05 avril 2021
Un si petit oiseau
Marie Pavlenko revient le 5 mai prochain avec un nouveau roman. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir ce Coup de coeur absolu pour une merveille à dévorer et offrir !
Les premières lignes vous happent, vous entrainent vite, loin, déjà vous ne vous appartenez plus. L’air vibrionne, la lumière sature comme en été quand il fait trop chaud et d’un coup tout explose… Abi se réveillera différente, perdue, boule de souffrance et pourtant…
Ce roman est une petite merveille, impossible de rester insensible. Tout fait mouche, la construction, l’histoire, les destins abîmés, la vie et les émotions à fleur de peau. Et puis il y a Aurèle et ses grands yeux et son sourire, les parents qui tiennent, qui poussent , la petite sœur, le grand père, la tante tellement folle, tellement merveilleuse… C’est simple tous les personnages sont fantastiques, tout vibre, tout tourne autour de ce si petit oiseau qu’est devenue un jour Abigaïl, juste après l’accident qui l’a amputé de son bras.
Un roman, beau, puissant qui parle de souffrance, de vie, d’oiseaux, de nature, d’amoureux transi, d’amis merveilleux, de famille géniale, et de reconstruction et de la vie qui reprend ses droits brutale, mais tenace.
Un roman dont on sort le cœur battant, les larmes aux yeux, rougis de s’être laissé emporté au fil des chapitres, mais comme ivre de bonheur et de plaisir d’avoir rencontré Abi et de l’avoir vu renaître à la vie. Merveilleux. A lire !
Jean-Luc
Un si petit oiseau
Marie Pavlenko
Editions Flammarion Jeunesse, 2 janvier 2019, 17 ,5 €
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02 avril 2021
Adam & Thomas
Lorsque nous l'avions découvert, ce roman était le premier roman pour la jeunesse d'un très grand Monsieur : Aharon Appelfeld. Nous avions envie en ce début de printemps de vous le faire découvrir à nouveau.
Un récit magnifique qui sait dire l'indicible en nous racontant l'histoire de ces deux jeunes garçons dans une histoire presque hors temps, comme pris au piège nous aussi par leur vie !
Magnifique : à lire et faire lire !
Un jeune garçon conduit par sa mère dans la forêt qu’ils connaissent bien. Pourtant, tout a changé, plus de jeux, de temps insouciant. Tout semble sombre, différent, pourtant maman l’a dit il va falloir rester et se débrouiller en attendant qu’elle revienne. Sa mère repart vers la ville, vers le ghetto pour sauver ses grands-parents, pour les cacher.
Car Adam est juif comme des millions d’autres, comme cet autre garçon Thomas dont la maman l’a accompagné aussi dans la forêt avec les mêmes consignes. Alors les garçons réfugiés dans un arbre, s’y construisent un refuge là haut pour se cacher et se protéger. Ils vont apprendre à survivre en attendant que leurs mères reviennent, en se demandant pourquoi on les a laissés, pourquoi elles ne reviennent pas plus vite, si elles seront de retour un jour … Les deux garçons partagent, parlent, échangent sur leur vie d’avant, les expressions, les histoires transmises par les grands-parents, de Dieu. Et puis les jours s’étirent, parfois quelqu’un passe en courant poursuivi par des cris, des chiens, des bruits de balles, comme un écho inquiétant, angoissant de la vie d’avant, de la vie au-delà de la forêt. Les deux garçons vont devoir survivre à l’hiver, se rapprochent d’une ferme, trouve une main secourable qui dépose de quoi les faire tenir, toujours dans l’attente.
Aharon Appelfeld tire ce récit bien évidemment de sa propre expérience. En le lisant, on a le sentiment d’être hors du temps, comme dans un conte terrible nous montrant deux enfants seuls, abandonnés qui apprennent à survivre et qui sont aidés par des forces bénéfiques. Contrairement à ce que certains pourraient croire, ce roman reste étonnamment, formidablement optimiste, comme si l’horreur vécue par Aharon Appelfeld , les épreuves, la survie lui avaient données une force infinie pour croire qu’il y a quelque part toujours une part d’humanité et de rédemption possible. Le plus apporté au roman sont également les illustrations de Philippe Dumas qui accompagnent , font corps au récit et nous emmènent dans cette forêt qui saura cacher ces deux enfants et leur permettre d’aller plus loin.
Un très beau roman à faire lire aux adolescents pour qu’ils sachent que quelque part une autre vie, un autre regard sur les autres est possible.
Jean-Luc
L’illustrateur Philippe Dumas : Issu d’une famille parisienne, Philippe Dumas est né à Cannes en 1940. Diplômé de l’École des métiers d’art et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il écrit et illustre lui-même ses textes. En 1976, il publie Laura, le terre-neuve d’Alice, son premier livre pour enfants. Depuis, il a écrit et illustré de nombreux livres traduits en plusieurs langues et dont le succès a fait de lui un grand auteur contemporain pour la jeunesse. L’Angleterre et la Normandie ont été longtemps ses lieux de vie et d’inspiration. Aujourd’hui, il se consacre aussi à la peinture. Il a reçu le Grand Prix de Littérature Enfantine décerné par la Ville de Paris pour l’ensemble de son oeuvre en 1987. C’est un auteur dont la puissance d’évocation tient souvent à sa retenue et à sa finesse d’analyse ; et qui a toujours allié à une très grande délicatesse une véritable liberté d’écriture et de dessin, un réel anticonformisme. Infos : l'école des loisirs.
Retrouvez l'interview de l'auteur recueillie par sa traductrice Valérie Zenatti que nous avions mis en ligne au moment de la sortie du roman. D'un clic sur le visuel ci-dessous.
Adam & Thomas
Aharon Appelfeld
Philippe Dumas (Illustrateur)
Traduit de l’hébreu : Valérie Zenatti
Editions l’école des loisirs, Médium, 5 mars 2014, 15 €
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17 mars 2021
Toute à vous
Enfin trouver le temps de vous parler d'une collection géniale ! L'Ardeur chez Thierry Magnier
❤️❤️❤️❤️
Ce roman appartient à la collection l’Ardeur qui depuis le printemps dernier offre aux lecteurs entre le monde de l’adolescence et celui de l’âge adulte un espace où l’on peut penser, lire, rêver, fantasmer et imaginer. Mettre des mots sur la découverte du corps, le sien, celui de l’autre. Fantasmer sur des situations, s’évader, se laisser porter et ainsi grandir, s’informer, découvrir…
Une collection ambitieuse qui s’adresse aux plus de quinze ans. A découvrir d’urgence pour les retardataires d’autant que deux nouveaux titres vont faire leur apparition en avril prochain et ouvrir la collection à d’autres horizons notamment avec le premier roman gay de la collection.
Cher …
C’est le premier mot de ce roman de Maïa Brami qui vous ouvre les portes de son histoire, entre le roman épistolaire (à sens unique ou presque) et le journal intime. C’est Stella qui livre ses secrets, ses aventures et mésaventures et qui nous entraîne avec elle, découvrir son obsession pour ce voisin d’en face.
Lui, elle l’a vu un jour de canicule retirer son t-shirt d’un geste fantasmé qui a enflammé les sens et la l’imagination de la jeune femme tout comme accéléré sa rupture avec G. (Le mec qui fait des cookies aux Carambar)
Ecrire, s’épancher sur ses sentiments sur quelqu’un, en pensant et en sachant surtout qu’il ne vous lira jamais. Car l’homme en face, celui qui a tout déclenché a son insu sait-il seulement qu’elle existe.
Maïa Brami nous entraine dans un maelström de sentiments et d’émotions. Avec elle, les lecteurs se poseront tout un tas de question : peut-on imaginer l’odeur d e l’autre alors qu’on n’a fait que l’entrapercevoir par la fenêtre un jour de grande chaleur ? Qu’aime-t-il ? Est-il seulement libre ? Mais peut importe, Stella , tout en faisant quelques flashs back très réussi (et pas très tendres)sur ses deux premiers amours G et Alex, se laisse porter par toute une série de sensations, imagine l’autre comme amant torride, se pose des questions sur ses préférences, imagine et vit le plaisir en direct jusqu’au jour où G va revenir et déclencher une suite et fin inattendues.
On aime le style et le rythme donné par ces courtes lettres, cher devient peu à peu Adam parce qu’elle sait si peu de lui qu’au détour d’une lettre enflammée, elle l’imagine ainsi son Adam, elle son Eve.
On aime aussi les références littéraires et cinématographiques qui donnent une couleur toute particulière au récit et donnent envie d’aller voir ou revoir ces filmes et textes auxquelles l’autrice fait allusion.
Ce court roman est une vraie réussite, la sensualité effleure des pages et entraine lectrice et lecteur à la découverte de sensations, de sentiments inconnus, de désirs et d’émotions inassouvis. Dire le désir, décrire l’envie de l’autre, exprimer ses envies, ses fantasmes, tout cela est très réussi. A découvrir.
Jean-Luc
Toute à vous
Maïa Brami
Editions Thierry Magnier : collection l’Ardeur, 18 mars 2020, 12,9 €
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03 mars 2021
La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables
Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux.
Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek.
Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables !
Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter, de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher.
Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la réputation lugubre.
Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance.
Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait.
Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes. Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération.
Jean-Luc
La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables
Hana Tooke
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov
Illustrations : Ayesha L. Rubio
Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €
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Ma tribu pieds nus : tome 1, Adieu, béton !
Un concentré de bonne humeur ! Une envie de vivre communicative ! Foncez dévorer ce premier tome aux accents de l'été et du bonheur retrouvé ! ❤️❤️❤️❤️❤️
Ce roman fait un bien fou. On a juste (presque) envie de se retrouver elle 15 juin, dans la cité des « Flamants roses », au pied de la tour Argos devant laquelle la famille Papaioannou est regroupée. Papa a mis le feu à l’appart avec sa fameuse recette de crêpes flambées. Alors il faut trouver une solution de replis, d’autant que les voisins semblent en avoir particulièrement ras le bol de la famille.
Pépé donne une adresse et c’est parti pour un tout autre monde, une maison dans la nature, près d’un lac, avec de nouveaux amis et vive les vacances ou presque.
Un pépé anarchiste, Sélé, Apollon et Hélios les enfants, et Achille et Céline les parents. Tout reconstruire ailleurs, tout reprendre de loin parfois pour certains comme papa traumatisé par un accident et repartir d’un bon pas.
On vous laisse découvrir les méandres des aventures, les clins d’oeil aux habitudes et aux manies de chacun et de notre monde. Surtout laissez vous emporter, laissez vous gagner une fois la maison rejointe par l’air chaud de l’été, par le bonheur d’être ensembles, par la douceur de vivre qui peu à peu s’installe et devient communicative. On aime ce premier, tome plein d’entrain et de vivacité. On espère bien suivre bientôt la famille Papaioannou.
Jean-Luc
Ma tribu pieds nus : tome 1, Adieu, béton !
Stéphane Nicolet
Illustrations : intérieures et couverture : Stéphane Nicolet
Editions Casterman jeunesse, 3 février 2021, 9,9 €
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01 mars 2021
Après nous, les animaux
Le roman de Camille Brunel en évoquant la disparition de l'espèce humaine, laissant la place aux animaux est étonnant et donne à découvrir et réfléchir ! ❤️❤️❤️❤️
Au début il en reste une. Une humaine, celle de ceux qui régnaient sur l’ancien monde d’avant 2086. La dernière humaine qui accompagnait trois taureaux, une vache, un lion, quatre chevaux, deux geais, cinq lycaons, trois pandas roux, deux chimpanzés deux éléphants, une panthère et un python est mort juste avant que le bateau ne s’échoue sur les côte du Mexique, au Yucatan, là où autrefois les jeunes américains étudiants et européens en croisière venaient prendre des vacances. Désormais la nature reprend peu à peu ses droits. Il y a ceux qui comme dans le navire étaient habitués à la présence de l’homme, ceux pour qui elle était indispensable et les autres qui peu à peu retrouvent les territoires perdus, occupent l’espace, parce que la nature à horreur du vide.
Les animaux entre eux, ont tissé des liens, d’amitié, de protection, instinctivement ils sentent que certains ne leurs feront pas de mal, que d’autre seront des alliés précieux. Et puis elle meurt, la dernière, et le bateau échoue. La découverte de la terre ferme, d’une nouvelle terre, de nouveaux animaux, de nuées d’oiseaux, de nouveaux dangers… la nécessité d’avancer, de se retrouver parce que désormais , même si certains peuvent voler et s’éloigner, ils sont un groupe qui va affronter la mort, et survivre ensembles. Les hommes ont disparu à jamais, un autre monde est à inventer.
Que ce roman est étrange, comme il est surprenant de lire une histoire dans laquelle, nos traces s’effacent jusque dans les réflexes et les souvenirs des héros animaliers qui tiennent le haut de l’affiche. Tout un monde à redécouvrir. De quoi réfléchir à notre action, notre rôle sur la planète et sur ce qui pour le moment semble correspondre à une extinction de masse des autres animaux. Mais peut-être la crise sanitaire qui nous traversons nous permettra de retrouver un peu de sagesse et de limiter la casse. Surprenant, étonnant et presque dérangeant parfois. Un très bon titre à lire et savourer.
Jean-Luc
Après nous, les animaux
Camille Brunel
Illustration de couverture : Delphine Jacquot
Editions Casterman Jeunesse, collection ici/maintenant, des romans qui regardent le monde en face, 16 septembre 2020, 16 €
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Tenir debout dans la nuit
Mention spéciale du prix vendredi 2020 ! Coup de ❤️ pour une histoire de vacances rêvées qui tournent très vite au cauchemar. Pour parler de ce qui ne devrait plus jamais arriver ! Superbe !
Ce roman ne se raconte pas. Lalie est une jeune adolescente qui en accumulant les mensonges ou les petits accommodement avec la vérité pour être exact, va finir par convaincre sa mère, qui l’élève seule, que cette invitation à New York est une formidable opportunité.
Elle l’est en vrai, sauf que l’histoire va tourner au cauchemar. Parce que le garçon, à priori si sympa, va changer du tout au tout et provoquer la fuite de Lalie dans la Grosse pomme. Seule, paniquée, affolée par l’agression, elle hère de rues en rues, cherchant du temps pour trouver le moment où la mère de Piotr reviendra et pour lui demander de l’aide. Mais est-il si facile de reconnaître dans son enfant, le genre d’individu que la jeune Lalie s’apprête à lui décrire ?
L’écriture est nerveuse, les chapitres courts, qui nous tirent d’un moment à l’autre dans la tête de l’héroïne où tout tourne très vite. Des rencontres, des photos volées au hasard d’une rencontre et la vie plus tard qui se reconstruit grâce à l’écoute attentive de sa mère, le dépôt de plainte contre son agresseur…
Un roman coup de poing pour les ados, pour dire qu’il faut parler, et qu’il faut aussi être attentif chez les adultes comme chez les adolescents dans l’éducation, la confiance et apprendre aussi surtout pour certains individus que non veut dire non tout simplement. Des mots simples qui disent la réalité et le stress, l’effroi et la douleur, mais aussi la rédemption plus tard. A lire et faire lire par les filles et les garçons.
Jean-Luc
Tenir debout dans la nuit
Eric Pessan
Couverture Flavia Morlachetti / Getty Images
Editions l’école des loisirs, Médium +, 4 mars 2020, 13 €
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27 février 2021
Un jour je te mangerai
coup de ❤️❤️❤️❤️ d'Amandine !
Alexia, 16 ans, est mal dans sa peau et le fait bien savoir à son entourage. C’est notamment envers sa petite soeur Chloé qu’elle s’en prend, en la manipulant sans cesse.
Le récit d’une famille confrontée à l’anorexie. Percutant ! Coup de coeur d’Amandine Gaudry notre libraire jeunesse.
Amandine Gaudry
Un jour je te mangerai
Géraldine Barbe
Editions l’école des loisirs, Médium +, 20 janvier 2021, 13 €
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Nix Olympica
Le premier vol habité vers la planète Mars coup de coeur !
Le premier vol habité vers la planète Mars quitte la terre fin août 2037 pour un voyage d’environ six mois et une mission de deux ans sur place. L’équipage est formé de deux femmes (une chinois et une française) et de trois hommes (un allemand, un canadien et un sud-africain). Nix Olympica nous relate ce voyage.
E., la française, tient son journal qu’elle confie à sa mère en février 2038. Grâce à elle, nous suivrons cette odyssée jour après jour. Cependant se pose immédiatement la question : quand sommes nous, nous les lecteurs ?
Le temps du récit est 2038 mais qui a eu accès à ce journal ? Qui nous permet de le lire ? N’oublions pas que pour une pissions spatiale, la NASA sélectionne, surveille, dicte des règles, veille ç leur respect et que pour une conquête spatiale elle fait des choix et définit des objectifs. Alors sommes nous en 2038 ou en 2088 ? Qui a eu accès à ce texte ? Est-il publié ? 1984 d’Orwell ponctue le journal d’E.
Le livre est un roman avec une coloration BD tans les illustrations s’imbriquent dans le texte. Sur l’écran d’une salle de contrôle, fond noir, lettres blanches, s’affichent les rapports de surveillance de l’équipage par la NASA; (activités, humeurs, tensions…) Nous entendions les émission de radios. Des coupures de presse donnent l’historique de la conquête spatiale, évolution des connaissances. Journal, rapports, coupures de presse, émissions de radio relatent cette aventure humaine, l’enrichissent de nombreux éléments scientifiques et permettent au lecteur (à partir de 15 ans) de rêver à cette planète rouge… si accueillant ,
Coup de coeur d’Isabelle Cholley (les amis des Sandales)
Nix Olympica
Nicolas Beck
Illustrations : Louis Diallo
Editions Lucca éditions, 20 août 2020, 18 €
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20 février 2021
Stupeur
Gros coup de coeur pour Stupeur aux éditions Lucca ! ♥♥♥
Un récit à la fois romancé et à teneur scientifique, inspiré de faits réels.
L'histoire de Prudence 16 ans, qui enquête, avec l'aide d'un ingénieur du département de l'hygiène et de la santé, sur l'origine et la propagation de la fièvre typhoïde qui toucha New York au début des années 1900. Tous deux font des recherches sur le patient qui propagerait la maladie sans la déclarer lui même, soit les premières fois où la notion de "porteur sain" est évoquée.
Une histoire captivante rédigée avec une écriture soutenue mais accessible, qui parle de l'évolution de la médecine, et qui soulève également les questions de la femme dans la société et le monde du travail.
Un ouvrage brillant !
Amandine Gaudry
Stupeur
Julie Chibbaro
Illustrateur de couverture : Noëmie Chevalier
Illustrations intérieures : Jean-Marc Superville Sovak et quatre illustrations de Louis Diallo
Traduction : Hermine Hémon
Editions Lucca, 5 février 2021, 17 €
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18 février 2021
Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.
Du rythme, de la musique, et des personnages formidables ! Coup de coeur ❤️❤️❤️❤️
Le premier chapitre est particulièrement bien rythmé et surprenant et nous fait entrer dans ce premier tome d’une saga un peu folle, emplie de musique et de personnages attachants et généreux. Pas banal de commencer une histoire avec une piano à queue qui s’écrase dans la rue quelques mètres plus bas.
Les héros sont oncle Andreï (russe, pianiste autodidacte de génie) ; tante Mary (lady anglaise , trompettiste qui a pris la poudre d’escampette pour éviter un mariage arrangé) ; oncle Lucien (batteur, mais surtout blessé de la Première Guerre mondiale qui lui a enlevée un bras) ; Ethy et son fils John (américaine venue à Paris pour son patron faire réparer un piano avec son fils de 12 ans et jamais repartie) et enfin Raoul le patron du Quatrième-Round qui va les accueillir et leur permettre de respirer un peu.
Au départ, ceux qui semblent former une famille, mais qui n’ont en fait en commun qu’un destin qui les a réunis et leur a permis de partager ensemble leur talent pour la musique. Très vite le petit café devient un lieu où il faut absolument aller entendre des musiciens absolument fous et merveilleux. D’ailleurs ils aiment partager ceux là et vont créer une école de musique, avoir de plus en plus de succès et ce qui nous ramène au piano à queue du départ. Car très vite les musiciens en se rendant chez les parents riches de leurs jeunes élèves, découvrent parfois qu’un instrument merveilleux, dort dans une vitrine et très vite l’idée leur vient de les substituer à d’autres à la sonorité de casserole pour en faire bénéficier leurs jeunes élèves pauvres et doués.
Ainsi nait le Club des voleurs de pianos autrement appelé CAP : club des amateurs de pianos.
Ainsi au fil des chapitres on suit leurs aventures, on fait connaissance d’un journaliste talentueux, Alfred Lourdes , d’un commissaire colérique et coriace, le commissaire Bachelet et d’autres personnages étonnants qui vont croiser leur route comme un certain monsieur Eiffel.
Et puis un jour, le 18 avril 1920, débarquent à Paris, des morceaux de leur ancienne vie : un patron furieux de ne jamais avoir vu revenir son piano ; un lord anglais éconduit ; et une vieille russe dangereuse.
Les choses se corsent donc encore pour nous nos amis qui vont devoir trouver une solution pour échapper aux dangers multiples qui rôdent et aux ennuis dans lesquels ils se sont fourrés jusqu’au cou.
Il est sympathique ce roman, même si parfois au départ un peu brouillon (mais il faut bien poser l’histoire) et ses héros qui aiment la vie, qui cherchent à échapper à leur destinée par toujours très rose, même s’ils choisissent es moyens pas très catholiques parfois pour s’en sortir sont particulièrement attachant et gagnent en épaisseur au fil des pages. Un brin de folie, beaucoup d’imagination et nous voilà sur les toits de Paris en train de courir comme des fous, le sourire aux lèvres, pleins d’entrain en attendant la suite (vite, vite, vite)
A dévorer sans tarder.
Jean-Luc
Le club des voleurs de pianos, tome 1, un piano par la fenêtre.
Paul Beaupère
Illustration de la couverture : Pauline Duhamel
Editions Fleurus, 11 septembre 2020, 13,9 €
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30 décembre 2020
Tristan Koëgel : L’Homme qui voulut peindre la mer
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Tristan Koëgel : Bluebird
Bien terminer l'année en bonne compagnie : "Quand tu joues le blues, Minnie, c'est comme si tu riais et pleurais en même temps. Le blues, c'est comme un tout petit nuage dans un beau ciel d'après-midi. Un petit nuage, tout fin, tout blanc, mais qui te serre le ventre, sans que tu saches trop pourquoi... "
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Tristan Koëgel : Les sandales de Rama
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Tristan Koëgel : Le Grillon, Récit d'un enfant pirate
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22 décembre 2020
Anne de Green Gables : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales
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21 décembre 2020
Harry Potter à l’école des sorciers : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales
Romans Pocket : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales
Une petite sélection de romans que nous avons beaucoup aimé. Retrouvez leurs chroniques détaillées début janvier, le temps nous manque désormais pour tout vous dire. Pourtant ils sont formidables et si vous cherchez de quoi faire plaisir à vos ados ou lecteurs juniors, voici quelques pages qui devraient plaire. Joyeux Noël à tous
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Roslend : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales
20 décembre 2020
Les Cent visages de Soryan Nesh, tomes 1 à 4 : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales
Vous cherchez des aventures avec des héros positifs et complexes, vous avez envie d'aventure mais pourquoi pas de vous évader vers un soupçon de fantastique, vous aimez les enquêtes impossibles ? Cette série formidable est pour vous. Quatre tomes parus et sur le site de l'éditeur une nouvelle inédite. ❤️❤️❤️❤️❤️
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