise, tisser des liens puissants avec leurs amoureux mais aussi toute une bande d’ados dont ils vont devenir inséparables. La ville a aussi bien des secrets et semble depuis longtemps un champs de bataille au coeur de l’affrontement entre les créatures de la nuit et ceux des humains capables de les transformer ou de les tuer. Complots, vieilles histoires qui réapparaissent, mémoires enfuies, vampires cachés, existence des Anciens (vampires très âgés considérés comme trop puissants et incontrôlables) trahisons, choix cornéliens, tout se mêle pour faire ce roman un excellent titre à la trame passionnante qui nous mène vers un dénouement inattendu et puissant. 

Charlie et Reg redevenus humains mènent la danse et vont provoquer de sérieux changements et bouleversements que personne n’avait vu venir. Un roman aux apparences légères, qui pose des questions essentielles sur les choix amoureux, les sacrifices à faire ou non pour rester, garder des liens, un travail de mémoire aussi et d’évolution. A dévorer d’urgence, c’est excellent. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Erin Jade Lange

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Eva Grynzpan

Editions Casterman jeunesse, 20 septembre 2023, 16,90 €

Amélie Maléfice : la maison des sortilèges

Une aventure magique et folle avec deux enfants et des démons japonais surgis d'un kimono. Fou et joyeux, pour trembler juste ce qu'il faut avec des animations géniales. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Amélie est une petite sorcière et ce jour là, elle a invité son ami Siméon, sorcier lui aussi à passer la journée chez sa grand-mère. Amélie adore venir là et connait très bien la maison sauf le grenier. Les deux enfants décident donc de partir à l’aventure. Sa grand-mère adore le Japon et les enfants trouvent un kimono qu’ils trouvent trop mignon. Surtout Amélie qui adore les peinture . Pour épater son ami Siméon, dont la grande soeur lui a appris la formule, décide de faire apparaître la chauve-souris du kimono. Misère les trois démons qui étaient peints aussi prennent vie en même temps et la page qui se trouve ouvre un pop-up d’où surgissent les dits démons. C’est la panique dans le grenier. S’engage alors une course poursuite entre les enfants et les trois démons : un renard à neuf queues, un One et un Kappa qui mort Siméon et le transforme. 

Bien évidemment, les enfants trouveront un sort pour se débarrasser des démons et la grand-mère enfin réveillée de sa sieste réparera le reste. On aime l’histoire douce, folle, qui fait frémir juste ce qu’il faut. Gaëlle Duhazé elle fait un travail d’illustration et d’ingénierie absolument génial : on adore ses couleurs, les flaps, roulettes glissées et les pop-up comme celui de la serre sont tout simplement superbe. De détails à foison, de la magie et de la bonne humeur. Un album pour les petits formidable et joyeux. Foncez . 

 

Jean-Luc 

 

 

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Amélie Maléfice : la maison des sortilèges 

Arnaud Amléras

Illustrations : Gaëlle Duhazé

Editions Nathan jeunesse, dès 4 ans, 12 octobre 2023, 24,90 €

La nuit au manoir (les histoires à 3 vitesses)

Des histoires à trois vitesses. Un concept étonnant, des illustrations magnétiques et mouvantes.
Un régal de lecture ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Avant de commencer, arrêtez vous un instant sur le mode d’emploi des histoires à trois vitesses. Les histoires courtes où on ne lit que les passages écrits en grands ; les histoires intermédiaires où on lit ce qui est écrit en grand et en moyen ; et les histoires longues où on lit tout : le grand, le moyen et le petit. Le tout facile à repérer par les petits pictogrammes et bien évidemment la taille de police des différents paragraphes. 

Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est totalement surprenant. Ce qui nous paraissait à la lecture des consignes comme une évidence, donne quelque chose d’étrange et presque de déroutant. De pages en pages, il y a les trois possibilités, l’une en dessous de l’autres, du coup on suit les paragraphes en fonction des envies et du temps qu’on a pour la lecture le soir notamment. Et on n’a pas totalement l’impression de lire la même histoire. Et puis parfois on a des surprises parce qu’il n’y a pas sagement pour chacune d’elle du facile, du moyen et du costaud. Parfois juste du facile, parfois l’un des trois revient à la charge… 

De pages en pages, on est emporté aussi par les illustrations de  Marion Sonet  : des traits précis, des coups de crayons particuliers et un jeu de couleurs d’une grand richesse qui pour cet album créé tout un univers de magie, d’ambiance étrange, un brin inquiétante parfois et d’un coup des illustrations saturées de couleurs quand apparaissent notamment l’ogre et la sorcière. 

Des enfants qui n’obéissent pas totalement à leurs parents. Des enfants qui se dirigent, une fois leurs parents partis, se dirigent vers le manoir, où tout le monde sait que vivent l’ogre et la sorcière. Mais comment prouver aux grands, aux adultes qu’on n’a pas rêvé. Peut-être qu’une petite photo ne serait pas du luxe ? Qui sait ? 

Un album plus que réussit, le texte est formidable, les illustrations géniales et accompagnant l’imaginaire de l’autrice de la plus belle des manières. On aime beaucoup. Foncez 

 

Jean-Luc 

 

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La nuit au manoir (les histoires à 3  vitesses)

Camille von Rosenschild

Illustrations : Marion Sonet

Editions de la Martinière jeunesse, 6 octobre 2023, 14,90 

Le livre extraordinaire des monstres mythologiques

Il faut parfois éviter de croiser certaines créatures ou d'imaginer que certaines légendes existent vraiment. Mais parfois la curiosité est plus forte que tout ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Ils sont 36 dans ce livre. 36 monstres mythologiques, des créatures de légendes, certaines dont les noms vous feront frémir ou vous rappelleront quelque histoire transmise de génération en génération et puis les autres qui eux aussi vont vous étonner, vous faire ouvrir de grands yeux et souvent vous faire frémir. 

Pour les plus connues, il y a Polyphème, Fenrir, le Minotaure, la manticore, Scylla, Charybde ou le Sphinx… Pour d’autres  les tsuchigumo, Ravana, les tzitzimime ou les Oni…

Pour chacune de ces créatures, une double page : à gauche, les caractéristiques de l’individu, apparence, localisation, comportement, pouvoirs et bien d’autres causes encore. Sur la page de droite des représentations saisissantes comme celle de Coatlicue cette terrifiante divinité aztèque ou le terrifiant Tsuchugumo. Le Mahishasura n’est pas plus rassurant avec son corps humain et sa tête de buffle. Les Tokoloshe ont un petit golum très très désagréable. Quand à savoir qui sont ou ce que sont exactement les têtes volantes, mystère. De pages en pages on découvre, on s’informe, on cherche le paragraphe qui explique comment s’en débarrasser ou les éloigner…  Un Grand album dont les éditions Little Urban ont le secret, toujours aussi efficace et toujours aussi réussi. A découvrir pour frémir de plaisir. 

 

Jean-Luc 

 

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Le livre extraordinaire des monstres  mythologiques 

Diana Ferguson

Traduit de l’anglais : Emmanuel Gros 

Illustrations : Gonzalo Kenny

Editions Little Urban, 13 octobre 2023, 23 €

Le collège noir : l’intégrale

Une intégrale du collège noir magnifique. Très belle édition, soignée, un récit pour avoir peur, trembler, courir à toute allure pour échapper aux créatures de la nuit et beaucoup rire aussi. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Parfois pour affronter le passé, rien de mieux que l’écriture ou le dessin. C’est ainsi qu’est né cet album racontant les souvenirs du Collège noir. Tout avait commencé très tôt avec une bande d’enfants qui parfois ne partaient pas en vacances et restaient dans l’internat du collège. Parmi eux le petit Jonas qui était parti dans les bois et finit par se noyé. Ainsi commencèrent les ennuis. Des créatures commencèrent à hanter leurs nuits à l’internat après avoir été maudits par la sorcières qui s’étaient emparée de l’âme de Jonas, fuyant la lumière, hantant les lieux. Alors les enfants se renseignèrent, fouillèrent dans des livres de magie provoquant par maladresse et invocation l’arrivée d’autres créatures comme Eliphas Lévi. Et comme le fit cette nuit de rencontre une des enfants en fuyant à toutes jambes : « c’est pas vrai, on peut plus passer une nuit sans se faire emmerder par un monstre ». Ils trouvèrent de l’aide auprès de souris parlantes qui les emmenèrent à la rencontre d’une chouette qui leur fit comprendre qu’on ne pouvait se débarrasser de la marque de la sorcière, mais qu’on devait faire avec, parce qu’on pouvait voir des choses du monde des ténèbres mais qu’à l’inverse ce monde là aussi aurait les yeux braqués sur eux et qu’ils feraient tout pour les traquer sans relâche. Une seule solution  ne pas montrer sa peur. Mais c’est compliqué : toutes les nuits des attaques sur des enfants différents, des créatures ressemblant étrangement au cauchemar de Füssli … heureusement Léna la surveillante va se mêler de tout cela pour leur permettre d’échapper à la sorcière une bonne fois pour toute. Enfin, d’autres ennuis les attendaient ! 

Cette BD est une vraie réussite. Les chapitres courts, les parties qui s’emboîtent, les personnages totalement déjantés que ce soient les créatures de la nuit ou les gamins insupportablement attachant, tout fonctionne. Les illustrations à hauteur de mioche donnent le sentiment d’être entré dans l’album et d’être poursuivis par les horreurs qui s’accrochent absolument aux gosses depuis la malédiction de la sorcière. 

Un récit qui se construit au fil des pages, s’enrichit, et nous embarque avec lui. Bravo ! Frissons garantis !

 

Jean-Luc 

 

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Le collège noir : l’intégrale 

Auteur/ illustrateur : Ulysse Malassagne

Editions Bandes d’Ados, à partir de 11 ans, 11 octobre 2023, 19,90 €

Les chats

Vous souvenez vous du roman de Marie-Hélène Delval, les chats ? Voici sa version BD.  
Très gros coup de  
♥️ ♥️ ♥️ ♥️

 

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Sébasto fonce sur son vélo en direction de la maison de celui qui est pour lui un grand-père : Da. Arrivé devant la maison il doit éviter un étrange chat noir aux yeux argentés. Pas de vacances cette année puisque papa a perdu son travail donc pas de soucis pour Sébasto 12 ans, il va passer beaucoup de temps avec le vieux monsieur qu’il adore. Ensemble ils vont aller pêcher … Le problème c’est que le lendemain, il retrouve en arrivant un pigeon égorgé et un deuxième chat qui est apparu. Les disparition d’animaux se succèdent et bientôt les chats seront six. Da, lui essaye de retrouver désespérément à quel livre de sa bibliothèque cela lui fait penser.

Au fil des pages et des rencontres, on retrouve les écrits de Da qui résument l’histoire,  et nous en fond découvrir encore plus. La tension monte comme dans le roman. Ces chats qui ne miaulent pas mais se multiplient commencent sérieusement à inquiéter les deux protagonistes. Des  rêves inquiétants viennent  se greffer à l’ambiance étrange jusqu’au final tragique.
On retrouve dans cette superbe BD magnifiquement mise en scène et illustrée (on a le sentiment de plonger dans un été brûlant) le roman de Marie-Hélène Delval et on  se prend au jeu. Impossible à lâcher : un titre excellent à mettre entre toutes les mains, pour frémir de plaisir.

 

Jean-Luc

 

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Les chats

Gwénaëlle Boulet

Illustrations : Mélanie Allag

D’après le roman de Marie-Hélène Delval

Editions Bande d’ados, à partir de 10 ans, 18 janvier 2023, 12,5 €

Grimelda Hauchecorne : la souris de Salem

Coup de coeur pour un bel album et une histoire de sorcière par comme les autres ❤️❤️❤️❤️

 

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Il était une fois dans un village appelé Salem, des sorcières puissantes et maléfiques. Ces sorcières souris terrorisaient la contrée alentour et s’apprêtait à fêter le sabbat, la grande fête de la lune de sang. Toutes, sauf une, dont on murmurait avec une mine effarée qu’elle avait un coeur. Elle c’est Grimelda Hauchecorne qui se demande bien à quoi peut lui servir un coeur, elle qui est une sorcière. Elle laisse ses soeurs sorcières faire le fête et va rencontrer le roi des cauchemars, la fille de l’eau et l’hommme-rabre, tous les trois dangereux et terrifiants. Mais Grimelda elle s’en moque, ils ne l’impressionnent pas, elle veut juste éviter certaines conséquences de leur fréquentation et poursuit sa route qui finira par croiser celle d’une vieille dame qui saura lui parler et lui rendre le sourire. C’est une très jolie histoire que nous raconte ici Cassandra O’Donnell pour avoir peur juste ce qu’il faut, et surtout pour s’attacher à son héroïne rendue lady élégante par les illustrations de Jean-Mathias Xavier qui donne à l’album une ambiance très particulière et très réussie. On a l’impression d’y être de passer dans la brume, la forêt et à la fin de voler comme Grimelda vers le bonheur. Un album très réussi à découvrir et partager.

 

Jean-Luc

 

 

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Grimelda Hauchecorne : la souris  de Salem

Cassandra O’Donnell

Illustrations : Jean-Mathias Xavier

Editions Flammarion jeunesse, 19 octobre 2022, 13 €