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Première Guerre mondiale : Hachette
Promenade par temps de guerre : Anne-Marie Pol Octobre 1918. L'un des derniers bombardements de la guerre permet à Victor de s'échapper de l'hospice où il est enfermé depuis quatre ans. Il part, soutenu par la certitude que son père, " porté disparu ", n'est pas mort. Durant son périple, il rencontre le jeune Marcel et la belle Aliénor. Mais parviendra-t-il au bout de sa quête ?
La marraine de guerre : Catherine Cuenca « Chère Marie-Pierre, Hier, mon bataillon est monté à l’assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau, touchés avant même d’avoir eu le temps d’armer leur fusil ! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible. Votre pauvre poilu qui vous embrasse très fort, Étienne. »
Trois frères dans la Grande Guerre Par Annie Collognat-Barès | Nicole Rastetter "Trois frères dans la Grande Guerre" c’est une correspondance unique, un récit épistolaire vrai et touchant au cœur de la Première Guerre mondiale. Ils sont trois, trois frères d’une famille paysanne de l’Ariège que la Première Guerre mondiale va séparer de leur famille. Si Joséphin et Zéphirin ne sont pas envoyés au front, Jean-Baptiste, Henri et Justin découvrent les tranchées et les horreurs de la guerre. À travers une centaine de lettres, des illustrations inédites et des notions historiques, le quotidien des soldats et de leur famille est dépeint avec justesse et sincérité.
01 janvier 2014 | Lien permanent
Première Guerre mondiale : Hachette
Promenade par temps de guerre : Anne-Marie Pol Octobre 1918. L'un des derniers bombardements de la guerre permet à Victor de s'échapper de l'hospice où il est enfermé depuis quatre ans. Il part, soutenu par la certitude que son père, " porté disparu ", n'est pas mort. Durant son périple, il rencontre le jeune Marcel et la belle Aliénor. Mais parviendra-t-il au bout de sa quête ?
La marraine de guerre : Catherine Cuenca « Chère Marie-Pierre, Hier, mon bataillon est monté à l’assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau, touchés avant même d’avoir eu le temps d’armer leur fusil ! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible. Votre pauvre poilu qui vous embrasse très fort, Étienne. »
Trois frères dans la Grande Guerre Par Annie Collognat-Barès | Nicole Rastetter "Trois frères dans la Grande Guerre" c’est une correspondance unique, un récit épistolaire vrai et touchant au cœur de la Première Guerre mondiale. Ils sont trois, trois frères d’une famille paysanne de l’Ariège que la Première Guerre mondiale va séparer de leur famille. Si Joséphin et Zéphirin ne sont pas envoyés au front, Jean-Baptiste, Henri et Justin découvrent les tranchées et les horreurs de la guerre. À travers une centaine de lettres, des illustrations inédites et des notions historiques, le quotidien des soldats et de leur famille est dépeint avec justesse et sincérité.
01 janvier 2014 | Lien permanent
Nouveautés Première Guerre Mondiale
Cette semaine les éditions Gallimard Jeunesse ont sorti cinq titres concernant la Première Guerre Mondiale. Entre documentaires et romans, nous vous proposons de faire un petit tour d'horizon.
Passager clandestin : Inspirée d'un fait réel, l'incroyable histoire d'un jeune marin pendant la Première Guerre Mondiale.Au début du siècle, en Angleterre... Un jeune garçon, Henry Friston s'engage dans la marine pour vivre son rêve d'aventure et de pays lointains. Enrôlé sur un navire de guerre, L'Implacable, il débarque en mai 1915 en Turquie, où se déroule la bataille de Gallipoli. Henry va vivre dix jours d'enfer. Cet enfer, de cent quatre-vingts mètres de long sur sept mètres de large, était connu sous le nom de X Beach. Henry est chargé de transporter les blessés du champ de bataille jusqu'au navire. Et c'est là, au milieu des bombardements, qu'il fait la plus improbable des rencontres: celle d'une tortue qu'il baptise Ali Pacha. Embarquée clandestinement sur le navire, elle ne quittera plus le jeune marin. Dossier pédagogique "La grande Guerre" à consulter gratuitement sur www.cercle-enseignement.com Gallimard Jeunesse
Le journal d'un poilu : À partir des documents légués par son arrière-grand-père, André Beaujoin, Sandrine Mirza retrace la vie d'un poilu dans la Grande Guerre. André a traversé tout le conflit : mobilisé en décembre 1914, démobilisé en 1919! Il a combattu sur le front français , dans de grandes batailles : les Eparges, Notre-Dame-de-Lorette, le Chemin des Dames... Il a été blessé trois fois. Lors d'une de ses convalescences, il rencontre, près de Paris, la jeune Antoinette, 15 ans, son grand amour, sa future femme. Mais la guerre se poursuit pour lui bien après l'armistice car il est envoyé combattre dans les Balkans avec l' armée d'Orient ... C'est à travers les lettres échangées, le journal intime d'André, ses photos et des documents administratifs – tous authentiques – que nous découvrons la vie quotidienne au front, les espoirs et les souffrances des soldats ainsi que la vie à l'arrière qui s'organise pour tenir. Dans le coffret accompagnant le livre, des fac-similés de documents d'époque : Le livret militaire d'André, une lettre d'Antoinette, un journal de tranchée, un jeu de l'oie, la chanson de Craonne des combattants du Chemin des Dames, des cartes postales, des tickets de rationnement, les uniformes des principales armées, ainsi qu'une carte du front ouest et une carte du front d'Orient. Gallimard Jeunesse
Mon père est parti à la guerre : Alfie Summerfield vient d'avoir cinq ans le jour où la Grande Guerre éclate. Son père a promis qu'il ne partirait pas mais s'engage dès le lendemain, persuadé que "tout sera fini à Noël". Quatre ans plus tard, la guerre fait rage et le jeune garçon ignore si son père est vraiment parti en mission ou s'il a disparu à jamais.Tout le monde semble savoir ce qui lui est arrivé mais le secret reste bien gardé. Devenu cireur de chaussures à la gare de King's Cross de Londres, Alfie va enfin découvrir la vérité au hasard d'une de ses rencontres et partir pour la mission la plus importante de sa vie...
La première Guerre Mondiale vue à travers le regard d'un jeune garçon. Une aventure bouleversante. Par l'auteur du "Garçon en pyjama rayé". Dossier pédagogique "La Grande Guerre" à consulter gratuitement sur www.cercle-enseignement.com Gallimard Jeunesse
La Première Guerre mondiale : Découvrez les origines du premier conflit mondial, ses grandes étapes sur les fronts de l'Est et de l'Ouest, la vie dans les tranchées et celle de l'arrière. Quel était l'armement des soldats? Comment se passait l'assaut d'une tranchée? Comment débuta la guerre aérienne ? Découvrez tous les aspects d'une guerre totale qui a ébranlé l'ordre du monde. Retrouvez tout un monde de découvertes sur www.decouvertes-gallimard-jeunesse.fr avec une galerie de photos et une sélection de plus de 100 liens sur la Première Guerre mondiale. Gallimard Jeunesse
Le secret de grand-père : Les parents du narrateur n'ont jamais aimé la vie à la campagne. Lui adore aller dans la vieille ferme de son grand-père et jouer dans la grange, sur le vieux tracteur. Il aime écouter Grand-Père parler de son enfance de petit paysan : il parle de son père et de Joey, le cheval que celui-ci a sauvé de la mort pendant la Première Guerre mondiale. Mais parfois Grand-Père devient triste et silencieux. Son petit-fils sent que quelque chose le tourmente...Quel est le secret de Grand-Père? Et comment peut-il l'aider ? Un livre vibrant de sensibilité, sincère, authentique, autour de la profonde affection et de l'immense complicité unissant un grand-père et son petit-fils. Gallimard Jeunesse
26 avril 2014 | Lien permanent
Première guerre mondiale
11 novembre 2021 | Lien permanent
Première Guerre mondiale : bibliographie sélective
01 janvier 2014 | Lien permanent
Première Guerre mondiale : sélection lycéens
Bien évidemment, ils ont probablement lu déjà les titres de la sélection partielle précédente, mais ils peuvent désormais accéder à des textes écrits à l'époque ou depuis. Des romans forts d'écrivains disparus traumatisés par le conflit où qui perpétuent sa mémoire dans leurs écrits. D'Henri Barbusse, LF Céline à Alice Ferney en passant par Anne-Marie Garat, Laurent Gaudé et Pierre Lemaitre dernier prix Goncourt, de quoi satisfaire la curiosité des plus grands !
Sélection établie en partie à partir de la bibliographie du magazine L'Histoire !
Le feu - Journal d'une escouade : Henri Barbusse "- Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue : Mon ami, t'as été un héros admirable !'' J'veux pas qu'on m'dise ça ! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles ? Allons donc ! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r'fera encore, à tour de bras, parce qu'il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l'étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble - quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu'on a été. Mais qu'on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j'ai tué des Allemands". Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l'horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d'oeuvre de la littérature de guerre. Gallimard Folio
Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918 Louis Barthas Rémy Cazals En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés, révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des œuvres laïques la Découverte
Voyage au bout de la nuit : Louis-Ferdinand Céline : - Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat... - Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tort, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir Gallimard Folio
Les Croix de bois : Roland Dorgelès : Les Croix de bois, chef-d’œuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Première Guerre mondiale.Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d’une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie, son quotidien et ses moments d’exception. LGF Livre de poche
L'initiation d'un homme 1917 : John Dos Passos : "Et en Amérique, ça leur plaît la guerre ? Ils ignorent ce que c'est. Ils sont comme des enfants. Ils croient tout ce qu'on leur raconte ; ils n'ont aucune expérience des affaires internationales, comme vous, les Européens. A mon sens, notre entrée dans la guerre est une vraie tragédie." Paru pour la première fois à Londres, au lendemain de la guerre de 1914- 1918, ce roman raconte comment l'auteur, frais émoulu de Harvard, découvre, en s'engageant comme ambulancier sur le front français, les horreurs de la Grande Guerre. L'initiation de Martin Howe, le double transparent de John Dos Passos, se fait à travers l'absurdité des rapports humains, mais aussi à travers la poésie furtive d'un Paris nocturne, d'une province française inhabituelle, telle que seul le regard d'un grand romancier et d'un Américain pouvait la saisir. Publié en 1920 et traduit en 1925, ce premier récit de l'auteur de Manhattan Transfer n'avait jamais été republié. Il est précédé de préfaces inédites de Dos Passos et de Georges-Albert Astre et illustré de dessins de l'auteur. De Maulle
La chambre des officiers : Marc Dugain : Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité. Pocket
14 : Jean Echenoz : Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état. Les éditions de Minuit
Dans la guerre : Alice Ferney : "Ah Dieu !pensait la jeune femme, ce temps à traverser! Les chagrins vous guettent à tous les coins de la vie. Pourquoi donc fait-on des enfants si on fait la guerre ?Pourquoi fait-on la guerre si on fait des enfants?" Comme des milliers d'autres autour de lui, Jules Chabredoux est mobilisé au début du mois d'août 1914. Il laisse derrière lui un tout jeune enfant, une femme enceinte, ce qu'il ignore, un frère un peu idiot et sa mère, méchante femme dont il sait qu'elle causera bien de la tristesse à Félicité, son épouse. Et puis son chien, Prince. Brave et distant dès les premiers combats, il regarde dans les yeux cette guerre d'un genre nouveau. Et cherche dans le souvenir de sa famille la foi nécessaire pour ne pas céder au désespoir absolu. Là-bas, dans la ferme qu'il a quittée, la vie sans lui s'organise. Entre la ferme des Landes et le front de l'Est, il y a la séparation, mais il y a aussi Prince, qui parcourt cette distance pour rejoindre son maître, et les lettres de Jules et de Félicité, bouleversantes. J’ai Lu
Cris : Laurent Gaudé : Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M'Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d'où ils s'élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l'insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore retentit l'horrible cri de ce soldat fou qu'ils imaginent perdu entre les deux lignes du front : " l'homme-cochon ". A l'arrière, Jules, le permissionnaire, s'éloigne vers la vie normale, mais les voix des compagnons d'armes le poursuivent avec acharnement. Elles s'élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité, prenant en charge collectivement une narration incantatoire, qui nous plonge, nous aussi, dans l'immédiate instantanéité des combats, avec une densité sonore et une véracité saisissantes. Actes Sud
Ceux de 14 : Maurice Genevoix : Maurice Genevoix n'avait que 24 ans lorsqu'il prit le commandement d'une compagnie au mois d'août 1914. Jour après jour, tandis que se tissaient des relations faites d'entraide et de peur, il fit face à l'horreur des combats, des cadavres mutilés, de l'inimaginable. Trois balles le blessèrent grièvement et mirent fin au cauchemar. Un récit de guerre bouleversant et terriblement humain. Points
Le Livre des nuits : Sylvie Germain : Parti des confins de la terre et de l'eau, Victor-Flandrin Péniel, portant au cou les larmes de son père dont le visage fut sabré en 1870 par un uhlan, et toujours accompagné d'une mystérieuses ombre blonde, viendra s'établir dans un hameau perdu au bout du territoire et encerclé de forêts où rôdent encore les loups. C'est dans ces terres frontalières, par où la guerre sans cesse refait son entrée au pays, et dans la vie et la mémoire des hommes, que Victor-Flandrin, dit Nuit-d'Or-Gueule-de-Loup, prendra femme, par quatre fois, et engendrera une nombreuse descendance, toute marquée par la gémellité et la violence de la passion. Bien des romans d'aujourd'hui s'emploient à nous montrer les hommes et les femmes broyées par l'histoire. Mais, avec ce récit, cette terrible réalité se transfigure aux dimensions du légendaire, du conte fantastique. Gallimard
Deux cavaliers de l'orage : Jean Giono : 'Ils se jetèrent l'un contre l'autre. En échappant aux bras, Mon Cadet frotta sa tête contre la poitrine de Marceau. Il entendit de nouveau les furieux coups sourds. Il comprit que c'était le cour de son frère ; il se sentait, lui, propre, net, sec et dur comme un fuseau de quenouille. Il lui glissait des mains, il prit audace et appuya carrément son épaule contre le ventre de Marceau. Il essaya de le ceinturer. Marceau le saisit aux hanches et le souleva.' Gallimard Folio
Bleus horizons : Jérôme Garcin : Le 8 septembre 1914, Jean reçut sa feuille de route. Il la baisa, la caressa, la respira. Il pleura aussi, mais de joie en lisant et relisant sa convocation. Car il était attendu, deux jours plus tard, à la caserne de Libourne où il partit avec cette ferveur que mettent les pèlerins à rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle, cette naïveté des enfants qui rentrent chez eux après des vacances en colonie. Le garçon que je rencontrai pour la première fois était heureux et si plein d'idéal qu'on l'eût dit inconscient du danger. Il ressemblait plus à un chevalier des croisades qu'à un soldat et attribuait à la protection de Dieu son invincibilité. Pourtant, il n'avait plus que deux mois à vivre. C'est quoi, deux mois ? Huit semaines, soixante jours, une broutille, un coup de vent, le temps d'un soupir, une éternité. Gallimard
L'Adieu aux armes : Ernest Hemingway : Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour. Gallimard
Un long dimanche de fiançailles : Sébastien Japrisot : Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n'avait pas vingt ans. A l'autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d'un amour à l'épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l'a perdu. Tout au long de ce qu'on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l'univers romanesque. Gallimard Folio
Orages d'acier - Journal de guerre : Ernst Jünger : « Le grand moment était venu. Le barrage roulant s'approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche... Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portais encore, bien que j'eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. Quand nous avançâmes, une fureur guerrière s'empara de nous, comme si, de très loin, se déversait en nous la force de l'assaut. Elle arrivait avec tant de vigueur qu'un sentiment de bonheur, de sérénité me saisit.L'immense volonté de destruction qui pesait sur ce champ de mort se concentrait dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge. Sanglotant, balbutia
09 novembre 2013 | Lien permanent
Première Guerre mondiale : bibliographie sélective
Première Guerre Mondiale : 1914-1918
En cliquant sur les visuels retrouvez les différents liens qui vous permettront de retrouver des titres en littérature jeunesse mais aussi pour les grands ados, en littérature dite adulte !
Cette rubrique est en cours de constitution ... elle sera complétée dans les semaines et mois qui viennent avec notamment les nouveautés annoncées pour le centenaire en 2014.
04 novembre 2013 | Lien permanent
Première Guerre mondiale : bibliographie sélective
11 novembre 2022 | Lien permanent
Première Guerre Mondiale : l'école des loisirs
Le cavalier démonté : Gisèle Bienne : Sa femme l'a quitté à cause de ses colères spectaculaires. Les gens le traitent de mécréant, de comédien, d'alcoolique, de dépressif, d'illuminé. Lucile, elle, pense que son grand-père est peut-être un génie. On lui a dit qu'elle avait le même caractère que lui. Elle se demande s'il se sent aussi seul qu'elle. Un soir, après le lycée, elle prend son courage à deux mains et pousse la porte du café où il retrouve tous les jours ses amis, des gueules cassées de la guerre de 1914. Il est là, le corps intact, l'esprit inguérissable. Ici, entre les vapeurs d'alcool et la fumée des cigarettes, règne une liberté de parole comme Lucile n'en a jamais connue. Nous sommes le 19 novembre 1964. Les foyers français se modernisent. Une jeune fille s'apprête à partir, à travers les villages disparus de l'Argonne, à la rencontre du passé de son grand-père.
Lulu et la Grande Guerre : Fabian Grégoire : Saint Julien, village français, le 1er août 1914. Comme tous ses habitants, la petite Lucienne prépare la fête du village. Mais voilà tout à coup que l'atmosphère change. Il se passe des choses bizarres. Le curé et le maire traversent la place à grands pas, le visage sombre. Et soudain, le clocher de l'église se met à sonner le tocsin. Les habitants accourent pour lire les grandes affiches que le garde-champêtre est en train de coller sur les murs : Mobilisation générale. Charles, le frère de Lucienne, a vingt-deux ans. Il vient de finir ses trois années de service militaire. "Je vais devoir partir, ma Lulu. Je vais aller me battre contre les Allemands", dit-il à sa sœur. Les journaux prétendent que les Allemands seront rapidement vaincus et que la guerre ne durera pas. Mais les lettres que reçoit Lulu de son grand frère disent le contraire. Et c'est à travers ce qu'il lui écrit du front et à travers l'amour qu'elle lui porte qu'elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre. A la fin de ce livre se trouve un dossier sur la Grande Guerre, avec des reproductions de documents d'époque.
Le dernier ami de Jaurès : Tania Sollogoub : Rue de la Tour à Paris, une fenêtre éclairée sous les toits. Derrière cette fenêtre, un homme écrit un éditorial pour le journal L’humanité. Il espère de toutes ses forces qu’une grève générale, internationale, pourra empêcher la guerre. Il s’appelle Jean Jaurès, il est en danger de mort. Près de lui, le peuple de Paris a juré de le protéger. Ils s’appellent Suzanne, Lucien, Mallavec, Paul. En cette fi n du mois de juillet 1914, Paul a quinze ans, il ne croit pas encore à la guerre.
Il est tombé fou amoureux de Madeleine, une jeune fille de la bourgeoisie, à qui il n’a pas le droit d’adresser la parole. Ce soir-là, rue de la Tour, en gravissant les marches qui mènent à la chambre de Jaurès, il ignore que cet homme va non seulement lui accorder sa confiance, devenir le confident de son secret, mais aussi, lui donner la force de changer son destin.
01 janvier 2014 | Lien permanent
1914-2014 : La première Guerre mondiale
Un documentaire riche, dense, illustré de manière étonnante et intelligente !
Un siècle après, que reste-t-il dans la mémoire collective du Premier Conflit mondial ? Quelle mémoire transmettre aux jeunes générations ? Quelques titres jeunesse en parlent.
Ce documentaire appartenant à la collection les Yeux de la découverte des éditions Gallimard Jeunesse est bien évidemment construit comme tous les titres de la collection et reste de facture très classique. Pourtant vous devriez vous laisser tenter et l’ouvrir. En effet, il est particulièrement bien construit et son contenu est d’une richesse surprenante. Sa réussite tient aux multiples entrées qui couvrent tout ou presque du premier conflit mondial : les femmes dans la guerre ; les différents aspects de ce conflit (aérien, naval…) ; les lieux (on oublie trop souvent que si la guerre est mondiale c’est qu’elle n’est pas uniquement centrée sur le front occidental qui obsède si souvent notre mémoire collective) ; le contexte (est-on vraiment parti la fleur au fusil ou cela aussi est-il le résultat d’une éducation et d’une propagande intense des autorités de l’époque ? ) ; les hommes qui ont fait cette guerre…
Chaque sous thème est présenté en double page avec des chronologies et des cartes quand cela est utile, avec des images, des photographies d’époque, d’autres plus récentes avec des remises en situations… La richesse iconographie de ce documentaire est réellement une très bonne surprise d’autant que les choix faits le sont de façon cohérente et intelligente. Et le tout est bien évidemment accompagné d’un texte de présentation générale du thème et ensuite de petites descriptions et commentaires liés aux illustrations.
C’est clair, précis et passionnant. A découvrir et se procurer sans hésiter. Certainement un des documentaires jeunesse de référence sur la période.
Jean-Luc
La première Guerre mondiale
Simon Adams
Photographie : Andy Crawford
Traduit de l’anglais par : Marie-Anne Tattevin
Editions Gallimard Jeunesse, les Yeux de la découverte, 25 avril 2014, 12,9 €
19 juin 2014 | Lien permanent