09 avril 2024
Frère Wulf, tomes 1,2,3,4
Retrouvez l'univers de l'Epouvanteur avec les quatre tomes de la série ❤️❤️❤️❤️❤️
Dès les premiers lignes de frère Wulf, on retrouve l'ambiance, les situations infernales, les menaces de créatures terrifiantes, les humains bien frêles créatures face à ces démons. Dans le tome 1 frère Wulf va demander de l'aide à l'Epouvanteur parce que celui avec qui il travaillait a disparu brutalement. Dans le tome 2 Frère Wulf toujours au service de l'Epouvanteur Johnson va devoir affronter une situation infernale et affronter une vérité plus que dérangeante. Dans le tome 3, Wulf et Tilda et Tom et Alice agissent chacun de leur côté est parfois les recherches amènent à de drôles de rencontres issues du passé. Pour le tome 4, qui vient de paraître nous vous laissons découvrir l'histoire.
Ce qui est certain c'est que ces histoires de Frère Wulf nous plongent dans cet univers que nous avons tant aimé avec la série de l'Epouvanteur. Les personnages fouillés, les créatures de l'Obscur toujours aussi surprenantes et les lieux, les intrigues, tout fonctionne toujours et on suit le coeur battant en sursautant quand quelque chose craque dans la maison. Absolument addictif et indispensable ... clic !
Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin
Une nouveauté comme on les aime ! Brillante, tortueuse, inventive et folle ! Entre désespoir et bonheur. Un livre à dévorer pour se laisser emporter ❤️❤️❤️❤️❤️
« La faiseuse d’Ecko viendra à chaque naissance. Elle emportera le nouveau-né dans une autre pièce ; personne d’autre, pas même un parent, n’aura le droit d’être présent… »
Tout commence par une fissure dans le mur, d’environ trente centimètres de long. Edwid Cotton qui la trouve à son réveil, a un drôle de sentiment, d’autant qu’un souffle glacé s’en échappait, charriant avec une odeur de poussière. Le pire ? Oui oui, il y a pire … il avait le sentiment étrange et désagréable d’entendre un faible murmure … bon au réveil on se dit qu’on est mal réveillé et que notre imagination nous joue des tours, et pourtant !
Malgré les tentatives pour ignorer la fissure et les voix, tout ne se passa pas comme prévu car les voix piégées dans les murs de Dedaleum commencèrent à parler. Le mystère s’épaissit quand il appris que celui qui avait enfermé le voix n’était autre que Olgred Wicker l’auteur à succès de la série Jamina Clues, un véritable imposteur selon les voix. Mais peut-on faire confiance à une voix sortie d’une fissure d’un mur ?
Et tout a basculé … bienvenus dans le monde de Dedaleum. C’est là que Benjamiah Creek va être embarqué par une mystérieuse poupée, un Ecko qu’il ne comprend pas, dont il ne comprend pas la provenance, lui aveuglé par la mésentente entre ses parents. Une porte qui s’ouvre et une autre cave, mais la porte s’est refermée et c’est Dedaleum. Ce monde est fabuleux vous y rencontrerez des habitants particuliers, les Pendus condamnés autrefois par la cruauté des Magi à servir de police pour l’éternité, les seuls à pouvoir se repérer dans ce monde. Car dans Dedaleum, véritable labyrinthe comme son nom l’indique, il est compliqué de ne pas se perdre, aussi les habitants tentent de ne pas trop s’éloigner de leurs rues pour retrouver leur maison. D’aucuns se perdent et on ne compte plus le nombre d’orphelins.
Benjamiah est alors embarqué dans un tourbillon de découvertes, de sentiments contradictoires, de la panique qui s’empare de lui dans ce monde où tout le monde est habité comme au XIXème siècle… De loin en loin ce sont les librairies qui leur serviront de point de repère, de refuge, dans sa nouvelle maison d’adoption, des liens, des parallèles étranges et mouvants entre les deux mondes. Dans ce monde où les yeux et leur couleur ont une valeur inestimable, il faut se méfier de tout le monde et savoir rester discret. Mais Benjamiah a décidé de venir en aide à ceux qui l’ont protégé alors avec Elizabella il part à la recherche d’Edwid perdu dans ce monde étrange. Les dangers guettent à chaque pas de porte, les entrées de chapitre qui commencent toutes par une citation d’une brève histoire de Dedaleum écrite par l’archidoyen Collum Filledeloup, ouvrent autant de portes aux lecteurs sur ce monde, les puissances qui l’ont habité, ses habitudes, ses dangers. Pour retrouver Edwid, il faut mettre la main sur quatre Whisperwicks éparpillées avec soin avec chacune un message formant un secret terrible. Chaque chapitre est désormais riche en émotions, en aventures fantastiques, en dangers étonnants.
Ce roman est une véritable dédale dans lequel les lecteurs vont adorer se perdre et se retrouver en suivant le fil d’Ariane. Des enfants perdus parfois dans leur vie qui vont vivre des aventures extraordinaires, affronter mille et un danger, dans un monde mouvant à l’histoire plus que passionnante.
Un beau livre en version brochée à la couverture attractive et aux rabats soignés, les entrées de chapitre sont particulièrement soignées avec des liserés en noir et blanc soignés et beaux.
On adore les fils tissés par l’auteur, les pistes multiples qu’il nous offre et la richesse du monde qu’il dévoile peu à peu devant nous. Un premier tome (il y aura probablement d’autres aventures) qui peut se lire d’une traite et dont l’histoire principale, elle se termine avec ce livre, totalement addictif, riche, sombre et pétillant. On adore
Jean-Luc
Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin
Jordan Lees
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Juliette Lê
Editions Auzou, 5 avril 2024, 16,95 €, relié : 24,95 €
LightLark : la saga Lightlark Livre I
Puissant et envoutant, un Livre I à découvrir rapidement, la suite arrive le 18 avril prochain. Foncez c'est brillant ! ❤️❤️❤️❤️❤️
Lorsque vous ferez la connaissance d’Isla Calys, elle sera en pleine transgression en utilisant sa baguette astrale, un artefact qui lui permet de courir des distances folles en une poignée de secondes.
La jeune femme est une héritière, celle du clan des Sauvages dans un monde victime d’une terrible malédiction. Les six royaumes (Sauvage / Stellaire / Sélénite / Azuréen / Solarien / Nocturne) ont en effet été victimes d’un drame absolu qui les a séparés, a provoqué la fuite de la majorité d’entre eux loin du Lightlark et tous ont été frappés d’une malédiction qui a transformé leurs forces en poison. Pour Isla et les siens : tuer ceux dont ils tombent amoureux et ne plus s’alimenter que de coeurs humains.
La reine des Sauvages s’apprête à participer au Centenal, compétition de cents jours sur un archipel condamné à n’apparaître qu’une fois tous les cent ans, qui permettrait de briser les malédictions qui accablent les six royaumes et pour le vainqueur d’acquérir des pouvoirs sans égal. Mais Isla surentrainée, part avec un terrible secret et peu d’alliés : elle est bien une héritière mais sa mère en refusant de tuer celui qu’elle aimait semble ne lui avoir transmis aucun pouvoir. Son entrainement guerrier suffira-il à affronter les ambitions et le désespoirs des souverains des autres royaumes acculés à trouver une solution, tant ils s’affaiblissent et disparaissent peu à peu ? Sur place Isla va rencontrer Azul roi des Azuréens au coeur brisé ; Céleste reine des Stellaires, sa seule alliée qu’elle connait grâce à ses voyages interdits ; Cléo reine des Sélénites qui va d’emblée s’avérer une redoutable et hostile adversaire ; Grim roi des Nocturnes, personnage troublant ; et Oro roi des Solariens et Haut Roi de Lightlark.
Le récit se met peu à peu en place, centré dans un premier temps sur l’organisation progressive de la compétition, ses règles, ses premières épreuves avec en parallèle la quête des deux amies qui en secret tentent de trouver un brise-lien qui les libéreraient elles et leurs peuples de la malédiction. C’est une lutte à mort mais avec des règles : interdiction de tuer un souverain avant le 51ème jour. Lorsqu’au 25ème jour le Haut Roi solarien la choisit (à son grand désespoir) comme partenaire, l’histoire s’accélère brutalement et nous entraîne dans un tourbillon duquel il sera impossible de sortir avant les dernières lignes annonciatrices de la suite.
L’autrice a construit un univers d’une incroyable richesse. Une fois le cadre de son histoire installé, elle accélère et entraîne son lecteur dans des chapitres courts et nerveux, particulièrement denses, dévoilant peu à peu des secrets bien gardés depuis si longtemps. L’héroïne principale et ceux qui gravitent autour sont particulièrement bien construits et complexes. L’histoire se dévoile peu à peu en étant pourtant pleine de surprise et de rebondissements, chausses trapes et trahison.
C’est assez impressionnant la façon dont le récit complexe est construit. Le monde qui se dévoile sous nos yeux, est complexe, riche, merveilleux et inquiétant. Pris au piège, le lecteur, une fois lancé ne peut qu’aller au terme de l’histoire à bout de souffle, totalement pris. Une lecture addictive à savourer et découvrir absolument d’autant qu’il ne vous faudra pas attendre très longtemps pour découvrir la suite du destin d’Isla qui est annoncé pour le 18 avril 2024 prochain.
Puissant et envoutant !
Jean-Luc
LightLark : la saga Lightlark Livre I
Alex Aster
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Céline Morzelle, et Sarah Dali
Illustrations : Lust-Byte
Editions Lumen, 23 mars 2023, 17 €
08 avril 2024
Paris à travers les âges : le guide de voyage
Vous aimez voyager, rêver, vous projeter dans le temps ? Ce nouveau guide de voyage à travers les pages est pour vous. Formidable réussite ❤️❤️❤️❤️❤️
Où l’on retrouve un nouveau guide de voyage des éditions de la Martinière jeunesse. Nous avions beaucoup aimé le premier qui nous avait entraîné au fil des civilisations antiques.
Cette fois c’est Paris à travers les âges qui va nous faire voyager. Il y a un côté très ludique dans l’organisation du guide, comme pour le Paris des origines, la Lutèce des Parisii. Où et quand y aller, que prévoir, que visiter à l’intérieur et à l’extérieur, quelles activités à partager avec les locaux, où dormir… un vrai guide comme pour aujourd’hui avec en prime les évènements à ne pas rater. La période suivante au Moyen Age s’adresse aux étudiants tout particulièrement avec les bons plans, les études, les courses… mais aussi les périodes à éviter pour cause de Peste noire par exemple. Ainsi en neuf parties d’une extrême diversité et richesse, on traverse les âges avec à chaque fois une alerte voyageur-euse bienvenue alertant sur ce qu’il ne faut absolument pas faire. On aime beaucoup la dernière partie également qui nous projette dans le futur avec deux options : perdu (la ville a succombé aux épidémies, catastrophes naturelles, guerres et est sous contrôle d’une dictature, sa population a fondu comme neige au soleil : difficile) et gagné (la ville a continué sa croissance, a su prendre les virages technologiques et sociaux nécessaires pour progresser et être encore et toujours une ville rayonnante et inspirante au niveau mondial : impressionnant).
Un documentaire ludique, impressionnant par sa forme allongée, ses illustrations et son graphisme parfait (chapeau bas), son contenu qui nous fait voyager et apprendre, voyager et découvrir et sa capacité à nous projeter dans le passé comme vers le future. Absolument formidable à découvrir et offrir et mettre dans toutes les bonnes bibliothèques.
Jean-Luc
Paris à travers les âges : le guide de voyage
Yohan Dubigeon : Jean-Baptiste Dutoya
Illustrations : Lou Rihn
Editions de la Martinière jeunesse, dès 9 ans, 5 janvier 2024, 14,90 €
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01 avril 2024
Sous les étoiles de Bloomstone Manor
Cette semaine découvrez la jeunesse et les secrets de Nathanaël Stone. Et profitez en si vous êtes en retard pour dévorer la première aventure les concernant ❤️❤️❤️❤️❤️
Quel bonheur que ce roman, frais, intelligent, profond et brillantissime. Faire la connaissance d’Agathe Langlay cette jeune anglaise dont les parents rêvent d’un beau mariage mais qui dès le chapitre introductif vous fera éclater de rire.
Ses parents retirés dans la campagne proche de Londres pensent bien faire lorsqu’ils acceptent une invitation à Bloomstone Manor chez Lord Stone. Et pourtant aux yeux du père d’Agathe cela va être le début de la catastrophe, enfin la confirmation que sa fille est irrécupérable. La jeune femme va charmer par son esprit Stone qui va lui donner une chance fantastique cette de participer au concours de Sciences naturelles organisées par la Royal Society. Elle, une femme va s’inscrire sans dévoiler son genre, malgré les protestations véhémentes de son père et du pire ennemi de Lord Stone.
Bloomstone Manor c’est le fantasme absolu de nous autres français sur la demeure anglais parfaite où il fait bon vivre. Il y règne une ambiance très particulière, vous le verrez, et les intrigues, les aventures qui vont s’y tisser son absolument fantastiques.
Les personnages aussi, le maître des lieux et son secret inavouable pour la société anglaise de l’époque ; la jeune héroïne ; les domestiques (Miss Davies la gouvernante qui a permis à Agathe de s’instruire en cachette) et tous ceux de Bloomstone Manor ; les amis de Stone (hommes et femmes) ; le bel Adrian et toute une galerie de personnages secondaires particulièrement bien croqués.
Les intrigues et l’histoire portent sur l’émancipation des femmes dans cette Angleterre de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, sur la science et l’astrophysique (pas de panique, même un néophyte s’y retrouve), le poids des conventions dans une société hypocrite et faites pour les hommes et bien évidemment d’Amour.
Ce roman est un enchantement de la première à la dernière page qu’il faut savourer sans hésiter cet été et offrir et acheter pour la rentrée dans les bibliothèques et CDI.
Fantastique lecture dont on sort fort et heureux.
Jean-Luc
Sous les étoiles de Bloomstone Manor
Mary Orchard
Design graphique et illustration © Djohr
Editions Casterman jeunesse, dès 13 ans, 1 février 2023, 16,90 €
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31 mars 2024
Grande échappée : variation graphique autour du poème, la Panthère de Rainer Maria Rilke
Absolument indispensable ! Une réussite totale : bravo ! ❤️❤️❤️❤️❤️ Le Second tome de la collection vient juste de paraître on vous en reparle très vite.
Grande Échappée est le premier titre d’une nouvelle collection qui a pour ambition de relier poésie et roman graphique : Poéstrip. C’est à Bérangère Delaporte que revient le redoutable privilège d’ouvrir le bal et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est une vraie réussite. Ce premier titre s’inspire librement de la Panthère de Raine Maria Rilke.
Un couple et leurs deux enfants en visite admirent une panthère. Le petit frère s’enthousiasme, sa soeur adolescente ses révolte et son père lui explique alors que les barreaux la protège du monde extérieur.
Nous venons de faire notre entrée sur la pointe des pieds dans la vie de ce couple qui en apparence est uni et heureux avec ses deux enfants. C’est la demande de la grande qui veut intégrer une école de danse et donc partir qui va mettre le feu aux poudres et faire éclater la bulle d’apparences. Au fil des pages, les vignettes et les couleurs permettent de comprendre la montée en puissance d’un mal être qui s’est ancré au plus profond du couple, elle la mère sous la coupe et l’influence de lui le père qui au nom du bien être et de la protection s’est érigé en maître tout puissant et est devenu maltraitant, véritable pervers harceleur qui sait comme personne rabaisser son épouse, l’écraser sous ses décisions et pense ainsi pouvoir aussi contrôler ses enfants et sa fille. La révolte de Louise va permettre à sa mère de rependre le contrôle de sa vie et de s’opposer à son père devenu toxique. Les formes changent, le jeu du noir et blanc et du jaune comme seules couleurs entraînent le lecteur dans un univers particulier. Les personnages et notamment le père se transformant en panthère ou en une forme proche, la colère et la violence caricaturant les traits du père quand il est prêt d’exploser et de poser problème. La panthère du poème devient à la fois une forme fluide et puissante capable de résistance et de révolte et en miroir un animal dangereux qui sait attendre son heure pour frapper. C’est une véritable claque que ce roman graphique qui nous embarque dans un univers aux traits nerveux et puissants, dopés par les choix de couleurs et par le thème. Le poème de Rilke qu’on retrouve dans les dernières pages en allemand et en français est superbement mis en page et permet l’évocation de l’emprisonnement qui n’est pas uniquement celui des barreaux, de la violence verbale et psychologique et de l’emprise. Une réussite totale : bravo !
Jean-Luc
Grande échappée : variation graphique autour du poème, la Panthère de Rainer Maria Rilke
Bérengère Delaporte
Editions Nathan bande dessinée, 7 septembre 2023, 23,95 €
25 mars 2024
Le Club du Calmar Géant, tome 1
Le 4 avril prochain sort le tome 3 en grand format et le tome 2 en folio junior. Lire Alex Bell c'est l'assurance d'un voyage extraordinaire : totalement indispensable ❤️❤️❤️❤️❤️
Après les trois premiers tomes de la série le club de l’Ours Polaire, voici venu le temps de fréquenter (enfin il va falloir vous dépêcher pour en profiter) celui du Calmar Géant, club situé au milieu de la mer Bleue Gélatineuse, sur l’île des Tortues. La héroïne de la saga est de nouveau une jeune fille (et ça on aime beaucoup) : Ursula. Son père Harry Théodore Williams est mort lors d’une expédition quatre années plut tôt . Sa mère tout le monde la croit morte mais elle lui rend visite à chacun de ses anniversaires, et cela fait partie de son secret, comme sa mèche bleue en fait car Ursula est une sirène. Enfin à moitié sirène, c’est son plus grand secret, personne au club ne le sait. D’autant que le club les considère comme les ennemis héréditaires, responsables de la disparition de nombreux explorateurs (accusations sans preuves aucunes). Elle fait partie des ingénieurs sous la protection de Jonah Briggs son vieux mentor dit Vieux Joe qui vous le verrez en sait bien plus sur sa protégée qu’il ne veut bien le laisser paraître. On retrouve avec plaisir dans le premier tiers du roman, cette ambiance agitée, avec des explorateurs surs d’eux, des règles hors d’âge et toute une série de petites merveilles que vous prendrez plaisir à découvrir. On peut bien évidemment lire cette nouvelle série sans avoir découvert la précédente, mais se serait dommage quand même car beaucoup de choses y renvoient et permettent de faire le lien avec Stella Floccus Pearl grâce à qui les autres clubs acceptent désormais les femmes mais pas le Le Club du Calmar Géant qui s’obstine à leur en refuser l’accès. Mais aussi et surtout Scarlett Sauvage de la mystérieuse Société de l’Atlas Fantôme qui est bien décidée à obtenir sa revanche. Au moment où le Club du Calmar Géant refuse de prendre partie dans la lutte contre la Collectionneuse, elle va leur faire payer cher en les capturant dans une boule à neige. C’est à ce moment que l’aventure accélère le mouvement et que Ursula, Jay et Jenny les jumeaux et Max l’inventeur de génie vont entrer en piste à bord du Poisson-Globe sous-marin qui va les entraîner dans des aventures folles : des spécimens de fée marine ; une chorale de concombres chantants ; une conque qui sert de courrier aquatique : l’aménagement de la grotte sous-marine où Ursula et sa mère se retrouvent avec des livres magiques qui repoussent l’eau de leurs pages et tout comme les meubles ne s’abîment pas sous l’eau ; l’île des fées Girafes désertée par ses habitantes ; l’île de Gilly qui va vous révéler son terrible secret ; la rencontre avec une méduse géante ; un hôtel fabuleux ; des glaces magiques et délicieuses ; leur volonté de sauver de sa boule à neige la cité de Pacifia avec sa merveilleuse bibliothèque et comme à l’habitude avec les romans d’Alex Bell une multitudes de créatures, de détails, de magie et de surprises en tout genre. C’est formidable de retrouver cet univers, on s’y sent comme chez soit immédiatement et pourtant on arrive encore à être émerveillé et à avoir des surprises. Car tout n’est pas si rose et paisible qu’il le semble dans ces aventures, des risques, des disparitions, des dangers, des situations catastrophiques qui changent le cour de l’histoire s’enchaînent. Un univers foisonnant, des alliances, une amitié formidable entre les jeunes héros, qui de nouveau raviront les fans et les nouveaux lecteurs. C’est excellent et c’est à dévorer d’autant plus que le tome 2 vient de sortir et qu’il est grand temps de partir à la rescousse de Jada, la petite soeur de Max.
Jean-Luc
11 mars 2024
Une fille en or
A l'occasion des jeux olympiques de Paris si on revenait aux origines, lorsque les femmes firent leur première apparition dans les épreuves et devinrent des étoiles ! Découvrez le destin de Betty Robinson qui va marque l'histoire des jeux ! ❤️❤️❤️❤️ Il ressort cette semaine : profitez en
A partir d’une histoire vraie, Philipp Nessman nous entraine dans le vie de Betty Robinson cette jeune américaine décelée par son prof alors qu’elle pique une pointe pour attraper son train qui lui démarre sous le nez. Nous sommes au tournant du XXème siècle et à l’apparition des jeux olympiques. Pourtant alors que la guerre va menacer les derniers jeux de 1936 si symboliques, d’autres enjeux fondamentaux sont aussi en action. Les femmes, leur place dans la société, leur éducation, la vision qu’on les garçons de leur âges (leurs futures compagnons de route) de ces jeunes femmes.
Betty est née dans une famille d’immigrés irlandais, une bonne éducation, la petite dernière de la fratrie (deux soeurs plus grandes et déjà mariées) est douée pour tout ce qu’elle touche. Pourtant un jour alors qu’elle va rater son train, elle court et sa vie va basculer. Elle fera partie de ces premières femmes qui feront de l’athlétisme et deviendra championne olympique.
L’histoire de cette vie romancée par Philipp Nessmann est bluffante et impossible à lâcher. Elle montre les ouvertures d’une société, ceux qui lui ont donné sa chance, sa volonté de fer contre vents et marées et contre les accidents de la vie, la puissance de l’éducation et du respect de ses deux parents formidables qui (même s’ils ont souvent peur pour leur fille qui ne suit pas une voie classique) seront toujours à ses côtés…
Le roman dresse le portrait d’une société en évolution, les premiers jeux ouverts enfin aux femmes, la crise de 1929, (les champions américains qui se sont sélectionnés pour les jeux de 1936 devront pour certain payer leur voyage). Partout au fil de l’avancée de l’histoire l’auteur sait recréer l’ambiance de l'immeuble où vit la famille Robinson, de la confrontation entre Betty et les garçons lors d’entrainements de plus en plus hostiles, des stades surchauffés, des rues rendues laides et désespérées par la crise, de la claque monstrueuse reçu par Hitler et ses sbires lorsqu’un noir américain rafle des médailles à la barbe de ses athlètes aryens. Tout y est. Dès la première page qui nous fait prendre un peu d’avance sur l’histoire on sait qu’on va aimer Betty, respirer avec elle, courir, aimer et vivre. Un portrait d’une jeune athlète flamboyante, belle et solaire qu’on accompagne avec bonheur de la première à la dernière page.
Ce roman qui illustre le combat des femmes pour l’égalité dans le sport et dans la vie quotidienne aussi, est magistral. Sans fioritures, il sait recréer tout un monde disparu, mettre le doigt là où cela fait mal, mais sans moralisation excessive. Tout est en place, tout fonctionne comme si Nessmann avait assisté à tout cela et nous permettait d’en devenir les spectateurs.
Un roman magnifique sur une jeune femme forte et formidable qui est devenue l’une des premières championne olympique de l’histoire.
A signaler la sublime couverture due à François Roca, elle parle d’elle même.
Jean-Luc
Une fille en or
Philipp Nessmann
Illustration de couverture : François Roca
Editions Flammarion jeunesse, 9 juin 2021, 13,9 €
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06 mars 2024
Mangaka tome 1
le tome 2 arrive ... Une histoire comme celle la, ne se raconte pas :
il faut lire cette nouvelle série de Thibault Vermot ❤️❤️❤️❤️❤️
Avant tout Tchernobyl, la tentative de sauvetage, la douleur, le ridicule des tenus des sauveteurs…
Puis Asuka, son nom qui s’écrit différemment en japonais et qui change de sens à chaque fois. Asuka qui voit dans le quotidien autant d’amorces d’histoires merveilleuses et les dessine. Elle a su très tôt qu’elle dessinerait des manga.
Tchernobyl donc puis la famille Veda en vacances à 800 kilomètres d’Osaka au nord de Fukushima, bien après…
Asuka, ses parents cadres dans un hôpital et son grand frère Sozuke qui lorsqu’elle lui demande si le lycée c’est difficile lui répond : cela dépend des choix que tu fais.
Une dernière balade dans la campagne, une grotte, un sac, une poupée, le temps qui file, l’angoisse des parents, la soufflante de sa vie ou presque et le retour vers la vie quotidienne, le train qui file et si vite après l’entrée au lycée.
Asuka a aussi ou avait une meilleure amie Hina avec qui elle devait écrire un manga de trente ou quarante tomes mais qui visiblement a passé l’été à changer, grandir et devenir une autre qui s’éloigne peu à peu de son amie.
Commence alors une vie étonnante, violente par bien des aspects dans son lycée… Ses parents travaillent beaucoup mais sont quand même très attentifs et son père qui a bien compris que cette rentrée était difficile pour sa fille l’a inscrite à un concours prestigieux de Shonen Jump. Alors comme dit Sozuke, il faut choisir, foncer, accepter le concours ou toujours renoncer.
Ce premier tome de Mangaka est étonnant, il nous entraîne dans les rêves et la vie de cette désormais jeune lycéenne, pleine de talents et d’avenir. Une vie solitaire souvent, pour celle qui va devoir apprendre les codes, à se défendre tout en restant elle même. Des rencontres aussi, inquiétantes, étonnantes. Thibault Vermot nous invite dans univers à la fois familier, terriblement dépaysant comme peut l’être le Japon pour nous occidentaux et terrifiant aussi en invitant une part de fantastique et d’effroi dans le récit. Un premier tome qui montre très vite en puissance et qui vous rend accro avant d’avoir pu vous en rendre compte. Foncez pour découvrir le premier récit de cette série en quatre tomes dont le tome 2 vient de sortir.
Jean-Luc
Mangaka, tome 1
Thibault Vermot
Illustrations : Marie Desnoyer
Editions Casterman jeunesse, 3 janvier 2024, 12,90 €
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01 mars 2024
L'année de grâce
A lire et relire pendant les vacances. Un roman puissant ! Lumineux malgré la noirceur, dont on sort exsangue et grandi surement ! Magnifique ! Coup de coeur des libraires et des lutins ! ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
« Celles qui survivront ne sont plus jamais les mêmes » : c’est avec cet exergue sur la couverture que peut s’ouvrir ce roman. C’est une véritable claque que ce livre. On dit souvent qu’il est impossible de lâcher un roman, mais il y a différents niveaux de prise au piège et celui là est très certainement d’un niveau rarement atteint. Dès les premières lignes, on sent que quelque chose va bouger, que quel chose va nous déranger, nous emmener ailleurs. Dès les premiers chapitres, une petite voix vous tient éveillée et vous interdit d’aller ailleurs, de dormir avant d’avoir bu la coupe jusqu’à la lie. Car c’est bien de cela qu’il s’agit avec Tierney et ses soeurs d’âge, celui de l’âge de grâce (quel horrible expression pour une année qui est tout sauf cela) , le lecteur est embarqué dans un tourbillon d’émotion, de révolte. Très vite l’envie d’hurler, de se débattre avec l’héroïne de lui crier de fuir vous prends aux tripes. Fuir, oui mais pour aller où, avec qui, avec quelles conséquences ?
Car tout dans ce roman puissant et violent hurle contre la condition des femmes, mais aussi celle des hommes de cette société qui pensent que les femmes doivent subir cette monstruosité que doit être l’année de grâce. Mais regardez aussi ce qu’elle inflige à une bonne partie de ses hommes.. est-ce vraiment enviable ? Une société monstrueuse, figée sur ses certitudes, construite sur la violence, le refoulement, la haine, d’où émergent quelques êtres lumineux et différents en partie, comme par miracle.
Une société qui prend au piège de la pensée, celle qu’on doit avoir, celle qui dicte la bonne morale, celle de la bonne conduite. Mais quelle conduite ? Qui sont ces femmes et ces hommes frustrés qui n’hésitent pas à envoyer leurs enfants vers une mort quasi certaine ? Car ne vous y trompez pas, si certaines reviennent de l’année de grâce, leur état psychologique est tel que la mort peu parfois paraître préférable.
Ce roman coup de poing décrit une société dans laquelle certains hommes dominent et dictent la bonne parole, la bonne conduite. Une société dans laquelle, des femmes, des mères, complices, brisées par l’année de grâce en partie et la pression sociale, l’éducation avec des oeillères.. dictent à leurs filles ce qu’elles doivent être, des mères, des femmes soumises et obéissantes, des mères de fils de préférence, celles qui ne risquent pas d’être rejetées en dehors de la communauté. Un monde construit sur la contrainte, physique, morale, intellectuelle. Un monde construit sur la rumeur, les braconniers, ceux de l’extérieur, le danger imaginé pour terrifier et garder sous la terreur ceux du dedans. Monde dans lequel la sexualité notamment cachée, bridée, ouvre la porte à tous les excès et les dérives possibles. Un monde dans lequel les femmes, les filles bien évidemment sont sacrifiées de la manière la plus rude. Mais un monde dans lequel une partie des hommes eux mêmes ne sont pas épargnés. Un monde qui engendre la violence en continu, par la rancoeur, la vengeance, la jalousie… qui laisse les sentiments les plus mesquins prendre le dessus. Et pourtant il y a elle, sa force, son éducation en partie différente grâce à son père notamment (un premier grain de sable dans la machine), celui qui l’aime aussi (deuxième grain de sable), celui qu’elle rencontrera … ses soeurs, sa mère si dure… Elle, éduquée, pas comme la majorité des filles qui saura dans ce chaos trouver la force d’aller vers la lumière au risque de sa vie, de celle de tant d’autres pour trouver, créer, engendrer un monde meilleur. Elle qu’on suit le coeur battant, devenu (e) elle le temps d’une lecture.
Un roman bouleversant, de ceux qui résonnent longtemps encore après sa lecture, qui tient éveillé après l’avoir refermé (impossible de s’endormir juste après cela) , et qui malgré sa noirceur reste résolument optimiste, sur la force de l’éducation, sur l’intelligence, ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain, féministe jusqu’au bout des pages. La surprise de cette dernière partie de l’année, qu’il faut avoir lu et mettre dans toutes les mains des lectrices mais aussi des lecteurs. Excellent !
Jean-Luc
L’année de grâce
Kim Liggett
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Nathalie Peronny
Editions Casterman Jeunesse, 7 octobre 2020, 19,9 €
existe aussi en collector et en pôle fiction chez Gallimard jeunesse
Les jumeaux Crochemort , tome 1 : la malédiction.
26 février 2024
Missak et Mélinée
Missak et Mélinée Manoukian entreront ensemble au Panthéon le 21 février 2024.
C’est Elise Fontenaille qui prend la plume pour parler de Résistants faute d’avoir pu écrire l’histoire des résistants de sa famille. Tout commence lorsque le jeune Jibril qui a lui aussi une famille compliquée en terme de passé de la Seconde Guerre mondiale, qui erre dans le 20ème arrondissement de Paris, trouve refuge dans un restaurant arménien ou une vieille dame lui offre le gite et le couvert et la boîte de la mémoire peut s’ouvrir.
L’Arménie en plein génocide en 1915, d’où vont fuir Missak et son frère Karabet. Les deux garçons trouvent refuge au Syrie dans un orphelinat où ils sont éduqués et où ils vont apprendre le français et Missak notamment découvre la littérature et la poésie française. Merveilleuse langue, talent du jeune adolescent qui se réfugie dans les livres et la découverte d’une autre culture. Un jour ils ont assez d’argent pour rejoindre Marseille puis Paris, mais son frère cassé, épuisé par le génocide et la maladie s’éteint très vite. Missak qui désormais travaille comme ouvrier va s’investir dans la communauté arménienne, découvrir le parti communiste et son engagement. C’est aussi le temps de la rencontre avec celle qu’il attendait, la femme de sa vie, Mélinée. Mais le destin s’acharne sur ces hommes et ces femmes et sans hésiter ils plongent dans la Résistance, en lutte pour ce pays qu’ils aiment tant et qui leur a tant donné.
Le roman monte progressivement en puissance, de l’Anatolie de son enfance, aux quelques années de bonheur et de partage, voici de nouveau Missak dans la lutte à la tête d’un groupe de FTP-MOI, (main d’oeuvre immigrée qui devient le groupe de résistants communistes d’origine étrangère) actes ordinaires dans une nasse de plus en plus serrée, avec les sabotages, l’assassinant d’un officier SS qui fait des remous jusqu’à Berlin, les femmes et les hommes du groupe sont de plus en plus recherchés et de plus en plus menacés.
Par petites touches, l’autrice nous embarque dans un court roman au style et au rythme nerveux, prenant qui ne se lâche plus une fois commencé. Sous le charme de ce jeune garçon devenu homme et des siens, stressés par son destin (alors qu’on en connaît le terme), on suit jusqu’au bout ces personnes extraordinaires qui se considéraient comme des gens normaux eux, à leur place de résistant et qui ont tant fait pour nous et notre libération. La traque, l’arrestation, l’affiche rouge et la propagande nazie, la libération et Mélinée restée seule, et Jibril sortant d’un rêve éveillé qui nous a guidé dans la découverte du couple dans cette fiction superbement écrite et menée.
La fin terrible, l’Histoire s’en est emparée et va de nouveau la célébrer ainsi que leur engagement avec la Panthéonisation du couple le mercredi 21 février 2024.
Elise Fontenaille nous offre ici avec tout son talent et sa sensibilité, un roman passionnant qu’on dévore de bout en bout, le coeur battant, heureux de se retrouver face à ces hommes et femmes aux vraies valeurs et au courage absolu.
Excellent, à offrir et partager sans hésiter.
Jean-Luc
Missak et Mélinée
Elise Fontenaille
Editions du Rouergue jeunesse, dès 12 ans, 31 janvier 2024, 12,50 €
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NEB
NEB est le jeu à la mode, ceux qui ont la chance d'y participer et de passer les différents niveaux sont des héros pour toute une communauté, qui ne voit pas forcément l'envers du décor que nous apporte ce roman génial.
❤️❤️❤️❤️❤️
« Minuit et demi. Mon père dort. Et moi je plonge dans le NEB »
Jusqu’il y a peu tout allait bien entre Alex et son père archéologue, surnommé « les yeux d’or », après le décès de la mère d’Alex lorsqu’elle avait un an, son père avait organisé sa vie professionnelle et sa vie privée autour de son enfant et les deux s’en portait bien ainsi. Mais aujourd’hui Alex à 16 ans et demi et plus rien ne fonctionne, l’adolescence est passée par là et les deux se sont éloignées ne se comprenant plus, ne se supportant plus. Alex découvre par hasard le nouveau jeu à la mode NEB, et plonge littéralement au point d’y passer des nuits blanches. Furieux et paniqué son père qui découvre le pot aux roses, l’envoi directement à un stage de déconnexion numérique. C’est le désespoir pour Alex comme pour tous les autres joueurs mais sans qu’elle l’apprenne (privée de portable) un problème s’est produit dans la nuit et le jeu a été hacké : écran noir désormais.
Partagé en cinq grandes parties, repérées graphiquement et visuellement avec brio : avatars (l’entrée dans le jeu et le début de la dépendance) ; pirates (le stage et la découverte d’un fait surprenant) ; monstres, les Perles et la Bergère qui amènent au terme de l’histoire, de la réflexion sur le web, ses avantages et ses dangers.
L’écriture est nerveuse et comme dans la Pyramide des besoins humains, dont le personnage principal surgit au détour d’une page, on est pris dès les premières lignes par les personnages, leur histoire et l’évolution qui va en découler. Caroline Solé nous offre ici un superbe roman, puissant passionnant. On aime son héroïne principales et les personnages secondaires richement construits. On aime cette histoire de jeu mondialement connue contrôlé par les géants du web, surnommés les « big five » (les fameux GAFAM) et le dérapage suite au hacking du jeu. On aime aussi beaucoup la réflexion sur la dépendance, la manipulation, le non respect des données personnelles que dénoncent de manière intelligente, non frontale le roman à partir du moment où tout dérape. Les illustrations de Gaya Wisniewski apportent au roman rythme et nervosité supplémentaire avec leur côté graphique sombre qui rend formidablement compte de l’ambiance et des sentiments des héros. Recherche de soit, traumatisme d’enfance, difficultés de l’adolescence, pièges et dangers de la dépendance aux écrans, amour familial, tout ceci s’enchevêtre progressivement pour donner un roman fort et étonnant qu’on a beaucoup de mal à lâcher.
A offrir aux ados pour renouer qui sait le lien.
Jean-Luc
NEB
Caroline Solé
Illustrations : Gaya Wisniewski
Editions l’école des loisirs, 10 janvier 2024, 15 €
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15 février 2024
The Curse
L'apprentie cartomancienne
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Fille du destin, tome 1, les émeutes de la nuit sans lunes
De Lune et de Sang
Les vacances ont déjà commencé pout certains, courage et patience pour les autres, elles arrivent, l'occasion de se mettre à jour et de prévoir de faire grimper les piles. On vous parle très vite des deux tomes d'Erin Beaty De Lune et de Sang dont le livre II vient de paraître chez Lumen. ❤️❤️❤️❤️❤️
Dragon assassin , tome 1 Carmen et le dragon
Porcelâme
08 janvier 2024
Comme une famille : la saga des Diangello
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